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Journée Mondiale de l'Adhésion

Le 27 mars 2025, 1ère Journée Mondiale de l'Adhésion : Une Initiative soutenue par les laboratoires Servier sous l’égide de Sociétés Savantes nationales et internationales - - 26 mars 2025 20:04
Le 27 mars 2025, 1ère Journée Mondiale de l'Adhésion : Une Initiative soutenue par les laboratoires Servier sous l’égide de Sociétés Savantes nationales et internationales

Qu’entend-on par adhésion ?

 

Le terme d’adhésion évalue le degré de concordance entre les recommandations du médecin et le comportement du patient. D’un point de vue médical, un patient est considéré comme non-adhérent s’il prend moins de 80% de son traitement [1].

L’adhésion au traitement est essentielle pour garantir l’efficacité des soins médicaux et prévenir les complications graves des maladies chroniques. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la mauvaise observance des traitements est un facteur majeur de la progression de nombreuses pathologies et d’aggravation des conditions de santé. L’hypertension, par exemple, est une maladie souvent sous-diagnostiquée et mal suivie, bien que des traitements efficaces existent pour contrôler la pression artérielle et réduire les risques d’accidents cardiovasculaires. Au Maroc sur les 43% des patients hypertendus diagnostiqués, 29% sont traités et seulement 10% sont Contrôlés [2] ! Une mauvaise adhésion aux traitements médicamenteux, due à des facteurs divers tels que la complexité des régimes thérapeutiques, les effets secondaires ou encore le manque de suivi, peut compromettre l’efficacité des traitements et entraîner des conséquences dramatiques pour la santé des patients.

 

La Journée Mondiale de l'Adhésion : Un appel à l’action !

 

Le jeudi 27 mars 2025 marque la première journée mondiale de l’adhésion "WORLD ADHERENCE DAY".

Cette journée, célébrée à l’échelle nationale et internationale, vise à sensibiliser le public, les professionnels de santé et les autorités sur l’importance de l’adhésion aux traitements, particulièrement pour les maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète et les troubles cardiovasculaires. Cette journée met aussi en lumière les enjeux de la mauvaise adhésion aux traitements et appelle à des actions concrètes pour lutter contre la mauvaise adhésion.

 

Actions locales conjointes pour un Impact durable

 

Consciente des défis que représente l'adhésion pour les patients, Servier Maroc, filiale du groupe pharmaceutique international, les laboratoires Servier, soutient ce mouvement sous l’égide de sociétés savantes Marocaines, notamment la SMC, la SMN, la SMMI, SMMV et LMLD. Ce partenariat est essentiel pour maximiser l'impact de la Journée Mondiale de l'Adhésion. Dans le cadre de cette journée, de nombreuses initiatives sont mises en place pour éduquer les patients sur l’importance de suivre scrupuleusement leur traitement et pour former les professionnels de santé sur des stratégies d’accompagnement adaptées. La communication entre le médecin et le patient est essentielle pour surmonter les obstacles à l’adhésion et encourager une relation de confiance.

 

Conclusion

 

La Journée Mondiale de l'Adhésion est un levier pour sensibiliser et agir ! Une occasion de rappeler que l'adhésion aux traitements est un pilier fondamental de la santé publique. Cette journée permet de poser les bases d’une prise en charge plus efficace des maladies chroniques.

Ensemble, faisons de cette initiative un moment clé pour renforcer notre compréhension et notre engagement autour de L’adhésion.

 

SMC : Société Marocaine de Cardiologie ; SMN : Société Marocaine de Néphrologie ; SMMI : Société Marocaine de Médecine Interne ; SMMV : Société Marocaine des maladies vasculaires ; LMLD : Ligue Marocaine de la lutte contre le diabète

 

Références

1-Institut Sapiens ; Note juin 2023

2-Global report on hypertension: the race against a silent killer OMS 2023

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SOTHEMA ÉLECTRICITÉ VERTE

Sothema accélère sa transition énergétique avec un accord d’achat d’électricité verte Abderrahim Derraji - 25 mars 2025 15:09
Sothema accélère sa transition énergétique avec un accord d’achat d’électricité verte

Sothema franchit une étape majeure dans sa transition énergétique avec la signature d’un accord d’achat d’électricité verte. Ce partenariat stratégique marque un tournant décisif pour l’entreprise, engagée depuis plusieurs années dans une politique de développement durable et de réduction de son empreinte carbone. L’accord, conclu le 18 mars 2025 avec un acteur majeur de la production d’énergie renouvelable au Maroc, permettra à Sothema d’alimenter l’ensemble de ses installations en électricité verte, en conformité avec la législation en vigueur. Avec un volume de 20 GWh/an, cette initiative réduira de 94% l’empreinte carbone du groupe, évitant ainsi l’émission de 14 000 tonnes de CO2 par an.

 

La présidente-directrice générale de Sothema, Mme Lamia Tazi, souligne l’importance de cet engagement qui s’intègre pleinement dans la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise. Cette démarche vise à limiter l’impact des activités industrielles sur l’environnement tout en garantissant une production pharmaceutique durable. M. Marouane Ressani, Directeur de projets, insiste sur l’approche proactive adoptée par Sothema et la volonté de long terme qui anime cette transition énergétique. L’entreprise ne se contente pas d’adopter des solutions vertes, mais cherche activement à les intégrer dans l’ensemble de son processus industriel.

 

 

Depuis plusieurs années, Sothema multiplie les initiatives pour favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables. En 2018, elle a mis en place une chaufferie à biomasse permettant de recycler 2 000 tonnes de déchets organiques chaque année et de réduire la consommation d’énergies fossiles. Ce projet a également contribué à la création d’emplois locaux et à la valorisation de ressources énergétiques alternatives.

 

Pionnière en matière d’efficacité énergétique, Sothema a réalisé son premier audit énergétique en 2011 en collaboration avec l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique. Certifiée ISO 14001 et en cours de certification ISO 50001, elle renforce continuellement son engagement en faveur d’une gestion environnementale responsable. En 2024, l’IFC, en partenariat avec la FMIIP, a publié une étude sectorielle confirmant le positionnement de Sothema comme un acteur exemplaire en matière de management de l’énergie. Cotée en bourse, l’entreprise publie chaque année un rapport ESG, garantissant une transparence totale sur ses performances énergétiques et environnementales.

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USAID - PEPFAR

L’humanitaire à l’épreuve des décisions politiques Abderrahim Derraji - 23 mars 2025 16:24
L’humanitaire à l’épreuve  des décisions politiques
La suspension soudaine de l’aide étrangère américaine a pris de court le secteur humanitaire mondial. Dépendant à près de 50% des financements américains, l’ONU et les ONG voient leurs ressources se réduire drastiquement, menaçant des millions de bénéficiaires à travers le monde. Les conséquences sont immédiates : programmes interrompus, licenciements massifs et arbitrages douloureux sur les priorités d’intervention. Cette situation met en lumière la fragilité d’un modèle reposant sur une dépendance excessive à un seul bailleur.
 
Donald Trump, fidèle à son discours nationaliste, justifie cette suspension par la nécessité d’évaluer l’impact de ces financements sur les intérêts américains. Derrière cet argument, c’est une vision de l’aide internationale conditionnée aux bénéfices directs pour les États-Unis qui se dessine. Depuis son premier mandat, l’ancien président a cherché à restreindre ces dépenses, considérant que seules les nations «amies» méritaient un soutien. En 2023, les aides américaines ont atteint 68 milliards de dollars et ont profité  essentiellement à cinq pays «stratégiques». D’après les données de l’USAID, l’Ukraine (17 milliards), Israël (3,3 milliards), la Jordanie (1,7 milliard), l’Égypte (1,5 milliard) et l’Afghanistan figurent parmi les principaux bénéficiaires.
 
Aujourd’hui, ce gel budgétaire, bien que temporaire, crée une onde de choc dans des pays en développement où ces fonds étaient vitaux. La suspension de l’aide américaine soulève une question fondamentale : le financement de l’humanitaire doit-il être  tributaire des aléas politiques d’une seule nation ? Il est temps de repenser un modèle plus pérenne et moins exposé aux fluctuations électorales. Comme le souligne le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, M. Fletcher, une refonte du système s’impose, avec un transfert accru du pouvoir décisionnel aux acteurs locaux et une diversification des sources de financement. Cette crise est un signal d’alarme. Elle doit inciter la communauté internationale à réaffirmer les principes de solidarité et à bâtir un système d’aide plus stable, équitable et durable.
 
Le Maroc figure parmi les États qui seront touchés par cette décision. Des initiatives essentielles, telles que la lutte contre le VIH, les programmes éducatifs ou la reconstruction post-séisme, seront impactées par le gel de l’aide étrangère américaine. L’ONUSIDA affirme que des actions de prévention et d’accès aux traitements, notamment dans les zones rurales, pourraient être compromises. Les projets de formation pour les jeunes en difficulté, autrefois soutenus par l’USAID, sont désormais en sursis.
 
Cependant, cette crise met aussi en évidence la nécessité pour le Maroc et d’autres pays de diversifier leurs sources de financement et de renforcer leur autonomie en matière de développement. L’Union européenne, la Banque mondiale ou encore des partenariats privés peuvent compenser, en partie, la perte de ces fonds américains. La résilience marocaine, déjà éprouvée par des défis économiques et géopolitiques, pourrait être un atout dans cette nouvelle donne. Ne dit-on pas : «Que celui qui n’a qu’une seule porte, que Dieu la lui ferme au nez»?
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Drogues de synthèse

Nouvelles substances sous contrôle : l’ONU renforce la lutte contre les drogues de synthèse Abderrahim Derraji - 23 mars 2025 16:17
Nouvelles substances sous contrôle : l’ONU renforce la lutte contre  les drogues de synthèse
Face à la prolifération des substances psychoactives dangereuses, la Commission des stupéfiants de l’ONU a récemment adopté les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour placer sous contrôle six nouvelles substances. Cette décision, prise lors de la 68e session de la Commission à Vienne, reflète l’urgence d’une action concertée pour faire face aux trafics de ces drogues de synthèse aux effets dévastateurs.
 
Parmi les substances désormais soumises à une surveillance internationale figurent quatre opioïdes d’une toxicité extrême. Le N-pyrrolidino protonitazène, le N-pyrrolidino métonitazène, l’étonitazépyne et le N-déséthyl isotonitazène sont des drogues de synthèse, souvent retrouvées sous forme de poudre ou de comprimés. Ces opioïdes, responsables de nombreuses overdoses mortelles, s’inscrivent dans la lignée des fentanyls et nitazènes, déjà tristement connus pour leur pouvoir addictif et létal.
Outre ces opioïdes, l’hexahydrocannabinol (HHC), un cannabinoïde semi-synthétique largement diffusé sous forme de e-liquides et de gommes, a été inscrit au tableau II de la Convention de 1971. Son utilisation croissante, notamment auprès des jeunes, inquiète les experts en santé publique. De son côté, le carisoprodol, un relaxant musculaire central, a été ajouté au tableau IV en raison de son usage détourné et de son potentiel addictif.
 
Depuis plus de 70 ans, l’OMS joue un rôle clé dans l’évaluation des substances psychoactives. Son Comité d’experts en pharmaco-dépendance analyse régulièrement l’émergence de nouvelles drogues et leur impact sanitaire. Les États membres, de plus en plus préoccupés par l’essor des opioïdes synthétiques clandestins, ont exhorté l’OMS à renforcer ces évaluations pour adapter les politiques internationales de contrôle.
Si ces décisions marquent un pas en avant dans la lutte contre ces substances dangereuses, elles doivent s’accompagner d’une véritable coopération internationale. La production et la diffusion de drogues de synthèse se jouent des frontières et des législations disparates. Une réglementation plus stricte sur les précurseurs chimiques, une meilleure surveillance des circuits de distribution et une sensibilisation accrue des professionnels de santé sont autant de leviers à actionner pour espérer freiner cette crise sanitaire mondiale.

L’inscription de ces nouvelles substances sous contrôle interational est une avancée, mais la bataille est loin d’être terminée. Seule une réponse globale, alliant expertise scientifique et coordination politique, permettra d’endiguer cette menace croissante pour la santé publique.
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Poliomyélite

«Résurgence» du poliovirus en Europe : alerte et mesures de prévention Abderrahim Derraji - 23 mars 2025 16:14
«Résurgence» du poliovirus en Europe : alerte et mesures de prévention
Depuis 2002, l’Europe est exempte de poliomyélite endémique, mais des poliovirus dérivés de souches vaccinales de type 2 (VDPV2) ont récemment été détectés dans les eaux usées de plusieurs grandes villes européennes. Ces virus ont été identifiés en Espagne (Barcelone), Pologne (Varsovie, Rzeszów), Finlande (Tampere), ainsi qu’en Allemagne et au Royaume-Uni. Ils sont génétiquement liés à une souche apparue au Nigéria, encore en circulation en Afrique du Nord et de l’Ouest jusqu’en 2024. Les autorités estiment que ces détections résultent d’introductions répétées depuis ces régions.  
 
Bien qu’aucun cas de poliomyélite n’ait été recensé en Europe, cette situation demeure préoccupante. Une réintroduction et une transmission du virus restent possibles, surtout dans les communautés insuffisamment vaccinées. Dans les zones où la couverture vaccinale est élevée, le risque est faible, mais il devient modéré dans les populations non ou partiellement vaccinées. En 2022-2023, environ 600 000 enfants européens de 12 à 23 mois étaient insuffisamment protégés.
 
La protection repose sur la vaccination et l’hygiène. Les autorités sanitaires européennes recommandent une vigilance accrue dans la surveillance des poliovirus et insistent sur l’importance d’une couverture vaccinale homogène de plus de 90 %. Elles encouragent la mise à jour des vaccinations, notamment chez les enfants et les populations migrantes. En France, la Haute autorité de santé préconise un rappel vaccinal avec un vaccin polio inactivé injectable pour les enfants migrants, même s’ils ont reçu le vaccin oral.
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Autres articles

Contraception et risque de méningiome : nouvelles recommandations de l’ANSM

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM-France) publie de nouvelles recommandations au sujet de l’usage et le suivi des contraceptifs contenant du désogestrel, en se basant sur les résultats de l’étude EPI-PHARE (ANSM-Cnam). Cette étude met en évidence une augmentation très faible du risque de méningiome, en particulier chez les femmes de plus de 45 ans et celles utilisant ce contraceptif depuis plus de cinq ans.   L’IRM cérébrale n’est recommandée qu’en cas de symptômes évocateurs de méningiome ou lors de l’initiation d’un traitement par désogestrel si la patiente a déjà été exposée plus d’un an à des progestatifs à risque. De plus, l’ANSM rappelle l’importance de réévaluer annuellement l’intérêt de poursuivre ou modifier une contraception en fonction de l’âge, des antécédents médicaux, du mode de vie et des préférences des patientes, jusqu’à la  ménopause.   Le Comité Scientifique Temporaire (CST) «Contraception et risque de méningiome», réuni en décembre 2024, a analysé les données de l’étude et formulé des recommandations. Il estime que l’augmentation du risque observée avec le désogestrel 75 µg pourrait également concerner les pilules combinées à base de désogestrel 150 µg/éthinylestradiol et l’implant contraceptif Nexplanon (étonorgestrel). Bien que ces contraceptifs n’aient pas été directement étudiés, l’ANSM applique par précaution les mêmes recommandations que pour le désogestrel 75 µg. L’ANSM prévoit également de collaborer avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour ajouter le risque de méningiome dans les résumés des caractéristiques des produits (RCP) et les notices des médicaments concernés. Par ailleurs, des actions d’information sont prévues : un emailing sera envoyé aux professionnels de santé, et des mesures seront mises en place pour informer les patientes, en partenariat avec les acteurs de santé publique.

Abderrahim Derraji - 23 mars 2025 16:11
Nouvel espoir pour les patients atteints glioblastome

Une avancée majeure a été réalisée pour les patients atteints de tumeurs cérébrales malignes récidivantes, comme le glioblastome, grâce à un essai clinique mené par l’UZ Brussel. Cette étude, dirigée par le Pr Bart Neyns et le Pr Johnny Duerinck, montre une amélioration significative des taux de survie. À un an, le taux de survie a presque doublé, et à deux ans, il est passé de 1 % à 25 %, un résultat inédit selon les chercheurs.   Le traitement repose sur une combinaison innovante : l’injection directe dans le cerveau de deux médicaments stimulant le système immunitaire, associés à des cellules dendritiques myéloïdes. Ces cellules, naturellement présentes dans l’organisme, aident le système immunitaire à reconnaître et neutraliser les cellules cancéreuses. Contrairement à l’immunothérapie traditionnelle par voie sanguine, qui ne bénéficie qu’à moins de 10 % des patients, cette approche intracérébrale démontre une efficacité nettement supérieure.   Les premiers résultats confirment non seulement l’innocuité du traitement, mais aussi son impact prometteur sur la survie des patients, avec une augmentation de près de 50 % des chances de survie à un an. L’UZ Brussel souligne que cette découverte représente un nouvel espoir pour les patients condamnés, offrant une alternative plus efficace que les options thérapeutiques actuelles.   Ce progrès pourrait révolutionner la prise en charge des tumeurs cérébrales récidivantes, une pathologie jusqu’ici sans véritable solution curative. Les chercheurs espèrent que ces résultats ouvrent la voie à une nouvelle ère de traitements plus ciblés et efficaces contre ces cancers particulièrement agressifs.

Abderrahim Derraji - 23 mars 2025 16:08
NOUVELLE PARUTION : LA PEDIATRIE MAROCAINE

À propos de l’auteur Pr Makine Ouazzani Touhami - Ancien Professeur Agrégé de pédiatrie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca - Ancien Responsable de l'Unité de soins intensifs et nutrition de l'hôpital d'enfants de Casablanca - Ancien Président de l'Association casablancaise des pédiatres privés (ACPP) - Ancien Président de l'Amicale des anciens enseignants de médecine de Casablanca (AAEMC) - Ancien Secrétaire général de l'Association de lutte contre les maladies emergentes et chroniques (ALMEC)   Résumé : Témoin attentif mais surtout acteur dynamique dans l'évolution de la pédiatrie contemporaine à Casablanca à travers sa carrière  hospitalo-universitaire de 1978 à 1991, puis l'exercice de sa pratique dans le système libéral depuis 1991, l'auteur s'est attelé, dans cet ouvrage, à dresser un vaste panorama de la pédiatrie marocaine depuis l'ère coloniale jusqu'à nos jours. Il expose ainsi l'historique et les différentes phases d'évolution de la spécialité, soulignant avec fierté mais sans complaisance le bilan des acquis et des différentes réalisations menées, tout en détaillant, avec regret mais sans désillusion, les difficultés et les défis persistants. Si l'ouvrage met en exergue les progrès considérables de la pédiatrie marocaine grâce à l'implication et la mobilisation constante de l'État dans la formation des pédiatres de tous les secteurs, il rappelle  également l'ampleur de la problématique actuelle. Il insiste notamment sur l'urgence des solutions à apporter pour que la pédiatrie demeure attractive et que les pédiatres marocains continuent de témoigner de leur motivation dans l'accompagnement des grands chantiers en cours. Pour faciliter la compréhension de tous les rouages évoqués, ce panorama a donc englobé l'évolution du système de santé marocain, évoquée de façon synthétique, ainsi que les perspectives récentes de transformation. Il inclut les efforts de l'État dans la formation des médecins en général et des pédiatres en particulier, ainsi que ceux réalisés ces dernières années par les fondations et le secteur privé. Il a examiné, enfin, le rôle important de la société civile et des associations en faveur de l'enfance pour rendre compte de leurs efforts inlassables. Il est important de rappeler ici que l'auteur est bien connu pour sa profonde culture de l'hommage, ayant été l'initiateur de maints écrits et manifestations pour honorer ses Maîtres et confrères. Dès l'origine, ce travail était ainsi conçu pour rendre hommage à tous les pionniers d'une longue chaîne d'acquis, pédiatres étrangers puis marocains, afin que les jeunes générations puissent prendre exemple de leur courage et de leur don de soi. À travers la richesse de son iconographie, cet ouvrage assure de fait un précieux rôle de legs de transmission en nous permettant de garder en mémoire les noms et les visages des «anciens». Cet hommage s'étend à toutes les figures qui ont marqué l'histoire de la pédiatrie marocaine en manifestant reconnaissance et fierté pour celles et ceux qui furent titulaires de décorations royales, de distinctions et de prix internationaux pour services rendus à la pédiatrie. Un hommage qui s'étend également à tous les pédiatres, auteurs d'ouvrages médicaux pédiatriques de grande valeur, dont  certains furent primés au Maroc et à l'international, sans oublier les pédiatres ayant contribué à l'art et à la culture, et qui lui auront apporté un rayonnement sans égal. E-mail : prmakineouazzani@gmail.com

Abderrahim Derraji - 17 mars 2025 09:32
Médicament : quand la quête de rentabilité menace l’accès aux soins

Les pénuries de médicaments continuent d’affecter de nombreux pays, notamment en Europe, mettant en péril la santé des patients. Même les médicaments essentiels, indispensables aux soins quotidiens, ne sont pas épargnés. Lorsque certaines molécules en rupture ne disposent d’aucune alternative thérapeutique, la situation devient critique, faisant de cette crise un véritable enjeu de santé publique. Parmi les causes majeures de ces pénuries, la délocalisation massive des sites de production joue un rôle central. Aujourd’hui, entre 60 et 80 % des ingrédients pharmaceutiques actifs (API) utilisés en Europe proviennent de Chine ou d’Inde. Cette dépendance croissante inquiète de plus en plus les décideurs en santé publique. Frank Vandenbroucke1, ministre belge de la Santé, alerte sur les risques considérables liés à cette situation, notamment dans un contexte de tensions géopolitiques ou de conflit international. Il souligne qu’en période d’instabilité, la fragilité de l’approvisionnement en médicaments devient une menace majeure pour l’Europe.   Face à ce constat, dix pays européens – Belgique, Chypre, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Malte, Portugal et Roumanie – ont uni leurs forces pour promouvoir le Critical Medicines Act. Cette démarche vise à réduire la dépendance aux importations asiatiques et à garantir un accès sécurisé aux médicaments essentiels. Après un an de travail, l’Alliance pour les médicaments critiques a présenté un rapport stratégique reposant sur trois axes majeurs : identifier les médicaments à risque et privilégier leur production en Europe dès 2025, investir dans les infrastructures pharmaceutiques pour renforcer les capacités locales et établir des partenariats internationaux tout en imposant des normes environnementales et sociales strictes aux producteurs hors d’Europe.   Pour conclure, si le Critical Medicines Act voit le jour, il pourrait marquer un tournant décisif dans la politique de santé et l’industrie pharmaceutique européenne. Toutefois, plusieurs défis restent à surmonter. Le financement du projet, la coopération entre les États membres et l’implication du secteur privé seront déterminants pour assurer son succès. Dans l’immédiat, ces dix pays intensifient leurs efforts pour convaincre Bruxelles d’agir sans tarder. L’objectif est clair : empêcher que les pénuries de médicaments ne deviennent la norme en Europe. La santé des patients en dépend.  

Abderrahim Derraji - 17 mars 2025 09:21
Association CBD et médicaments : un risque sous-estimé

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM-France) alerte sur les interactions entre le cannabidiol (CBD) et certains médicaments. Ces interactions peuvent réduire l’efficacité des traitements ou en augmenter les effets indésirables, posant un risque pour la santé des patients.   Depuis 2015, le CBD est vendu en France sous diverses formes : huiles, tisanes, bonbons, gâteaux, e-liquides, comprimés, etc. Il est utilisé pour ses effets supposés sur le bien-être et vendu en tant que complément alimentaire. Entre 2017 et 2023, les centres antipoison ont rapporté 58 cas d’interactions médicamenteuses avec le CBD. Entre 2021 et 2022, les Centres de pharmacovigilance et d’addictovigilance ont relevé 4 cas graves. Ce nombre est probablement sous-estimé.   L’ANSM conseille aux personnes utilisant le CBD d’informer leur médecin et de signaler tout effet inhabituel : modification de l’efficacité du traitement, effets secondaires accrus. Les interactions peuvent survenir indépendamment de la forme de CBD consommée (bonbons, tisanes, etc.) et de la durée d’utilisation. En cas de nausées, diarrhées, vertiges, somnolence, fatigue, maux de tête, idées suicidaires ou crises d’épilepsie, le patient doit arrêter immédiatement le CBD et consulter un médecin.   L’Agence française recommande aux pharmaciens d’informer leurs patients sur les risques d’interactions médicamenteuses liés au CBD. Ils doivent conseiller à leurs patients de tenir leur médecin informé en cas de consommation de CBD. En cas d’effets indésirables rapportés par un patient, les pharmaciens doivent recommander l’arrêt du CBD et une consultation médicale.   Quant aux médecins, ils doivent interroger systématiquement les patients sur une éventuelle consommation de CBD. Ils doivent les sensibiliser aux interactions possibles et aux effets secondaires du CBD. Ils doivent également adapter la prescription si nécessaire et surveiller les effets du traitement.   Le CBD peut influencer l’efficacité des traitements et provoquer des effets secondaires. Une vigilance accrue des professionnels de santé et une information claire des patients sont essentielles. Source : ANSM

Abderrahim Derraji - 17 mars 2025 09:18
L’OMS désigne un centre collaborateur pour une IA éthique en santé

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a désigné le Centre d’éthique numérique de la Delft University of Technology (Pays-Bas) comme centre collaborateur pour la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la santé. Cette nomination reconnaît l’expertise de ce centre en matière d’innovation responsable et d’intégration des valeurs éthiques dans les technologies numériques.   L’IA possède un potentiel considérable pour transformer les soins de santé, sauver des vies et améliorer le bien-être. Toutefois, son développement nécessite une gouvernance rigoureuse, des  garanties éthiques et des politiques fondées sur des bases factuelles. L’OMS, en s’appuyant sur des partenariats académiques et techniques solides, cherche à garantir une adoption responsable et équitable de l’IA dans la santé.   Le Centre d’éthique numérique collabore depuis des années avec l’OMS à travers des consultations internationales, des ateliers et l’élaboration d’orientations normatives. Son rôle en tant que  centre collaborateur consistera à renforcer la recherche sur les priorités de l’IA en santé et à contribuer aux politiques et recommandations de l’OMS. Il servira également de plateforme d’éducation et de sensibilisation, facilitant le partage des connaissances à travers des formations et ateliers régionaux et nationaux. Le Professeur Jeroen van den Hoven, Directeur scientifique du Centre, souligne que l’institution est pionnière dans l’intégration des valeurs éthiques aux exigences de conception des technologies numériques. L’objectif est d’assurer une IA au service de la santé publique, respectant des principes de transparence et de responsabilité. Le laboratoire «Responsible and Ethical AI for Healthcare Lab», fruit d’une collaboration entre la Delft University of Technology et ses partenaires, apportera des éclairages sur les défis de mise en œuvre des recommandations de l’OMS dans la pratique clinique. Le Dr David Novillo-Ortiz, Conseiller régional de l’OMS, insiste sur l’importance de cette collaboration pour garantir que l’IA bénéficie à la santé publique de manière équitable et responsable. Cette coopération vise à renforcer la confiance et l’innovation dans le domaine de la santé numérique. En mettant l’accent sur une gouvernance fondée sur des preuves, le Centre collaborateur soutient l’engagement de l’OMS pour une utilisation de l’IA qui respecte les normes éthiques les plus  élevées.

Abderrahim Derraji - 17 mars 2025 09:15
Méthotrexate : un risque de surdosage encore trop fréquent!

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM-France) alerte sur les surdosages de méthotrexate, souvent liés à une prise quotidienne au lieu d’une prise hebdomadaire. Ces erreurs peuvent entraîner des complications graves, voire fatales.   Le méthotrexate est une molécule dont la toxicité affecte principalement les systèmes hématopoïétique et gastro-intestinal. Les signes de surdosage incluent fièvre, maux de gorge, ulcérations buccales, troubles digestifs (diarrhées, vomissements), éruptions cutanées, saignements et fatigue inhabituelle.   Pour prévenir ces erreurs, les médecins doivent inscrire la posologie et la fréquence en toutes lettres sur l’ordonnance (Exemple : «Prendre 10 mg chaque lundi»). Les pharmaciens doivent également noter le jour de prise sur la boîte ou la carte patient incluse dans l’emballage.   Une vérification systématique de la compréhension du patient et/ou de son aidant est essentielle. Une vigilance accrue est nécessaire pour les patients âgés ou atteints de troubles cognitifs, plus à risque de confusion.   Le renforcement de ces mesures permet de réduire les erreurs médicamenteuses et d’assurer une utilisation sécurisée du méthotrexate.  

Abderrahim Derraji - 17 mars 2025 09:12
Santé maternelle : une hécatombe à l’ombre du progrès

Chaque jour, des milliers de femmes traversent l’épreuve de la grossesse et de l'accouchement sans accès à des soins de qualité, mettant leur vie en danger. Une récente étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle une vérité accablante : l'hémorragie et les troubles hypertensifs, comme la prééclampsie, sont les principales causes de décès maternels dans le monde. En 2020, ces complications ont coûté la vie à près de 130 000 femmes, un chiffre alarmant qui traduit les insuffisances persistantes en matière de soins prénataux et obstétricaux. Si les progrès médicaux permettent aujourd’hui de sauver de nombreuses vies, une femme meurt encore toutes les deux minutes des suites de sa grossesse ou de son accouchement. Loin d'être un problème isolé, la mortalité maternelle reflète des inégalités sanitaires mondiales. Les pays à faible revenu sont les plus touchés, où près d'un tiers des femmes ne reçoivent pas les soins postnataux essentiels dans les jours suivant l'accouchement. Pourtant, les solutions existent : un accès universel aux soins préventifs et d’urgence pourrait éviter des milliers de décès.   L’étude de l'OMS, publiée dans The Lancet Global Health, révèle également qu'un quart des décès maternels sont liés à des maladies sous-jacentes telles que le VIH/sida, le diabète ou le paludisme. Trop souvent, ces pathologies ne sont ni dépistées ni traitées à temps, aggravant les risques pour les femmes enceintes. Face à cette réalité, une approche plus globale et intégrée de la santé maternelle est nécessaire, combinant prévention, détection précoce et prise en charge rapide des complications.   La communauté internationale a un rôle crucial à jouer. En 2024, l'OMS a lancé une Feuille de route mondiale contre l'hémorragie post-partum, tandis que l'Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution appelant à renforcer la qualité des soins avant, pendant et après l'accouchement. Mais les engagements politiques ne suffisent pas : il faut des actions concrètes, des financements accrus et une volonté collective pour transformer ces engagements en réalité. Le Maroc a réalisé des progrès significatifs en matière de santé maternelle au cours des dernières décennies. Selon un rapport des Nations Unies, le taux de mortalité maternelle est passé de 244 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à 72 en 2020, soit une baisse remarquable de près de 70 % en vingt ans. Le rapport souligne également une diminution annuelle moyenne de 6 %.Ces avancées témoignent des efforts déployés par le Royaume pour améliorer l’accès aux soins prénataux et obstétricaux. Toutefois, pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030, il est essentiel de poursuivre et d’intensifier ces initiatives. En avril 2025, la Journée mondiale de la Santé sera consacrée à la santé maternelle et néonatale, une occasion de rappeler que chaque femme, quel que soit son lieu de naissance, a droit à des soins de qualité. Il est temps d'agir pour que la grossesse et l’accouchement ne mettent plus en danger la vie des femmes.

Abderrahim DERRAJI - 09 mars 2025 21:46
Lutte contre la vente illégale de médicaments en ligne : le parquet général durcit le ton

Le ministère public renforce son arsenal contre la vente de médicaments sur Internet. Une circulaire daté du 28 janvier 2025 adressée aux procureurs généraux et aux procureurs du Roi les exhorte à une application stricte de la loi pour réprimer cette pratique jugée dangereuse pour la santé publique.   La prolifération de la vente en ligne de médicaments inquiète les autorités. Selon la circulaire, malgré les efforts déployés pour lutter contre cette activité illégale, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur. Des plateformes et des réseaux sociaux sont utilisés par des individus non habilités pour proposer des produits pharmaceutiques dont l'origine et la qualité ne sont pas garanties. Cette situation constitue une menace réelle pour la santé des citoyens. Une réglementation stricte ignorée La loi n° 17-04, portant Code du médicament et de la pharmacie, régit la vente des médicaments en les restreignant aux officines et aux dépôts pharmaceutiques autorisés. Pourtant, de nombreux acteurs illégaux contournent ces restrictions en usant des facilités offertes par Internet. Le parquet général rappelle que ces produits, souvent falsifiés ou contrefaits, échappent aux contrôles sanitaires, exposant ainsi les consommateurs à de graves risques. Un dispositif répressif renforcé Pour contrer ce fléau, plusieurs mesures ont été vivement recommandées aux magistrats du parquet : · Coordination avec les autorités sanitaires : La police judiciaire devra collaborer avec l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé afin d'identifier les circuits de vente illégaux. · Sanctions pénales dissuasives : Des peines plus sévères seront requises, notamment en cas de récidive. · Coopération judiciaire internationale : En cas d'implication de réseaux étrangers, des mécanismes d'extradition et de saisie des profits issus de ces activités seront activés. · Recours systématique aux appels : Les décisions judiciaires jugées trop clémentes feront l'objet d'appels afin d'assurer une répression à la hauteur des infractions.

Abderrahim DERRAJI - 09 mars 2025 21:43
Alerte de l’Anses sur Garcinia cambogia

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ( Anses – France) met en garde contre les compléments alimentaires contenant Garcinia cambogia Desr., souvent utilisés pour la perte de poids. Bien que cette plante soit interdite dans les médicaments en France, elle reste autorisée dans les compléments alimentaires. Son usage est associé à des effets indésirables sévères, notamment des atteintes hépatiques aiguës signalées à travers plusieurs systèmes de vigilance en France, en Europe et en Amérique du Nord. L’analyse de l’Anses a recensé divers troubles : hépatites aiguës, pouvant être graves voire mortelles, troubles psychiatriques, atteintes digestives (pancréatites), problèmes cardiaques et rhabdomyolyses (atteintes musculaires sévères). Entre 2009 et mars 2024, 38 signalements ont été enregistrés en France. Ces effets peuvent survenir chez des personnes avec des antécédents médicaux, mais aussi chez des consommateurs ne souffrant d’aucun problème de santé. L’Anses recommande d’éviter ces produits. Garcinia cambogia peut interagir avec plusieurs traitements, notamment les médicaments affectant la fonction hépatique, les antirétroviraux et les antidépresseurs. Les personnes souffrant de diabète, obésité, hypertension ou d’affections hépatiques et psychiatriques sont particulièrement exposées. Depuis 2012, la prescription de médicaments contenant cette plante est interdite en France, en raison de son inefficacité prouvée et des risques pour la santé. En revanche, son utilisation dans les compléments alimentaires reste autorisée. Certaines allégations de santé (contrôle du poids, réduction de la faim, régulation de la glycémie) ont été soumises à l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments ) mais restent non évaluées, ce qui risque d’induire en erreur les consommateurs. L’acide hydroxycitrique (AHC), composant actif de Garcinia cambogia, est actuellement évalué par l’Efsa. Cette analyse pourrait aboutir à des restrictions voire une interdiction. L’Anses souligne également l’importance d’une harmonisation européenne sur les plantes autorisées dans les compléments alimentaires, leurs usages et les mises en garde nécessaires.

Abderrahim DERRAJI - 09 mars 2025 21:41