D’après l’association Foodwatch «deux laits sur les huit achetés en France montrent une contamination inacceptable d’hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales, aussi appelés MOAH». Ces dérivés d’hydrocarbures «potentiellement cancérogènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens» se trouvent dans de nombreux emballages notamment dans les encres et les adhésifs. Cette association demande le rappel des laits en poudre pour bébés concernés et des engagements des deux géants de l’agroalimentaire à les faire disparaître à l’avenir. En réponse à cette association, Danone a affirmé dans un communiqué que les «contrôles réalisés ne mettent en évidence aucune trace détectable d'huiles minérales aromatiques» dans la référence de lait infantile incriminé par Foodwatch. «Nous n'utilisons pas de composé d'huiles minérales dans nos recettes. Nous contrôlons régulièrement leur éventuelle présence dans nos produits dans le cadre de nos plans de vigilance depuis plusieurs années», a ajouté le groupe Danone.   

Les autorités cambodgiennes viennent d’interdire à Ambrosia Labs, une entreprise américaine, d’acheter du lait à des mères habitants les quartiers pauvres de Phnom Penh. Le lait acheté par cette société à 64 centimes de dollars les 30 ml est ensuite congelé et revendu sur Internet 6 fois plus cher. « le Cambodge est pauvre et a des difficultés, mais pas au point de devoir vendre le lait maternel de ses mères» a déclaré le premier ministre Hun Sen. Ambrosia Labs a, de son coté,  assuré que les mères ne peuvent vendre leur lait avant d'avoir allaité leur enfant pendant les six mois suivant la naissance. L'Unicef s'est également félicitée de cette décision. «Le lait maternel peut être considéré comme un tissu humain, comme le sang notamment et sa commercialisation devrait être interdite», a déclaré Iman Morooka, porte-parole de l'Unicef au Cambodge.