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SANOFI

Najla Cherif Hamdi nommée PDG de Sanofi Maroc. Abderrahim DERRAJI - 26 juillet 2024 18:39
Najla Cherif Hamdi nommée PDG de Sanofi Maroc.

Dans un communiqué du 25 juillet 2024. Sanofi annonce la nomination de Najla Cherif Hamdi en tant que Présidente Directrice Générale de Sanofi Maroc. Basée à Casablanca, elle a pris ses fonctions le 15 juillet 2024 et supervise également les activités de Sanofi Pharma en Tunisie et en Libye. Elle succède à Adrien Delamare-Deboutteville, maintenant Pharma General Manager Africa basé au Caire.

Najla Cherif Hamdi est diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis et a acquis de l’expérience dans divers secteurs comme les ressources humaines, la qualité, les affaires publiques et le Market Access au sein d'entreprises multinationales telles qu'Air Liquide, Orange, et UFI Group, en Tunisie et à l’étranger. La nouvelle PDG de Sanofi Maroc a rejoint Sanofi en 2013 en tant que Directrice des Ressources Humaines pour le Maroc, la Tunisie et la Libye, puis a été nommée Country Chair pour la Tunisie et la Libye en 2019.
 

Elle est également Présidente du Sephire (Syndicat des Entreprises Pharmaceutiques Innovantes et de Recherche basées en Tunisie) et membre du conseil d’administration de la Chambre de Commerce Franco-Libyenne. Najla Cherif Hamdi est mariée et mère de deux enfants.

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Fortes chaleurs

Beni Mellal : les fortes chaleurs ont fait 21 victimes en 24 heures Abderrahim DERRAJI - 25 juillet 2024 18:13
Beni Mellal : les fortes chaleurs ont fait 21 victimes en 24 heures

Une nouvelle vague de chaleur dévastatrice a frappé le Maroc, causant la mort de plus de vingt personnes au cours des dernières 24 heures, selon les autorités sanitaires. Le ministère de la Santé a rapporté que vingt-et-une personnes ont succombé à Beni Mellal, sous l'effet de températures atteignant jusqu'à 48°C, exacerbées par une sécheresse persistante qui sévit depuis six ans.
 

La majorité des victimes étaient des personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques, dont l'état de santé s'est détérioré rapidement en raison des conditions météorologiques extrêmes. La Direction régionale de Santé a souligné que les températures élevées ont directement contribué à ces décès tragiques.
 

Cette vague de chaleur survient dans un contexte où le Maroc a déjà enregistré des records de chaleur inhabituels pendant l'hiver, avec des températures dépassant les normales saisonnières, notamment en janvier où certaines régions ont atteint près de 37°C. Cette augmentation des températures menace gravement l'agriculture, pilier économique du pays, ainsi que les réserves d'eau des barrages, dont l'évaporation quotidienne a déjà atteint des niveaux alarmants.
 

Le Maroc fait face à une réalité de plus en plus marquée par les effets du changement climatique, qui se traduisent par des événements météorologiques extrêmes plus fréquents, intenses et prolongés, tels que les vagues de chaleur et les inondations. En août 2023, le pays avait déjà battu son record national de température maximale à Agadir avec 50,4°C, illustrant la gravité et l'urgence de la situation climatique actuelle.

Cette crise met en lumière la nécessité pour le Maroc et d'autres nations de la région de renforcer leurs stratégies d'adaptation au changement climatique, tout en prenant des mesures urgentes pour protéger les populations les plus vulnérables face à de telles conditions météorologiques extrêmes.

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IMMUGLO® 5% et V-IMMUNE® 5%

Alerte concernant les produits à base d'immunoglobulines IMMUGLO® 5% et V-IMMUNE® 5% Abderrahim DERRAJI - 24 juillet 2024 17:05
Alerte concernant les produits à base d'immunoglobulines IMMUGLO® 5% et V-IMMUNE® 5%

Dans le cadre de la surveillance des effets indésirables liés aux médicaments, le système national de pharmacovigilance a détecté une augmentation de la fréquence des effets indésirables de type immunitaire signalés lors de l'utilisation des immunoglobulines humaines normales IMMUGLO® 5% et V-IMMUNE® 5%.
 

En réponse à cette information et conformément à l'avis émis par la Commission Nationale de Pharmacovigilance du 12 juin 2024, les mesures de précaution suivantes ont été prises :

• Suspension temporaire d'IMMUGLO5% : L'utilisation du médicament IMMUGLO5% est temporairement suspendue par mesure de précaution.

 

• Poursuite du traitement avec V-IMMUNE 5% : Le traitement avec le médicament V-IMMUNE 5% se poursuivra pour les patients déjà sous traitement.

 

• Investigations approfondies : Des investigations approfondies seront menées pour déterminer les causes réelles de l'augmentation des effets indésirables signalés avec les deux médicaments IMMUGLO5% et V-IMMUNE 5%.

 

Source : lien 

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COQUELUCHE

Le nombre de cas de coqueluche augmente d'une manière exponentielle en France Abderrahim DERRAJI - 23 juillet 2024 21:36
Le nombre de cas de coqueluche augmente d'une manière exponentielle en France

Les cas de coqueluche ont fortement augmenté en France en 2024 avec près de 6 000 nouveaux cas, dont plus de 3 000 en mai, contre 496 cas en 2023. Le Centre national de référence de l'Institut Pasteur souligne une vigilance accrue face à deux souches résistantes aux antibiotiques identifiées en France. Avec 5 854 cas recensés depuis le début de l'année, c'est près de 12 fois plus que les 495 cas notifiés en 2023. En comparaison, seulement 67 cas ont été enregistrés en 2022 et 34 en 2021. Cette recrudescence, bien que cyclique (3 à 5 ans), est particulièrement intense cette année, probablement en raison d'une immunité affaiblie après la pandémie de Covid-19 et les gestes barrières.
 

En 2017, 3 354 cas avaient été comptabilisés, ce qui était déjà un chiffre élevé par rapport à 2024. Les enfants et nourrissons sont les plus vulnérables, pouvant développer des complications graves telles que des pneumonies ou des affections neurologiques. Plusieurs cas graves ont été observés chez des nourrissons, nécessitant des soins en réanimation. Les macrolides, antibiotiques de choix, ne suffisent plus à traiter deux souches résistantes identifiées en février et avril 2024, une situation jusque-là rare en dehors de l'Asie.
 

Le Centre national de référence appelle à une surveillance rigoureuse, un diagnostic précis et une gestion efficace des patients et de leurs contacts. La notification des cas groupés aux Agences Régionales de Santé et la mise en place de mesures préventives sont cruciales.
 

La coqueluche est une maladie causée par Bordetella pertussis, extrêmement contagieuse, une personne infectée pouvant en contaminer 15 autres par voie aérienne. En France, le vaccin est obligatoire pour les nourrissons depuis 2018. La transmission se fait souvent des adultes ou adolescents non revaccinés vers les nourrissons non encore vaccinés. Le schéma vaccinal comprend des injections à deux et quatre mois, avec des rappels à 11 mois, 6 ans, entre 11 et 13 ans, et à 25 ans pour les adultes jusqu'à 39 ans s'ils n'ont pas été revaccinés.
 

La Haute Autorité de santé recommande également la vaccination des femmes enceintes à partir du deuxième trimestre pour protéger les nouveau-nés par les anticorps maternels. Les symptômes de la coqueluche incluent une toux persistante de plus de 7 jours, des quintes de toux avec des difficultés respiratoires, et parfois des vomissements. Chez les nourrissons, des apnées, bradycardies et cyanoses peuvent survenir. Chez les adolescents et adultes, une recrudescence nocturne est observée. Le diagnostic se fait par des examens biologiques, et le traitement repose sur les antibiotiques macrolides, prescrits également aux proches non revaccinés dans les cinq dernières années.
 

La tendance à l'augmentation des cas est similaire dans plusieurs pays européens, notamment en Croatie, au Danemark et au Royaume-Uni. Chaque année, la coqueluche cause environ 40 millions de cas et 300 000 décès dans le monde.

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EXERCICE ILLÉGAL DE LA PHARMACIE

Marrakech : La Confédération des Syndicats des Pharmaciens et le Ministère de la Santé mettent fin à l’exercice illégal de la pharmacie pratiqué par une association de diabétiques Abderrahim DERRAJI - 17 juillet 2024 17:15
Marrakech : La Confédération des Syndicats des Pharmaciens et le Ministère de la Santé mettent fin à l’exercice illégal de la pharmacie pratiqué par une association de diabétiques

Une fois de plus, la vigilance de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a permis de mettre à nu les dérives de certaines associations de malades qui font fi des textes de loi régissant le stockage et la délivrance des médicaments et autres produits de santé. Cette fois-ci, il s’agit d’une association de malades opérant dans la ville de Marrakech.
 

«Grâce aux efforts conjoints de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, du Syndicat des pharmaciens unis de Marrakech (SPUM) et du ministère de la Santé et de la Protection sociale, sous la supervision du Procureur Général du Roi près le Tribunal de Première instance de Marrakech, la police judiciaire, accompagnée des pharmaciens inspecteurs, a réussi ce mardi 16 juillet 2024, à faire une descente au siège de l'Association des diabétiques de Marrakech et à saisir d'importantes quantités de médicaments et de produits de santé», a déclaré la CSPM dans un communiqué du 17 juillet 2024.

 

Selon le même communiqué, la liste des articles saisis comprenait des dispositifs médicaux stériles et non stériles, des réactifs utilisés pour le diagnostic, ainsi que des quantités importantes de médicaments thermolabiles nécessitant une conservation entre 2 et 8°C, comme l'insuline. Une partie de ces médicaments provenait de l'étranger et ne disposant pas d'une Autorisation de mise sur le marché du ministère de la Santé et de la Protection sociale. De plus, une grande partie de ces médicaments sont périmés.

 

La CSPM indique également dans sa déclaration que l'association en question a exercé illégalement, durant de nombreuses années, la profession de pharmacien, ignorant les lois régissant ce domaine, notamment la loi 17-04 relative au Code des médicaments et de la pharmacie. Ladite association stockait et commercialisait des médicaments et des produits de santé et commettait de nombreuses infractions, notamment le remplissage illégal de dossiers de remboursement de maladie en utilisant le cachet des pharmacies, trompant ainsi les caisses d'assurance, en particulier la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

 

Cette opération fait suite à une plainte déposée par la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc et le Syndicat des pharmaciens unis de Marrakech (SPUM) auprès du ministre de la Santé et de la Protection sociale. Elle s'inscrit dans le cadre de la vigilance continue de la Confédération afin de traquer tous les dépassements pouvant nuire aux pharmaciens, à la profession pharmaceutique et aux malades.

 

Dans sa déclaration, la CSPM remercie le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, pour sa fructueuse coopération, ainsi que les inspecteurs de la Direction des médicaments et de la pharmacie pour leurs efforts. La CSPM a conclu sa déclaration en exhortant tous les intervenants à conjuguer leurs efforts pour garantir le respect du circuit de distribution des médicaments et des produits de santé. Dans le cas contraire, ces dépassements pourraient nuire gravement aux usagers des produits de santé.

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Autres articles

Les niveaux de vaccination infantile dans le monde deviennent inquiétants

Selon des données de l'OMS et de l'UNICEF, la couverture vaccinale infantile mondiale en 2023 a stagné, privant 2,7 millions d'enfants supplémentaires de vaccins essentiels par rapport à 2019. Le pourcentage d'enfants ayant reçu trois doses de vaccin DTC (Diphtérie, tétanos, coqueluche) est resté à 84%, tandis que le nombre d'enfants n'ayant reçu aucune dose a augmenté à 14,5 millions. Plus de la moitié des enfants non vaccinés vivent dans des pays en situation de fragilité, de conflit ou de vulnérabilité. Environ 6,5 millions d'enfants n'ont pas reçu la troisième dose du vaccin DTC.   Les taux de vaccination contre la rougeole sont également préoccupants, avec 35 millions d'enfants non ou partiellement protégés. En 2023, seuls 83% des enfants ont reçu la première dose de vaccin contre la rougeole, et 74% ont reçu la deuxième dose, bien en dessous des 95% nécessaires pour prévenir les épidémies. Au cours des cinq dernières années, 103 pays ont été touchés par des épidémies de rougeole en raison de faibles taux de vaccination.   Cependant, des progrès ont été réalisés dans la couverture du vaccin anti-HPV, avec une augmentation de 20% à 27% des adolescentes ayant reçu au moins une dose en 2023. Cette hausse est due à l'introduction du vaccin dans les pays soutenus par Gavi, comme le Bangladesh, l'Indonésie et le Nigéria. Malgré cela, la couverture vaccinale anti-HPV reste bien en deçà de l'objectif de 90% nécessaire pour éliminer le cancer du col de l'utérus. Un sondage UNICEF a révélé que 75% des jeunes ignorent l'existence du HPV, soulignant la nécessité d'améliorer l'accès au vaccin et à la sensibilisation.   Pour atteindre les objectifs de couverture vaccinale de 90% et réduire à moins de 6,5 millions d'enfants «zéro dose» d'ici 2030, le Conseil de partenariat du Programme pour la vaccination exhorte les pays à investir dans l'innovation et à intensifier la collaboration. Il recommande également de renforcer le leadership national pour améliorer la vaccination de routine, soutenir les programmes de soins de santé primaires intégrés avec un soutien politique fort, le leadership communautaire et un financement durable.

Abderrahim DERRAJI - 16 juillet 2024 19:21
L’ANSM procède à des suspensions d'AMM de certains médicaments dont les études de bioéquivalence ont été réalisées par la société indienne Synapse Labs.

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM - France) prend des mesures concernant certains médicaments dont les études de bioéquivalence ont été réalisées par la société indienne Synapse Labs. En application des dispositions du Code de la santé publique et conformément à la décision de la Commission européenne du 24 mai 2024, l'ANSM suspend les AMM de 7 médicaments en France à compter du 3 juillet 2024. Sept médicaments sont concernés par cette mesure  : Olanzapine Arrow 5 mg comprimé, Olanzapine Arrow 7.5 mg comprimé, Olanzapine Arrow 10 mg comprimé, Nevirapine Arrow LP 400 mg, comprimé à libération prolongée, Metformine Almus 500 mg, comprimé pelliculé et Tramadol Almus 50 mg, gélule. L’ANSM procède à un rappel des lots présents dans les pharmacies à compter du 3 juillet 2024. Cependant, l'ANSM indique n'y  qu’il n’ y a pas de risque identifié de ruptures de stock et que plusieurs médicaments comparables peuvent être utilisés comme alternative. Compte tenu de leur importance pour la continuité des soins des patients et l’absence d’alternatives thérapeutiques , l'ANSM accorde un report de suspension d'AMM de 24 mois pour 41  autres médicaments en attendant de nouvelles études de bioéquivalence   (lien).   Par ailleurs, l'évaluation des nouvelles études de bioéquivalence a permis à l'ANSM de ne pas suspendre les AMM de 22 autres médicaments (Lien).  Source : ANSM

Abderrahim DERRAJI - 14 juillet 2024 09:52
Approbation d'un projet de décret portant création de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé

Le Conseil de gouvernement a approuvé, jeudi dernier à Rabat, le projet de décret n° 2.23.1055 portant application des dispositions de la loi n° 10.22 relative à la création de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé.   Le ministre chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustafa Baitas, a déclaré lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement que ce projet de décret présenté par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, vise à confier la tutelle de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé à l'autorité gouvernementale chargée de la santé.   Ce projet de décret, s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Directives Royales visant la refonte du système national de santé et la concrétisation des dispositions de la loi n° 10.22 précitée, a ajouté le ministre. Le projet de décret définit les missions de l'Agence, notamment la réglementation, l'autorisation de mise sur le marché, le contrôle de la qualité, la surveillance des effets indésirables et la communication sur les risques liés aux médicaments et aux produits de santé.   L'Agence sera également chargée de la promotion de la recherche et du développement dans le domaine du médicament et des produits de santé.   La création de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé est une étape importante dans la mise en place d'un système national de santé performant et répondant aux besoins des citoyens marocains.   Elle permettra de renforcer la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé sur le marché marocain.

Abderrahim DERRAJI - 14 juillet 2024 09:11
Sanaa Sayaghe élue présidente du LEMM

L'Assemblée Générale Ordinaire (AGO) annuelle de l’association professionnelle LEMM (Les Entreprises du Médicament au Maroc) s'est tenue le jeudi 27 juin 2024 à Casablanca. Le nouveau bureau exécutif élu est composé à la fois de nouveaux membres et d'anciens membres reconduits. Sanaa Sayagh, représentante du Laboratoire Roche, a été élue présidente du LEMM. Les autres membres du bureau exécutif nouvellement élu sont: Vice-Présidents : AstraZeneca, représenté par Amine SEKHRI, Bayer, représenté par Anas ZIATI et Merck Sharp & Dohme (MSD)  représenté par El Mehdi Rakhi Secrétaire Général : Sanofi, représenté par Adrien Delamare-Deboutville Trésorier : Janssen, représenté par Mehdi Seqat Fadela BENJELLOUN a été reconduite en tant que Directrice exécutive du LEMM. Selons le communiqué du LEMM, ses membres représentent environ 60% du chiffre d'affaires du secteur pharmaceutique au Maroc. Ils fabriquent localement 78% des produits pharmaceutiques qu'ils commercialisent et les laboratoires membres du LEMM exportent également des médicaments et des produits de santé marocains vers l'Europe, l'Asie et l'Afrique. L'AGO a également été l'occasion de discuter des défis auxquels le secteur pharmaceutique marocain est confronté, tels que la concurrence des génériques et la pression sur les prix.Les membres de LEMM ont réaffirmé leur engagement à travailler avec les autorités marocaines pour relever ces défis et faire du Maroc un leader régional dans le domaine de la santé.   «Je suis honorée et fière de la confiance témoignée par les membres de l’association à mon égard. Tous ensemble, nous continuerons à soutenir les grands projets structurants pour l’intérêt du pays et du patient/citoyen en renforçant notre engagement envers le développement sain et durable du secteur de la santé au Maroc. Le nouveau Bureau s’inscrit dans la lignée de son prédécesseur, que nous remercions vivement pour toutes les réalisations enregistrées, pour promouvoir une médecine moderne accessible équitablement à tous, » affirme Sanaa Sayagh, la présidente nouvellement élue.      

Abderrahim DERRAJI - 12 juillet 2024 11:59
France : La prolifération des opioïdes de synthèse Inquiète les autorités sanitaires

L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) lance une nouvelle alerte concernant la propagation rapide des opioïdes de synthèse, particulièrement les nitazènes, qui sont désormais inscrites sur la liste des stupéfiants. Ces opioïdes constituent un défi croissant pour la santé publique.   Les opioïdes de synthèse se répandent à une vitesse alarmante, échappant souvent aux contrôles habituels. Leur présence accrue sur le marché illégal a conduit à une augmentation des cas de dépendance et d'overdose. Les autorités de santé soulignent que cette nouvelle classe d'opioïdes est encore plus nocive que les précédentes.   Face à cette menace, les autorités ont pris des mesures drastiques en inscrivant ces nouvelles substances sur la liste des stupéfiants. Cette classification vise à renforcer la surveillance et à intensifier les contrôles, tant au niveau des points de vente que des circuits de distribution.   Les nouveaux opioïdes de synthèse présentent des risques élevés de dépendance et de surdosage, avec des conséquences potentiellement fatales. Les experts en santé publique s'inquiètent de l'impact de cette propagation sur la société, notamment en ce qui concerne la surcharge des services d'urgence et les coûts de traitement pour les personnes affectées.   Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue de la part des professionnels de santé et du grand public. Les médecins et les pharmaciens doivent être particulièrement attentifs aux prescriptions d'opioïdes et sensibiliser leurs patients aux dangers de ces substances.   La montée en puissance de ces opioïdes de synthèse nécessite une réponse rapide et coordonnée pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires ne peuvent faire l’économie d’une surveillance accrue et de mettre en œuvre les mesures appropriées pour faire face à cette menace grandissante.

Abderrahim DERRAJI - 09 juillet 2024 12:22
Pas d’ordonnance, pas de cyproheptadine !

Dans un point d’information(1) du 26 juin 2024, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM – France) a annoncé qu’à compter du 10 juillet 2024, la délivrance des médicaments à base de cyproheptadine nécessitera une ordonnance. Cette décision est justifiée par le détournement de cette molécule, utilisée pour la prise de poids à des fins esthétiques.   La cyproheptadine, commercialisée sous le nom de «Periactine 4 mg», est un antihistaminique de première génération mis sur le marché français depuis les années 1960 par le laboratoire Teofarma. Elle est indiquée pour les adultes et pour les enfants de plus de 6 ans dans le traitement des symptômes allergiques tels que la rhinite, la conjonctivite ou encore l’urticaire.   Jusqu’en 1994, cet antihistaminique était également utilisé en France pour stimuler l’appétit chez les patients souffrant d’une diminution de l’appétit accompagnée d’une perte de poids. Cette indication a été retirée en raison d’une évaluation insuffisante de la balance bénéfices/risques.   Avant toute utilisation de la cyproheptadine, il est crucial d’évaluer la balance bénéfices/risques en tenant compte de l’existence d’autres alternatives thérapeutiques et des effets indésirables potentiels, tels que la somnolence, la baisse de la vigilance, la rétention d'urine, la constipation, les palpitations cardiaques ou la mydriase.   En classant la cyproheptadine en Liste I, l’ANSM a pris en compte la recommandation(2) de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT), qui avait demandé l’année dernière la réévaluation de la balance bénéfices/risques de cette molécule en vue de retirer son autorisation de mise sur le marché ou, au minimum, de l’inscrire sur une liste de médicaments à prescription obligatoire. Cette décision vise à mettre fin au mésusage promu par certaines influenceuses vantant les mérites d’une silhouette en sablier sans se soucier des risques associés.   Au Maroc, une circulaire du ministère de la Santé en 2004 avait rappelé aux professionnels de santé que l’indication de la cyproheptadine devait être limitée aux seuls cas d’allergie. Cependant, cette mesure n’a pas eu l’effet escompté. La Periactine® et ses génériques continuent à être largement utilisés comme orexigènes. Comme indiqué dans le numéro 685 de «Pharmanews», 13,8 millions de boîtes de cyproheptadine, seule ou associée, ont été vendues en 2022, représentant un chiffre d’affaires d’environ 248,5 millions de dirhams. Ce chiffre ne prend pas en considération les compléments alimentaires utilisés à des fins similaires.   Huit médicaments à base de cyproheptadine et dix-neuf présentations(3) sont commercialisés au Maroc. Le mésusage de cette molécule remonte à bien avant l’apparition des réseaux sociaux. On espère que la balance bénéfices/risques sera réévaluée par de véritables experts pour prendre la décision la plus appropriée et éviter les abus actuels de la cyproheptadine.   Sources : (1) Point d’information de l’ANSM : Lien (2) Communiqué de la SFPT : Lien (3) Spécialité à base de cyproheptadine commercialisé au Maroc : Lien  

Abderrahim DERRAJI - 01 juillet 2024 23:39
Les effets neuropsychiatriques du montélukast inquiètent

L’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé du Royaume-Uni (MHRA) a annoncé un réexamen des risques neuropsychiatriques associés à l’utilisation du montélukast, un médicament contre l’asthme, après avoir identifié de nouvelles préoccupations. Cette réévaluation porte sur de nouvelles données concernant ces risques, la méconnaissance des effets secondaires par les patients, les aidants et les cliniciens, ainsi que la nécessité éventuelle de mesures réglementaires supplémentaires.   Le montélukast, vendu sous le nom de Singulair®, avait déjà fait l’objet d’une alerte de pharmacovigilance en 2019. La MHRA avait alors averti les prescripteurs d’être attentifs aux réactions neuropsychiatriques et de bien peser les bénéfices et les risques de poursuivre le traitement en cas de survenue de ces réactions. Cette alerte faisait suite à un examen de l’Agence européenne des médicaments, qui avait noté des cas de reconnaissance tardive de ces réactions comme des effets indésirables possibles du médicament.   En 2020, l'ANSM a également rappelé aux professionnels de santé ce risque. Une étude de l'Université d'Oxford en 2022 a montré une augmentation de 11% du risque de diagnostics neuropsychiatriques incidents sous montélukast, avec des symptômes disparaissant parfois à l'arrêt du traitement, mais réapparaissant à la reprise du médicament.   Les familles de patients se sont plaintes de ne pas avoir été correctement informées des risques, certains enfants ayant subi des effets secondaires graves tels que des terreurs nocturnes, des dépressions, et dans de rares cas, des hallucinations ou un comportement suicidaire.  Aux États-Unis, la FDA a exigé depuis 2020 un avertissement de sécurité sous forme d’un encadré noir sur les effets graves sur la santé mentale, y compris les pensées et actes suicidaires. Un groupe d’action au Royaume-Uni, représentant près de 3.500 familles, a fait campagne pour des avertissements plus visibles et un soutien aux personnes affectées. Ce groupe inclut des parents dont le fils s’est suicidé à 14 ans alors qu’il prenait ce médicament, et qui demandent la réouverture de l’enquête. D’autres parents ont rapporté des comportements dangereux et autodestructeurs chez les personnes sous montélukast.   Alison Cave, responsable en chef de la sécurité à la MHRA, a souligné l’importance de l’écoute des patients et de leurs expériences dans les évaluations et décisions de l’agence. Elle a encouragé les signalements de réactions indésirables via le Programme de carte jaune, qui a reçu un nombre record de 143 rapports d’affections psychiatriques associées au médicament en 2023. Depuis 1998, le programme a recensé 3.274 rapports de réactions indésirables, dont 1.876 graves, avec 25 décès.     Anna Murphy, pharmacienne consultante en santé respiratoire, a conseillé d’administrer le montélukast en essai de 4 à 6 semaines et de ne le poursuivre que si les bénéfices l’emportent sur les risques. Elle a noté que certains phénotypes d’asthme semblaient particulièrement sensibles au médicament. L’alerte de 2019 recommandait également de surveiller les nouveaux symptômes neuropsychiatriques comme les troubles de l’élocution et les symptômes obsessionnels compulsifs. Une demande de liberté d’information en 2022 a révélé que le montélukast était la deuxième cause médicamenteuse la plus fréquemment signalée de troubles obsessionnels-compulsifs.

Abderrahim DERRAJI - 01 juillet 2024 23:33
Les étudiants en médecine boycottent massivement les examens

La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie (CNEMEP) a récemment annoncé un taux d’absentéisme record lors des examens du second semestre de l’année universitaire en cours. Selon cette commission, 94% des étudiants en médecine ont boycotté les épreuves qui ont démarré le mercredi 26 juin, en réponse à un appel au boycott lancé par la CNEMEP.   Un sondage effectué à l’échelle nationale par cette commission avait révélé que plus de 90% des étudiants soutenaient l’initiative de boycotter les examens. Cet appel faisait suite aux résultats des assemblées générales et du vote national, où une large majorité d’étudiants avaient exprimé leur volonté de poursuivre le boycott. Cette décision collective visait à protester contre les décisions jugées arbitraires du gouvernement, qui n’avaient pas été annulées, et contre les tentatives de chantage envers les étudiants.   Dans un communiqué, la CNEMEP a précisé que la récente proposition du gouvernement ne répondait pas aux attentes des étudiants. La commission a dénoncé le maintien injustifié des dates d’examen décidées unilatéralement, malgré l’absence de conditions pédagogiques adéquates pour la tenue des épreuves. Elle a également salué l’engagement des étudiants et leur «esprit militant», qualifiant la première journée du boycott de succès.   Ce mouvement de boycott massif a été observé dans toutes les facultés de médecine et de pharmacie publiques du Maroc. Cette session d’examen était la quatrième programmée cette année universitaire, et toutes ont été boycottées par les étudiants. En signe de leur engagement, de nombreux étudiants grévistes se sont rendus dans les centres de transfusion sanguine à travers le pays pour donner leur sang. Ils ont également participé à des campagnes de nettoyage des plages et des jardins publics, montrant ainsi leur volonté de contribuer positivement à la société malgré le boycott.   La commission a également exprimé sa gratitude envers les familles des étudiants pour leur soutien moral et matériel. Les parents ont joué un rôle crucial dans la mobilisation, en soutenant les actions de leurs enfants et en participant activement aux initiatives de protestation. En parallèle, les étudiants ont lancé un appel au gouvernement pour qu’il cesse les pratiques restrictives et assume sa responsabilité politique dans la gestion de la crise. Ils ont averti que la persistance du gouvernement dans son obstination pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’année universitaire en cours. La CNEMEP a exhorté le gouvernement à répondre positivement aux demandes des étudiants et à résoudre rapidement la crise par un dialogue sérieux et responsable, afin d’éviter le scénario redouté d’une année blanche.   De son côté, le gouvernement a rejeté la responsabilité de la situation sur les étudiants. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rappelé aux étudiants leur responsabilité envers la société. Lors d’une intervention au «Café Citoyen», M. Akhannouch a souligné que la réforme de l’enseignement avançait et a rappelé la «responsabilité citoyenne des étudiants en médecine». Il a insisté sur le fait que le pays avait besoin de futurs médecins, soulignant que ces étudiants seraient demain les médecins de la nation.   En conclusion, le boycott des examens par les étudiants en médecine au Maroc, soutenu par une majorité écrasante, reflète une crise profonde entre les étudiants et le gouvernement. La situation exige une réponse rapide et appropriée pour éviter de compromettre l’année universitaire et l’avenir de milliers d’étudiants. Le dialogue reste la voie privilégiée pour trouver une solution durable à cette impasse.

Abderrahim DERRAJI - 01 juillet 2024 23:31
L'UE autorise le premier vaccin contre le chikungunya

La Commission européenne a approuvé, vendredi dernier, le premier vaccin contre le chikungunya, une maladie virale transmise principalement par le moustique tigre, dont la propagation pourrait être amplifiée par le dérèglement climatique.   L'Agence européenne des médicaments (EMA) avait déjà donné son aval fin mai, suite à un avertissement du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Ce dernier avait signalé la présence dans plusieurs pays de l’Union européenne (UE) de moustiques capables de transmettre le chikungunya, ainsi que d'autres maladies telles que le virus Zika, la dengue et la fièvre jaune.   Développé par le laboratoire Valneva Autriche, le vaccin, nommé Ixchiq, est administré en une seule dose. Ce vaccin, réservé aux adultes de plus de 18 ans, entraîne la production d'anticorps neutralisants 28 jours après son administration, offrant une protection de six mois.   «Bien que le chikungunya ne soit pas endémique dans l'UE, les effets du changement climatique ont entraîné une présence accrue des moustiques transmettant des maladies graves en Europe», a déclaré la Commission dans un communiqué. Tous les États membres de l'UE ont approuvé ce nouveau vaccin après l'évaluation de l'EMA. En parallèle, la Commission européenne a annoncé un financement de 500.000 euros pour un projet de stérilisation d'une espèce spécifique de moustiques à Chypre, seul pays de l'UE où cette espèce est présente. Le chikungunya se propage principalement dans les régions tropicales et subtropicales. Les symptômes de l'infection sont similaires à ceux de la dengue et du virus Zika, provoquant une forte fièvre et des douleurs articulaires souvent invalidantes. Le nom «chikungunya» signifie «maladie de l'homme courbé» en kimakonde, une langue parlée en Tanzanie et au Mozambique, en référence aux douleurs articulaires sévères ressenties par les patients. Actuellement, il n'existe pas de traitement spécifique contre le chikungunya, rendant la prévention par la vaccination essentielle. Le développement et la mise sur le marché d'Ixchiq représentent une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie.   La Commission européenne espère que ce vaccin contribuera à réduire l'impact du chikungunya en Europe, particulièrement dans un contexte de changement climatique qui favorise la propagation des moustiques vecteurs de maladies. Le projet de stérilisation des moustiques à Chypre vise également à réduire les populations de moustiques et à prévenir la transmission de maladies graves. La coopération entre les agences de santé, les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques est cruciale pour le développement et la mise en œuvre de solutions efficaces. La Commission européenne continuera de soutenir des initiatives similaires pour protéger la santé publique en Europe face aux menaces posées par les maladies transmises par les moustiques. En conclusion, l'autorisation du vaccin Ixchiq par la Commission européenne marque une étape importante dans la lutte contre le chikungunya. Les efforts conjoints des autorités sanitaires et des scientifiques permettront de mieux protéger la population européenne contre cette maladie émergente.

Abderrahim DERRAJI - 01 juillet 2024 23:26
Le Groupe Laprophan Acquiert Botanic Pharma

Le Groupe Laprophan a annoncé l'acquisition de Botanic Pharma, une entreprise spécialisée dans les compléments alimentaires naturels. Cette acquisition marque une nouvelle étape significative dans la stratégie de croissance de Laprophan. En intégrant Botanic Pharma, le Groupe Laprophan renforce sa position dans le secteur de la santé. Cette expansion permet également au Groupe d'élargir son portefeuille de produits sur les marchés européens et africains, augmentant ainsi sa capacité à exporter des produits de santé innovants et de haute qualité. L'acquisition de Botanic Pharma soutient également l'ambition de Laprophan de devenir un acteur majeur dans le domaine des compléments alimentaires, un secteur en pleine expansion mondiale. Le Groupe est déterminé à capitaliser sur cette croissance pour offrir de nouvelles solutions de santé naturelles et efficaces. Par ailleurs, Botanic Pharma a obtenu toutes les certifications nécessaires pour le développement de produits à base de cannabis au Maroc. Cette acquisition permet à Botanic Pharma d'accueillir les efforts de recherche et développement ainsi que les lignes de produits de Laprophan pour les compléments alimentaires à base de cannabis, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques. Reda Bennis, Vice-Président du Groupe Laprophan, a exprimé sa satisfaction quant à cette acquisition : «Nous sommes ravis à l'idée d'accueillir Botanic Pharma au sein du Groupe Laprophan. Cette acquisition renforce notre capacité à innover et à fournir des solutions de santé de pointe. Elle s'inscrit parfaitement dans notre mission d'améliorer la qualité de vie à travers des compléments alimentaires naturels de haute qualité.» Amine Tahiri Hassani, Pharmacien Fondateur de Botanic Pharma, a ajouté : «Rejoindre le Groupe Laprophan, pionnier de la R&D au Maroc, nous offre une formidable opportunité d'accélérer notre développement et d'innover encore davantage. Ensemble, nous allons créer une valeur ajoutée significative pour nos patients et nos partenaires. » Cette acquisition stratégique permet à Laprophan de renforcer sa position sur les marchés clés et d'accroître son potentiel d'innovation. Le Groupe envisage de tirer parti de l'expertise de Botanic Pharma en matière de compléments alimentaires naturels pour diversifier et enrichir son offre de produits. De plus, les efforts combinés des deux entreprises dans le domaine des produits à base de cannabis pourraient ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques, répondant ainsi à une demande croissante pour des solutions de santé naturelles et efficaces. L'acquisition de Botanic Pharma par le Groupe Laprophan représente une avancée significative dans la stratégie de croissance du Groupe. En renforçant sa présence sur les marchés européens et africains et en élargissant son portefeuille de produits, Laprophan se positionne comme un leader dans le secteur des compléments alimentaires naturels. Cette opération témoigne de l'engagement du Groupe à améliorer la qualité de vie de ses consommateurs grâce à des produits de santé innovants et de haute qualité.

Abderrahim DERRAJI - 26 juin 2024 10:46