Article N° 4584
RECHERCHE
Recherche scientifique: un projet commun pour l’Afrique du Nord
Imounachen Zitouni - 20 juillet 2015 16:07Le 11 juillet dernier, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ont signé une déclaration pour le renforcement du travail commun dans le domaine de la recherche scientifique.
L’accord signé à cette occasion prévoit le financement de projets de recherche dans les domaines d’intérêt commun, l’organisation d’ateliers scientifiques ainsi que des actions favorisant le réseautage des équipes de recherche des trois pays.
La santé fait partie des domaines prioritairement concernés par cet accord qui concerne également le domaine de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture et de l’alimentation.
Source : www.lavieeco.ma
D’autres articles similaires

Des chercheurs ont reconstitué un œsophage in vivo
Une équipe états-unienne vient de rendre public le résultat d'une intervention de reconstitution de l'œsophage, réalisée selon une technique totalement innovante. L'intervention, pratiquée chez un patient de 24 ans, faisait suite à la destruction de l'œsophage liée à un abcès médiastinal compliqué. L'œsophage présentait une interruption sur toute sa circonférence et sur environ 5 cm de hauteur avec communication entre l'hypopharynx et le médiastin.
La réparation n'a toutefois pas été très simple. Au cours d'une endoscopie, un stent en métal, de 18 mm de diamètre et 120 mm de long, auto-extensible, recouvert d'une membrane de polyuréthane, a été disposé de manière à rétablir la continuité entre les parties haute et basse de l'œsophage. Une matrice extra-cellulaire est venue ensuite recouvrir le stent et a été enduite de gel de plasma riche en plaquettes, préparé à partir du sang du patient. Mais 4 semaines plus tard, la migration du stent a obligé à ré-intervenir. Deux autres stents ont été disposés et alignés à la façon d'un télescope, pour améliorer l'ancrage. Le dispositif devait être enlevé 12 semaines après, mais finalement, le patient, estimant qu'il allait bien et craignant une sténose ou une fistule après le retrait, ne se présentera pas pour l'intervention. Il reviendra au bout de 3 ans, avec une dysphagie et des régurgitations, qui seront attribuées à un tissu granulomateux développé au contact du stent et obstruant la partie basse du stent distal. Les stents sont alors enlevés.
L'endoscopie réalisée 8 semaines plus tard confirme la reconstitution complète de la muqueuse œsophagienne, sans sténose ni fuites. Les biopsies de la muqueuse du néo-œsophage montrent un épithélium squameux stratifié, une paroi en 5 strates normale et la manométrie et l'impédancemétrie mettent en évidence une bonne mobilité péristaltique avec transit du bol alimentaire. Quatre ans après le retrait des stents, le patient peut manger normalement et se maintient à un poids normal.
Les auteurs précisent qu'ils n'ont utilisé que des matériaux disponibles commercialement au moment de l'intervention. Il s'agit d'une intervention de réparation réellement innovante, permettant la reconstitution de l'œsophage dans ses 3 dimensions, dans son milieu naturel in vivo, avec des techniques de régénération largement expérimentées chez l'animal.
La méthode devra être testée chez d'autres patients au cours d'essais de phase 1 et 2. Si les résultats sont au rendez-vous, cela pourrait avoir des conséquences capitales pour la prise en charge des patients après résection de l'œsophage.
En savoir plus
.jpg)
Une usine de poche pour fabriquer des médicaments
Des chercheurs du MIT (États-Unis) ont mis au point une machine hyper-compacte (pas plus grosse qu’un réfrigérateur) capable de produire 1 000 doses de médicaments en 24 heures. En quelques heures de reprogrammation, ses inventeurs assurent qu’ils peuvent passer d’un composant chimique à un autre.
Des solutions de lidocaïne, fluoxétine, diazépam ou diphénhydramine ont ainsi déjà été produites. Les objectifs de cette micro-production sur-mesure ? La fabrication de médicaments orphelins (trop coûteux à fabriquer à grande échelle), ou encore l’approvisionnement dans des régions reculées où le stockage est habituellement difficile.
Enfin, cette unité de fabrication pourrait être utile, un peu à la façon d’un groupe électrogène, en cas de défaillance d’une usine de fabrication ou venir en appui en cas d’épidémie nécessitant la production d’un grand nombre de médicaments.
En savoir plus

Servier et Novartis étendent leur collaboration dans la lutte contre le cancer
Le groupe pharmaceutique Servier vient d’annoncer que Novartis a levé une option afin d’étendre son accord de recherche et inclure ainsi des candidats-médicaments
anti-Mcl-1.
Mcl-1, qui fait partie des gènes les plus fréquemment amplifiés dans les cellules cancéreuses, est impliqué dans la survie de la cellule cancéreuse mais aucun inhibiteur sélectif et puissant n’a encore été développé.
En 2014, les deux groupes ont conclu un accord stratégique de collaboration mondiale pour le développement et la commercialisation d’inhibiteurs spécifiques des protéines Bcl-2, issus de programmes de recherche menés par Servier en partenariat avec Vernalis. Ces molécules induisent l’apoptose des cellules cancéreuses en neutralisant les protéines anti-apoptotiques de la famille Bcl-2.
Selon les dispositions de l’élargissement de leur collaboration, Servier et Novartis étendent maintenant leur collaboration au co-développement et à la commercialisation des candidats-médicaments anti-Mcl-1. Servier reste responsable des activités de recherche portant sur l’ensemble du programme concernant l’apoptose et partagera ses responsabilités avec Novartis pour mener le développement préclinique et les programmes du développement clinique au niveau mondial. Les droits de commercialisation des produits issus de cette collaboration seront répartis entre les parties sur une base géographique.
« Ce partenariat significatif avec un des leaders du secteur renforce aujourd’hui l’approche innovante de Servier en matière de recherche en oncologie et son engagement à offrir aux patients cancéreux des solutions thérapeutiques innovantes permettant de traiter les hémopathies malignes ainsi que les tumeurs solides. », a commenté le Dr Emmanuel Canet, M.D., Ph.D., président de la R & D chez Servier.
En savoir plus