TVA à l'importation des médicaments dont le PFHT est supérieur à 588 DH
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PSYCHOTROPES
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LISTE NON-EXHAUSTIVE DES MÉDICAMENTS CONTENANT DES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES

Pholcodine
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Remunération
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RÉMUNÉRATION DU PHARMACIEN

Peut-on sauver la pharmacie d'officine ? Abderrahim Derraji - 26 novembre 2023 21:53
Peut-on sauver la pharmacie d'officine ?

La 6e édition du Congrès PharmaDay s'est tenue le samedi 25 novembre à Rabat, autour du thème «Pharmacie d’officine marocaine en quête d’un nouveau modèle économique».
Lors de la séance inaugurale de cette rencontre, le Dr Mohamed Salami, président de Mpharma, a prononcé un discours qui a esquissé la situation actuelle de la pharmacie au Maroc, une profession qui se trouve à la croisée des chemins.

Selon cet ancien membre du Conseil de l’Ordre, la profession ne peut se soustraire à la nécessité de concevoir un projet visant à transformer le modèle économique de la pharmacie d'officine. Le nouveau modèle intègre de nouvelles missions pour les pharmaciens d’officine et une rémunération innovante visant à rendre l'économie de l'officine moins vulnérable aux fluctuations des prix des médicaments.

Plus le temps avance, plus les pharmaciens s'inquiètent du maintien du modèle économique actuel, principalement basé sur la marge commerciale des ventes de médicaments. 

 

 

Conscientes de la valeur ajoutée que peut apporter le pharmacien dans les systèmes de santé, de nombreuses nations ont adopté des stratégies pour l'impliquer davantage dans la prise en charge des patients. Parallèlement, les marges traditionnelles ont cédé partiellement ou totalement la place à des honoraires, préservant ainsi la rentabilité des pharmacies sans compromettre la pérennité des caisses d'assurances maladie.

La complexité de la situation de la pharmacie au Maroc, caractérisée par un Conseil de l’Ordre à l’agonie et des divisions internes, fait craindre le déclin de la profession si la politique pharmaceutique sous-estime l'impact de ses mesures sur l'économie de l’officine.

Cela dit, la profession ne peut plus reporter indéfiniment la responsabilité sur les autres. Tant que les pharmaciens ne reconnaîtront pas l'urgence de prendre en main leur destinée, les perspectives d'évolution de la profession se réduiront de manière préoccupante. L'adoption d'un nouveau modèle économique est impérative, mais sans régulation professionnelle, la minorité échappant à tout contrôle risque de précipiter le déclin de la profession avant l'instauration d'un nouveau modèle économique.

En conclusion, et en empruntant le langage propre aux pharmaciens, si les «maux» de la profession et les «thérapies» sont identifiés, le changement ne surviendra que lorsque des personnes crédibles, responsables, et compétentes prendront en main les affaires de la profession en évitant au passage certaines «interactions» nuisibles à toute synergie.

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TUBERCULOSE

Tuberculose résistante : la lévofloxacine suscite de l'espoir ! Abderrahim Derraji - 26 novembre 2023 21:44
Tuberculose résistante : la lévofloxacine suscite de l'espoir !

Le Congrès international de pneumologie tenu à Paris ce mois de novembre a apporté des nouvelles prometteuses dans la lutte contre la tuberculose résistante. Les résultats d'une étude portant sur des enfants sud-africains et une autre menée chez des adultes au Vietnam suggèrent que la lévofloxacine pourrait réduire de manière significative, soit de 60%, le risque de développer une forme multirésistante de la tuberculose. Le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif de l'ONG Unitaid, qui a cofinancé cette recherche, qualifie ces résultats d'«avancée majeure» avec le potentiel de protéger des millions d'enfants contre cette maladie dévastatrice. La tuberculose multirésistante représente une forme particulièrement redoutable de la maladie, étant résistante à la fois à l'isoniazide et à la rifampicine.

 

Cette fluoroquinolone offre une lueur d'espoir accessible même pour les pays en développement, où la tuberculose est particulièrement répandue. Les traitements actuels, souvent coûteux et susceptibles de provoquer des effets secondaires importants, compromettent l'adhésion au traitement, augmentant ainsi le risque de développement de résistances.

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ANGINE ET CYSTITE

La délivrance d'antibiotiques sans ordonnance pour traiter les cystites et les angines approuvée par le Sénat français Abderrahim Derraji - 26 novembre 2023 21:39
La délivrance d'antibiotiques sans ordonnance pour traiter les cystites et les angines approuvée par le Sénat français

Le 16 novembre, les sénateurs ont approuvé une mesure ayant pour objectif d'élargir les compétences des pharmaciens en leur permettant de prescrire des antibiotiques en cas de cystite aiguë simple ou d'angine bactérienne après un test de dépistage positif.

D'après l'assurance maladie, les angines et les cystites sont à l'origine respectivement de 6 millions et de 3 millions de consultations qui pourront être évitées si la mesure adoptée par le Sénat entre en vigueur.

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CHINE

Une hausse des maladies respiratoires en Chine inquiète l'OMS Abderrahim Derraji - 26 novembre 2023 21:37
Une hausse des maladies respiratoires en Chine inquiète l'OMS

Par une déclaration du 22 novembre 2023, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu'elle a officiellement demandé à la Chine des informations détaillées sur une augmentation des maladies respiratoires et des groupes de cas pédiatriques de pneumonie signalés.

Les autorités chinoises ont attribué cette augmentation à la levée des restrictions liées à la Covid-19 et à la circulation d'agents pathogènes connus tels que la grippe, Mycoplasma pneumoniae, le virus respiratoire syncytial (VRS) et le Sars-CoV-2. Le 21 novembre, les médias et le Programme de surveillance des maladies émergentes (ProMED) ont signalé des groupes de cas de pneumonie non diagnostiqués chez des enfants dans le nord de la Chine. Il est difficile de déterminer si ces cas ont un lien avec l'augmentation globale des infections respiratoires précédemment signalée par les autorités chinoises, ou s'il s'agit d'événements distincts. Le 22 novembre, l'Organisation mondiale a demandé des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires ainsi que les résultats de laboratoire concernant ces foyers épidémiques signalés chez des enfants, dans le cadre du mécanisme du Règlement sanitaire international. Elle a aussi demandé davantage de renseignements concernant les tendances récentes dans la circulation d'agents pathogènes connus, notamment la grippe, le Sars-CoV-2, le VRS et Mycoplasma pneumoniae.

L'OMS a également demandé des informations sur les répercussions de la situation actuelle sur les systèmes de soins de santé, tout en restant en contact avec des cliniciens et des scientifiques dans le cadre de ses partenariats techniques et de ses réseaux en Chine.

Pendant que l'OMS cherche à réunir des informations supplémentaires, les autorités recommandent à la population chinoise de suivre les mesures visant à réduire le risque de contracter des maladies respiratoires, c'est-à-dire de recevoir les vaccins recommandés, de rester à distance des personnes malades, de rester à la maison en cas de symptômes, de se faire dépister et de consulter un médecin au besoin, de porter un masque si nécessaire, de veiller à assurer une bonne ventilation, et de se laver régulièrement les mains.

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Résistance aux antimicrobiens

Résistance aux antimicrobiens : Peut-on inverser la tendance ? Abderrahim Derraji - 19 novembre 2023 21:56
Résistance aux antimicrobiens : Peut-on inverser la tendance ?

La Semaine mondiale d'information sur la résistance aux antimicrobiens (RAM) est célébrée annuellement du 18 au 24 novembre. Cette initiative vise à sensibiliser davantage et à approfondir la compréhension du problème de la résistance aux antimicrobiens, tout en promouvant les meilleures pratiques pour réduire l'émergence et la propagation d'infections pharmacorésistantes.

Ce phénomène complexe découle de l'utilisation inappropriée et excessive d'antibiotiques et d'antimicrobiens dans divers secteurs tels que la médecine humaine, la médecine vétérinaire, l'agriculture, et l'environnement.

 

Le thème de la Semaine mondiale d'information sur la RAM 2023 demeure identique à celui de 2022 : «Ensemble, prévenons la résistance aux antimicrobiens». La résistance aux antimicrobiens représente une menace pour les humains, les animaux, les plantes, et l'environnement, constituant un problème qui touche l'ensemble de l'humanité.

En effet, en raison de cette résistance, les antibiotiques et autres agents antimicrobiens perdent de leur efficacité. Les infections deviennent difficiles, voire impossibles à traiter, et les complications qui en résultent peuvent compromettre le pronostic vital du patient.

 

Le thème de cette année encourage la collaboration intersectorielle pour préserver l'efficacité des antimicrobiens.

L'Organisation mondiale de santé (OMS) incite tous les secteurs à utiliser les antimicrobiens avec prudence et de manière appropriée, à prendre des mesures préventives pour réduire l'incidence des infections, et à appliquer les bonnes pratiques en matière d'élimination des déchets contaminés par les antimicrobiens.

 

Au cours de la Semaine mondiale d'information sur la RAM, des événements éducatifs, des campagnes de sensibilisation, et des forums de discussion sont organisés pour informer le public sur la nécessité d'une utilisation responsable des antimicrobiens.

Les secteurs de la médecine vétérinaire et de l'agriculture devraient adopter des pratiques durables et responsables afin de réduire l'utilisation excessive d'antimicrobiens chez les animaux et dans l'agriculture. Des approches axées sur la prévention des infections, l'hygiène et le développement de nouvelles alternatives aux antimicrobiens traditionnels sont encouragées.

 

On ne peut que saluer ces efforts, tout en regrettant l'utilisation probabiliste et excessive des antimicrobiens qui persiste dans plusieurs pays.

 

À la question de savoir si l'on peut inverser la tendance à la résistance aux antimicrobiens, je répondrais que tant que la recherche du profit à tout prix perdure dans tous les secteurs d'activité et que la Recherche & Développement se désintéresse des antibiotiques, les survivants aux guerres et aux catastrophes naturelles, dont nous sommes responsables, risquent malheureusement de succomber à une infection causée par un germe pharmacorésistant, une maladie autrefois traitée avec une simple pénicilline G.

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Autres articles

Les tests de diagnostic en pharmacie de plus en plus utilisés à travers le monde

D’après un nouveau rapport de la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) publié le 17 novembre 2023, les tests de diagnostic en pharmacie connaissent une expansion mondiale de plus en plus marquée.   Ce rapport permet d’avoir une vue d'ensemble de l’apport des tests de diagnostic utilisés dans les pharmacies à travers le monde. Ces tests utilisés pour identifier, diagnostiquer, évaluer et/ou surveiller des indicateurs de santé ont un apport positif sur la santé des citoyens. Le rapport révèle également que le recours à ces tests est corrélé à des économies financières, à une efficacité accrue du système de santé et à une réduction de la charge sur d'autres secteurs des soins de santé.   Les auteurs du rapport citent des exemples de services de tests de diagnostic liés à l'autorisation de prescription accordée aux pharmaciens. Cette approche contribue à alléger la pression sur les cabinets médicaux et les services d'urgence.   «En raison du niveau élevé d'interaction avec les patients et de la fréquentation régulière des pharmacies par ces derniers, les pharmacies communautaires occupent une position de choix pour offrir des tests de diagnostic dans diverses conditions, souvent d'intérêt public, allant des maladies infectieuses aux maladies chroniques. Proposer ces tests en pharmacie constitue un outil inestimable pour la détection précoce et la gestion des maladies, ainsi que pour le triage des patients…», a déclaré le Dre Inês Nunes da Cunha, directrice du développement des pratiques et des projets de transformation de la FIP et co-auteur du rapport.   Selon le rapport, en plus des mesures de la glycémie et du cholestérol, les tests de diagnostic disponibles chez les pharmaciens communautaires comprennent désormais la recherche de streptocoques A, la maladie cœliaque, la grippe, l'hépatite C et le VIH.   Cependant, ce rapport pointe du doigt des obstacles aux tests de diagnostic en pharmacie qui doivent être surmontés, tels que le manque de remboursement, des modèles de pratique collaborative et des solutions informatiques insuffisants pour saisir les résultats des tests et les décisions cliniques du pharmacien, ainsi que des obstacles réglementaires législatifs. «Pour garantir la réussite de la mise en œuvre des tests de diagnostic en pharmacie, nous devons mobiliser des ressources et favoriser la collaboration avec d'autres professions de la santé», a ajouté le Dre Nunes da Cunha.

Abderrahim Derraji - 19 novembre 2023 21:54
Rupture de stock en médicaments : la distribution obligatoire à l’unité retoquée par le Sénat français

La proposition visant la dispensation à l'unité des médicaments, présentée comme une solution potentielle pour pallier les ruptures, a été écartée par le Sénat français. Au cours de la nuit du 16 au 17 novembre 2023, cette disposition a été retirée du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l'année 2024. «Quand vous n’avez plus de médicaments, ça peut être un peu compliqué de distribuer à l’unité», a indiqué la rapporteuse Corinne Imbert (LR).   Elle a également rappelé l'impossibilité de déconditionner des médicaments pédiatriques sous forme de sirop, ainsi que des solutions injectables, soulignant que ces traitements étaient souvent sujets à des ruptures. La sénatrice qui est pharmacienne de formation a estimé que le conditionnement à l'unité n'aurait guère de sens pour les traitements chroniques, tout en précisant que le conditionnement des médicaments antibiotiques était déjà adapté.   De son côté, la sénatrice PS Émilienne Poumirol a évoqué des contraintes matérielles dans les pharmacies, ainsi que des risques sanitaires liés à d'éventuelles erreurs du patient. Elle a ajouté que les avantages potentiels de la délivrance à l'unité étaient très minimes, tandis que les risques associés étaient significatifs.   Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a exprimé sa compréhension des réserves émises, tout en soulignant l'importance de diversifier les approches pour faire face aux pénuries. Il a affirmé que la proposition constituait davantage un signal qu'une obligation, visant à démontrer les efforts déployés pour trouver des solutions alternatives.  

Abderrahim Derraji - 19 novembre 2023 21:52
Royaum-Uni : Pfizer s’apprête à supprimer 500 postes

Selon un communiqué adressé à l'agence Reuters, le mastodonte américain Pfizer a dévoilé son intention de supprimer 500 emplois sur son site de Sandwich au Royaume-Uni. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un Plan global de réduction des coûts évalué à 3,5 milliards de dollars.   Le groupe américain a annoncé ce plan en octobre suite aux prévisions du chiffre d’affaires annuel impacté par les ventes décevantes de son vaccin et son traitement anti-Covid. Notons, par ailleurs, que Pfizer a enregistré, au cours de cette année, sa première perte trimestrielle depuis 2019.

Abderrahim Derraji - 19 novembre 2023 21:50
L'International eHealth Forum : J-12

Le Centre d'Innovation en e-Santé (Cles) de l'Université Mohammed V annonce la tenue, les 29 et 30 novembre 2023, de l'International eHealth Forum (leHF). Cette première édition, qui sera organisée et collaboration avec l'agence QNA et en partenariat avec le ministère de la santé et de la protection sociale, aura lieu à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat.   Cet événement majeur constituera une opportunité de choix pour mettre en lumière les dernières avancées en matière de health technology et évaluer leur impact sur le système de santé national, actuellement en pleine réforme.   «Ce Forum, le premier du genre au Maroc, est organisé avec le soutien de plusieurs partenaires stratégiques, ministères, établissements publics et acteurs économiques concernés, et la participation de plusieurs experts, orateurs et exposants du monde de la recherche-innovation et de l'entreprise, venus d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Amérique du nord.», a indiqué le Pr Anas Doukkali, président du Cles lors de la conférence de presse qui a eu lieu le 15 novembre 2023 à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat.   Naoufal Rahali, membre du bureau du CIeS, Hicham El Achgar, vice président du CIeS, Pr Anas Doukkali,  Pr Brahim Lekehel, Doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et Ankit Shukla, Directeur QNA   Le Pr Doukkali a également précisé que cette rencontre internationale se focalisera sur des échanges animés par des experts, favorisant la réflexion collective, ainsi que sur des rencontres B2B pour stimuler l'émulation entre les acteurs de la santé, de l'e-santé, les industriels, les startups et les institutionnels.   Cette manifestation attendue devrait dynamiser plusieurs axes, notamment la digitalisation des dossiers médicaux pour une gestion plus efficace des informations des patients et un accès sécurisé aux données médicales essentielles. Des discussions approfondies porteront sur l'apport des technologies de télésanté, facilitant la consultation à distance et offrant des soins immédiats, particulièrement dans les zones enclavées du Royaume. L'introduction de nouvelles solutions et applications médicales sera également examinée pour ses bénéfices potentiels sur l'ensemble du système de santé.   L'Intelligence Artificielle, omniprésente dans tous les secteurs, sera au cœur des débats. Les aspects éthiques et sécuritaires, cruciaux dans le processus de digitalisation en cours sera également traités lors de ce Forum. En savoir plus et inscription : https://www.iehealthf.com/   International eHealth Forum - Morocco   The e-Health Innovation Center (Cles) of Mohammed V University announces the holding of the International eHealth Forum (leHF) on November 29 and 30, 2023. This inaugural edition, organized in collaboration with the QNA agency and in partnership with the Ministry of Health and Social Protection, will take place at the Faculty of Medicine and Pharmacy in Rabat.   The forum, the first of its kind in Morocco, is organized with support from strategic partners, ministries, public institutions, and relevant economic actors. Notably, experts, speakers, and exhibitors from Europe, Africa, the Middle East, and North America will participate, as highlighted by Dr. Anas Doukkali, President of Cles, during the press conference on November 15, 2023.   Dr. Doukkali emphasized that the international meeting will focus on engaging discussions led by experts, fostering collective reflection, and hosting B2B meetings to encourage collaboration among healthcare professionals, e-health stakeholders, industrial players, startups, and institutional representatives.   Anticipated outcomes of the event include energizing various aspects, such as the digitization of medical records for more efficient patient information management and secure access to essential medical data. In-depth discussions will address the contributions of telehealth technologies, facilitating remote consultations and immediate care, especially in remote areas of the Kingdom. The exploration of new medical solutions and applications will also be examined for their potential benefits across the entire healthcare system.   Artificial Intelligence, prevalent across sectors, will be a focal point of discussions, with a specific emphasis on ethical and security considerations crucial to the ongoing digitization process. The forum promises to provide a comprehensive platform for dialogue and exploration at the intersection of healthcare, technology, and innovation. Link : https://www.iehealthf.com/  

Abderrahim Derraji - 16 novembre 2023 17:59
La SMVAO initie une campagne de sensibilisation et de dépistage du diabète de type 2.

Alors que 2023 tire à sa fin, une nouvelle ère s'ouvre dans la bataille contre le diabète, une maladie qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Malgré les progrès indéniables de la recherche médicale, il demeure impératif de sensibiliser le public et de promouvoir des modes de vie sains. Les défis sont nombreux, en particulier dans la prévention de cette maladie qui prend de plus en plus l'allure d'une épidémie. Selon les déclarations du ministre de la Santé, plus de 2 millions de Marocains étaient atteints de diabète de type 2 en 2018, et 40 % d'entre eux ignoraient leur statut. Confrontée à cette situation préoccupante, la Société Marocaine de Valorisation de l'Acte Officinal (SMVAO) lance une campagne de sensibilisation et de dépistage du diabète de type 2 à travers les pharmacies du Royaume. Cette initiative se tiendra en marge de la Journée mondiale du diabète du 14 au 17 novembre 2023. Elle vise à sensibiliser et à dépister gratuitement le diabète par les pharmaciens. La SMVAO prévoit de cibler 50 patients à risque par pharmacie en se basant sur les critères définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le dépistage, réalisé au moyen d'un glucomètre, permet d’identifier les sujets présentant une hyperglycémie. Ces derniers sont dirigés systématiquement vers des laboratoires d'analyses médicales pour confirmation ou infirmation de l’hyperglycémie. En cas de confirmation, le patient sera orienté vers des professionnels de santé ou des centres spécialisés. «Par cette opération, la SMVAO mise sur le diagnostic précoce pour prévenir les complications liées au diabète de type 2, telles que la rétinopathie et l'atteinte rénale. Ces complications, qui impactent la qualité de vie des patients, représentent également un coût significatif pour les caisses d’assurance-maladie.» a déclaré Dr Aicha Zahi présidente de la SMVAO, et d'ajouter: «La campagne vise à inverser cette tendance en favorisant un accès précoce aux soins pour une population plus saine et informée.»

Abderrahim Derraji - 14 novembre 2023 17:54
Marrakech : les experts se penchent les 17 et 18 novembre sur la phénylcétonurie au Maroc

La ville de Marrakech abritera, les 17 et 18 novembre 2023, la deuxième Conférence Internationale sur la Phénylcétonurie (PCU). Cette édition sera organisée par l’Association Marocaine pour la Santé de l’Enfant et de la Mère (AMSEM), la HMEMSA (Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America), SOS PKU MAROC, et l'American Moroccan Competencies Network, avec le soutien de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM). L'objectif de cette initiative est de promouvoir la santé des personnes atteintes de PCU à travers l'éducation, la sensibilisation, et le soutien à la recherche. La PCU, maladie rare héréditaire, engendre un retard psychomoteur et mental aux conséquences graves. En l'absence de traitement, une accumulation d'un acide aminé, la phénylalanine, provoque la destruction des cellules nerveuses du cerveau. Malheureusement, la seule alternative qui s’offre au malade est un régime alimentaire à base de produits diététiques à faible teneur en phénylalanine. Ces produits sont souvent inabordables ou non disponibles sur le marché. D'éminents spécialistes du Maroc, des États-Unis, du Canada, et d'Europe interviendront le 17 novembre lors d'une journée scientifique dédié à la PCU. La deuxième journée, dédiée au "PKU Family Camp", permettra aux familles, aux patients, et au corps médical d'échanger et de partager les bonnes pratiques au quotidien. Les patients bénéficieront de consultations assurées par des spécialistes. Quant aux familles, elles bénéficieront de soutien psychopédagogique. La PCU résulte d'un trouble du métabolisme de la phénylalanine, un acide aminé présent dans l'alimentation et normalement transformé en un autre acide aminé, la tyrosine. Les porteurs de PCU ont un déficit enzymatique qui empêche la transformation de la phénylalanine en tyrosine. Les nouveaux-nés, atteints de PCU développent progressivement un retard mental et psychomoteur avec des symptômes tels que convulsions, nausées, vomissements, éruption cutanée, hyperactivité, agressivité, automutilation, microcéphalie, et une odeur particulière due à un sous-produit de la phénylalanine. Le régime strict, nécessaire jusqu'à l'âge de 12 ans, exclut viandes, poissons, œufs, laitages, et féculents. Le coût élevé des produits diététiques spécifiques expose ces enfants à la malnutrition. Le dépistage néonatal, un geste rapide et salvateurqui se pratique le troisième jour à partir de quelques gouttes de sang, n'est malheureusement pas systématisé au Maroc. Des discussions sont en cours avec le ministère de la Santé pour la reconnaissance de la PCU comme affection de longue durée (ALD), le lancement d'un programme de dépistage néonatal, et la mise sur le marché des produits diététiques. Durant la conférence de Marrakech, des conventions de partenariat entre l’AMSEM et SOS PKU MAROC avec l’Alliance des Maladies Rares au Maroc seront signées.

Abderrahim Derraji - 13 novembre 2023 17:08
Soins de support en oncologie : quand le patient devient acteur de sa propre maladie

La ville de Rabat a abrité, les 10 et 11 novembre, la deuxième édition des Co-Days, une rencontre scientifique à laquelle ont pris part des experts nationaux et internationaux pour faire le point sur les dernières avancées en matière d'oncologie. Les orateurs qui ont pris part au premier panel programmé par l’association scientifique «Oncologie 16 novembre» ont commencé par rappeler les prévalences inquiétantes des différents cancers ainsi que l’apport des différentes thérapies qui ont permis de faire baisser le taux de mortalité du cancer.   Ces experts ont également mis en exergue l’apport des «soins de support» dont la place en oncologie n’est plus à démontrer. Souvent, quand on évoque le combat des patients contre le cancer, on pense aux traitements médicaux et à l’apport des nouvelles molécules. Mais, comme l’ont rappelé Dr Mounir Bachouchi et les experts de MASCC (Multi Association for Supportive Care in Cancer), les soins de support sont une approche holistique plaçant le patient et son bien-être au cœur du processus de guérison.   Les soins de support en oncologie vont bien au-delà de la simple gestion des symptômes physiques. Ils englobent une batterie d'interventions visant à soutenir les patients sur les plans psychologique, social et spirituel. Ces soins complémentaires, souvent méconnus, jouent un rôle déterminant dans l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la maladie cancéreuse. Sur le plan physique, les soins de support offrent un soulagement des effets secondaires des traitements, tels que la fatigue, la douleur et les nausées. Et comme les patients tolèrent mieux leurs traitements, ils deviennent plus observant vis-à-vis de leurs traitements.   Cependant, la véritable force des soins de support réside dans leur capacité à aborder les dimensions psychosociales du cancer. Un diagnostic de cancer entraîne souvent des bouleversements émotionnels profonds, des questions existentielles et des défis relationnels. Les professionnels des soins de support, comprenant psychologues, travailleurs sociaux et conseillers spirituels, sont des guides précieux pour aider les patients à traverser ces moments difficiles.   Les soins de support favorisent également le dialogue entre les patients, leurs proches et l'équipe soignante. Une meilleure communication permet une compréhension mutuelle des besoins et des attentes des uns et des autres. La mise en place de programmes éducatifs renforce la solidarité au sein de la communauté des patients, créant ainsi un réseau d'entraide et d'échange d'expériences. Les soins de support en oncologie ciblent le corps, l'esprit et l'âme. L'accompagnement spirituel, la méditation, et d'autres pratiques complémentaires permettent une meilleure résilience du patient face à sa maladie.    Les soins de support, qui sont à leurs balbutiements au Maroc, vont sans nul doute trouver la place qui leur sied en oncologie dans les années à venir, sachant que le Royaume a fait d’énormes progrès dans la prise en charge des cancers. Aussi, la création de la «Moroccan Association for Supportive Care in Cancer», une association dédiée au développement des soins de support au Maroc, et l’expérience des différentes associations comme Dar Zhor vont probablement y contribuer.

Abderrahim Derraji - 12 novembre 2023 18:35
Les laboratoires Laprophan s’offrent Amanys Pharma (ex-Saham Pharma)

Selon un article publié par l’«Infomediaire», les laboratoires Laprophan annoncent l’acquisition d’Amanys Pharma de SPE Capital et Proparco sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires requises. Toujours d’après le même article, par cette acquisition, «Laprophan et Amanys ambitionnent de former un groupe pharmaceutique diversifié au Maroc et en Afrique, construit autour de pôles spécialisés et complémentaires». Dr Farid Bennis, président-directeur général de Laprophan, se dit «convaincu que ce rapprochement entre deux acteurs pharmaceutiques présentant de véritables synergies permettra de mieux servir les intérêts des patients au Maroc et plus largement en Afrique». Quant au Dr Younous Elalamy, directeur général d’Amanys (Ex-Saham Pharma), a déclaré : «Nous sommes ravis de ce partenariat qui permettra d’assurer la poursuite du développement de notre groupe tout en exploitant les différentes complémentarités industrielles et commerciales existantes entre Amanys et Laprophan».

Abderrahim Derraji - 12 novembre 2023 18:29
Recrudescence de la syphilis chez les nourrissons aux États-Unis

Les autorités sanitaires américaines appellent à la mobilisation générale pour faire face à l'augmentation des cas de syphilis chez les nouveau-nés. En effet, en 10 ans, le nombre de nourrissons affectés par cette maladie contagieuse a été multiplié par 10 aux États-Unis. Selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), le nombre de nouveau-nés contaminés par cette affection a atteint 3.700 cas en 2022. Quand une femme enceinte est atteinte de syphilis, elle peut faire une fausse-couche. Cette maladie peut être à l’origine de la perte de la vue ou de l'ouïe, ou des malformations osseuses chez le nourrisson. Elle peut également entraîner la mort du nouveau-né. Pourtant, un simple dépistage et un traitement approprié suffiront à réduire les fausses-couches, les décès et les complications pouvant affecter le nourrisson. Selon Debra Houry, haute responsable au sein des CDC, les cas de syphilis augmentent «dans tous les groupes d'âge, y compris chez les femmes en âge de procréer et leurs partenaires sexuels». D’après les CDC : «Le manque de dépistages et de traitements est lié à une combinaison de facteurs individuels et systémiques». «Les barrières peuvent inclure un manque de couverture santé, le fait de vivre dans un désert médical ou de soins gynécologiques, des difficultés d'accès aux transports, des difficultés liées à la consommation de drogues, un logement instable, la pauvreté et le racisme», a précisé Laura Bachmann, responsable au sein de la branche des CDC dédiée à la prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Les CDC incitent les professionnels de santé à dépister, autant que possible, les femmes enceintes, y compris lors des consultations dans les services d’urgence ou dans le cadre des programmes liés à la consommation de drogue. Ils recommandent également de démarrer un traitement approprié dès que le test rapide est positif chez une femme enceinte.  

Abderrahim Derraji - 12 novembre 2023 18:27
Un nouveau traitement de l’obésité obtient le feu vert de la FDA

La FDA (Food and Drug Administration) a accordé le mercredi dernier l’autorisation de mise sur le marché (AMM) à un nouveau traitement de l’obésité très attendu aux États-Unis. Ce nouveau traitement, développé par le groupe américain Eli Lilly, est baptisé Zepbound. Il est administré par voie injectable une fois par semaine. Ce nouveau médicament est à base de tirzépatide comme le Mounjaro, un traitement approuvé dans la prise en charge du diabète et qui fait l’objet d’un usage hors AMM par certains médecins pour la perte de poids. Le Zepbound est désormais autorisé pour les personnes obèses, mais aussi pour celles en surpoids et souffrant, dans le même temps, d'un problème de santé lié (diabète de type 2, haut taux de cholestérol, ou hypertension). Son usage doit être associé avec de l'exercice et un régime alimentaire peu calorique, précise la FDA. L'agence américaine avertit, cependant, contre les effets secondaires possibles : nausée, vomissements, constipations, douleurs abdominales... Le prix de vente de ce nouveau médicament a été fixé par Eli Lilly à 1.060 dollars par mois (10.815 DH). Ce prix élevé limitera l’accès à ce traitement, d’autant plus que les médicaments contre l'obésité ne sont généralement pas remboursés par les assurances santé aux États-Unis. Tirzépatide fait partie des analogues du GLP-1, une hormone gastro-intestinale (GLP-1) qui agit sur les récepteurs qui interviennent dans la régulation de l'appétit. Les analogues du GLP-1 pourraient d’après JP Morgan, représenter un marché à 140 milliards de dollars d'ici 2032. Ce marché sera dominé par Eli Lilly et Novo Nordisk. On assiste à un engouement sans précédent pour les analogues du GLP-1, ce qui laisse présager un usage chez des sujets non obèses pour perdre quelques kilos. Or, pour ces personnes, les risques associés à ces médicaments ne peuvent être contre-balancés par les bénéfices gagnés pour la santé des personnes obèses. Des experts indiquent également que ces traitements doivent être administrés sur le long voire le très long terme, sous peine de voir les patients reprendre le poids perdu.

Abderrahim Derraji - 12 novembre 2023 18:22