Dans un point d’information mis en ligne le 2 octobre 2017, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) informe les patients souffrant de troubles thyroïdiens qu’ils vont désormais disposer de quatre médicaments à base de Lévothyroxine.
Il s’agit du Levothyrox comprimé nouvelle formule (Laboratoire Merck), de la L-Thyroxin Henning comprimés (Laboratoire Sanofi) disponible de manière pérenne à partir de la mi-octobre 2017, du L-Thyroxine Serb solution buvable en gouttes (Laboratoire Serb) qui peut être une alternative thérapeutique devant prendre en compte la nécessaire priorisation de la prescription aux enfants de moins de 8 ans et aux personnes présentant un trouble de la déglutition et, en dernier recours, l’Euthyrox comprimé (Laboratoire Merck), médicament équivalent à l’ancienne formule de Lévothyrox. Cette spécialité n’étant disponible que pour une durée et des quantités limitées, sa prescription n’est pas conseillée. Si une prescription doit être effectuée, elle devra impérativement être postérieure au 14 septembre 2017 et mentionner spécifiquement la spécialité «Euthyrox» pour pouvoir donner lieu à sa dispensation en pharmacie.

D’après cet écrit, l’Agence française a pris ces mesures «pour que les professionnels de santé puissent proposer, après une écoute attentive des symptômes, un choix de traitement pour apporter des solutions à certains patients qui continuent à rencontrer des effets indésirables avec Levothyrox nouvelle formule».

En ce qui concerne les patients traités par Levothyrox nouvelle formule, qui sont bien équilibrés et ne présentent pas d’effets indésirables ou seulement des effets indésirables transitoires, l’ANSM rappelle qu’il n’y a pas lieu de changer de traitement et, dans tous les cas, les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.

Par ailleurs, les contrôles réalisés courant septembre par les laboratoires de l’ANSM ont révélé que le Levothyrox nouvelle formule est de bonne qualité.
Source : ANSM

Dalal Chraibi, une consœur pharmacienne de Mohammedia, vient de lancer "RSM", une radio entièrement dédiée à la santé et au bien-être.

Disponible depuis le lien www.radiosantemaroc.ma, "RSM" diffuse en «darija» et en langue française des actualités et des interviews, mais aussi des informations préventives et des conseils prodigués par des médecins, des pharmaciens et d’autres professionnels du secteur de la santé.

Cette radio propose également des émissions et des chroniques qui permettront de suivre des thématiques diverses autour de la santé, du bien-être et de la prévention.

Le site internet de "RSM" offre une plateforme très complète qui intègre à la fois un «player radio», un magazine santé, du streaming et des podcasts.

Par ailleurs, les initiateurs de ce web-radio ont prévu une application téléchargeable gratuitement à partir de Play Store.

Étant la première radio de service et de proximité directement liée à la santé au Maroc, "RSM" offre des écoutes quotidiennes dans les lieux de réception des patients chez plusieurs praticiens, pharmacies, cabinets, cliniques, etc.

"RSM" propose également un vaste répertoire musical qui va sans doute ravir les passionnés de chants et de musique.

Notre rédaction salue cette initiative et souhaite une bonne continuation à "RMS".
Source : PMA

Catt Gallinger, mannequin canadienne âgée de 24 ans, vient de lancer l’alerte concernant le tatouage de la partie blanche de l’œil (sclère). Elle a avoué ne pas s’être suffisamment renseignée avant le tatouage ce qui risque de lui coûter son œil droit.

Sur sa page Facebook, elle a posté une série de photos où on la voit chez le tatoueur, une larme mauve coulant sur sa joue, puis chez elle, quelques jours plus tard avec un œil droit boursoufflé et difforme.

«Ceci a été causé par de l’encre non diluée, une sur-injection et un manque d’emplacements d’injection», explique-t-elle.

Ses médecins, qui l’ont hospitalisée à trois reprises, lui ont prescrit une antibiothérapie locale pour sauver son œil.

Interrogés sur ce type de tatouage, des experts cités par l’édition canadienne du quotidien «Metro» ont fait part de leurs inquiétudes sur les effets à long terme : «Qu’est-ce qui arrivera lorsque ces colorants migreront dans différentes parties du globe oculaire ou du corps ? Est-ce qu’il y a des risques liés au cancer ? De l’inflammation persistante ? On n’a aucune idée.»

Quant aux tatoueurs, ils se défendent en expliquant qu’ils sont nombreux à refuser ce type de pratique et que les assureurs ne couvrent pas de tels incidents.
Source : http://www.santemagazine.fr/

Dans un communiqué daté du 29 septembre 2017, le laboratoire Pharma 5  a annoncé le lancement du premier traitement générique destiné à la prise en charge de l’hépatite B chronique. Il s’agit du Tefovir© Pharma 5.

"L’hépatite B chronique est l’une des formes les plus graves du virus hépatique. Elle touche plus de 600.000 personnes au Maroc et nécessite un traitement à vie qui n’était jusque-là pas disponible au Maroc alors qu’il existe depuis plus de 10 ans. Les patients étaient donc obligés de se procurer le princeps à l’étranger au prix fort ou subir des associations de molécules alternatives, peu efficaces et aux effets secondaires importants", explique Myriam Lahlou-Filali, directrice générale du Groupe Pharma 5.

Tefovir© Pharma 5 est commercialisé au prix public de vente de 289 dirhams, soit 10 fois moins cher que le princeps qui n’est pas actuellement disponible au Maroc.