PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°323 05 janvier 2016
34346 Destinataires
[ ÉDITORIAL ]
Grossesse et médicaments : surtout, continuez à notifier les évènements indésirables !

La société marocaine de pharmacovigilance a organisé le vendredi dernier au Centre Marocain de Pharmacovigilance (CMPV), son 9ème congrès sous le thème : « Pharmacovigilance, grossesse et allaitement, vers un usage sécuritaire des médicaments et des produits de santé.»

Les experts nationaux et internationaux qui ont participé à cette rencontre, ont procédé à un partage d’expériences assez riche essentiellement axé sur la tératogénicité des médicaments.
Ces experts ont mis l'accent sur la nécessité de ne pas diaboliser les médicaments, car ils ne sont responsables que de moins de 1% de ces malformations. Ces dernières sont essentiellement d’origine génétique (15-25%) ou héréditaire (20 à 25%). Elles peuvent aussi résulter d’infections ou de pathologies maternelles (3 à 7%), sans compter qu'un cas sur deux reste d’étiologie inconnue.
Les carences peuvent aussi induire des malformations fœtales. La plus connue est celle de l’acide folique qui peut être responsable d’une grave malformation foetale appelée spina bifida.  
Le fenugrec (Trigonella foenum-graecum) a également été incriminé dans certaines malformations. Et même si sa tératogénicité n’a été constatée qu’au Maroc, la prudence reste de mise. C’est, sans doute, ce qui a poussé le CMPV à tirer, plusieurs fois, la sonnette d’alarme au sujet de  la consommation du fenugrec chez la femme enceinte.
Échaudées par les effets indésirables des médicaments, les femmes enceintes ont tendance à réduire, d’elles mêmes, les posologies des traitements qui leurs sont prescrits quand elles ne les arrêtent pas. En agissant de la sorte, elles mettent en péril leur santé et celle de leurs bébés. À l’image, des femmes diabétiques ou hypertendues qui doivent être particulièrement observantes vis à vis de leurs traitements durant toute la grossesse.
Les médecins et les pharmaciens qui se sont retrouvés lors du 9ème congrès de pharmacovigilance, se sont accordés sur la nécessité de généraliser des rencontres dédiées  à l’utilisation rationnelle des médicaments durant la grossesse. Ils ont également formulé d’autres recommandations, notamment la publication de la liste des médicaments à éviter chez la femme enceinte et la femme qui allaite, et la nécessité d’inciter les professionnels de santé à s’impliquer davantage dans la notification des effets indésirables des médicaments. Par ces notifications, ils contribueront à améliorer l’usage des médicaments durant la grossesse, d’autant plus que les essais cliniques ne peuvent pas être menés chez la femme enceinte.
Abderrahim DERRJI

Revue de presse
Le CHU Mohammed VI de Marrakech réalise sa 4ème transplantation hépatique Le CHU Mohammed VI de Marrakech réalise sa 4ème transplantation hépatique

Le 11 décembre, le Comité greffe hépatique du Centre hospitalier universitaire Mohammed VI de Marrakech a réalisé sa quatrième transplantation hépatique. Cette opération a été réalisée en collaboration avec l'équipe de chirurgie hépatobiliaire de l'hôpital Beaujon de Paris, représentée par Dr S. Dokmak et Dr B. Aussilhou, et s'est déroulée dans de bonnes conditions, indique un communiqué du CHU Mohammed VI.
Cette intervention, qualifiée de haut niveau, est la première du genre au Royaume. Elle a été réalisée à partir d’un donneur vivant adulte au profit d'un autre adulte. Il s'agit d'un acte noble du don d'une partie de foie entre frères, considéré comme le seul traitement permettant de sauver la vie du receveur qui souffrait d'une cirrhose hépatique d'origine virale. Le donneur et le receveur sont actuellement en réanimation chirurgicale afin de leur assurer une bonne prise en charge.
Source : www.lematin.ma

Lire la suite
La filière des plantes aromatiques et médicinales se structure La filière des plantes aromatiques et médicinales se structure

Au Maroc, la filière des plantes aromatiques et médicinales s’impose peu à peu comme la nouvelle locomotive de l’économie sociale et solidaire. En effet, par ses contrastes géographiques, le Maroc offre une gamme variée de bioclimats méditerranéens permettant une flore sauvage riche constituée de 41 écosystèmes avec environ 4 200 espèces à endémisme très marqué. Les espèces à vertus aromatiques et/ou médicinales sont estimées à 600 espèces dont 80 exploitées.
Cet atout intéresse fortement l’Europe, et plus particulièrement l’industrie pharmaceutique qui continue à puiser dans les composantes de ces plantes pour la recherche de nouveaux traitements. «Seulement, le marché marocain est saturé par des produits manufacturés et à haute valeur ajoutée importés de l’étranger», souligne un rapport de l’Institut national des plantes aromatiques et médicinales (INPMA). L’exportation des produits bruts, à l’instar d’autres secteurs de production, n’aide pas à la mise en place de perspectives nouvelles pour la filière.
Le Haut commissariat aux eaux et forêts, en collaboration avec le PNUD, a préparé un plan décennal 2015/2024 comprenant la mise en place d’une cartographie nationale des ressources en plantes aromatiques et médicinales, ainsi qu’une échelle de priorité par rapport aux espèces les plus importantes. Mais là où l’Etat compte vraiment agir, c’est dans «la mise en place d’associations et de coopératives qui formeront le socle de cette économie sociale, dans le but d’améliorer les revenus de la population locale». En outre, il est prévu de créer un système de labellisation pour garantir un commerce équitable ainsi que des programmes de formation pour la maîtrise des technologies de valorisation.
L’intérêt porté par les autorités pour structurer la filière des plantes aromatiques et médicinales (PAM) est justifié par les recettes générées à l’export et des recettes moyennes annuelles des ventes. En effet, le Maroc est classé actuellement 12e exportateur mondial des PAM avec près de 25 millions de dollars pour les PAM cultivées et 37 millions de dollars pour les PAM sauvages. De plus, le secteur est caractérisé par des quantités moyennes cédées annuellement d’environ 33 000 tonnes et crée 500 000 journées de travail.
Source : www.lavieeco.com

Lire la suite
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens sort le bâton Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens sort le bâton

Les membres du bureau du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) ont pris plusieurs décisions importantes lors de la session du 4 décembre dernier. Celles-ci portent sur la révision des textes juridiques et réglementaires  considérés comme «obsolètes». Le Conseil estime que les dispositions actuelles constituent  des obstacles et des contraintes et ne peuvent être applicables dans le contexte actuel.

Le CNOP a initié en collaboration avec le ministère de la santé et le Secrétariat général du Gouvernement, un important chantier de révision de textes et de référentiels juridiques nécessitant des actualisations et des changements urgents. La refonte de la loi de 1976 instituant l’Ordre des pharmaciens, les amendements de la loi 17-04 et la révision du Dahir de 1922 font ainsi partie des projets prioritaires.

L’autre mesure importante concerne le respect de la  réglementation en vigueur suite  aux dérives et abus constatés dans le secteur, notamment en matière de non-respect des horaires, de conventions, de concurrence déloyale, du circuit de distribution des médicaments et des dispositions relatives à la vente des médicaments aux cliniques.

Face à ces nombreuses dérives, les membres du bureau du Conseil ont jugé nécessaire de mettre  en place les moyens et les mesures nécessaires pour mettre fin à cette anarchie. Notons à ce sujet que des enquêtes et des sessions disciplinaires seront mises en place pour faire respecter la discipline et la déontologie dans le secteur. En outre, des campagnes de sensibilisation sont prévues dans les jours qui viennent. Elles ont pour objectif de rappeler aux pharmaciens d’office et aux pharmaciens des établissements pharmaceutiques l’obligation de respecter les textes régissant la profession.

Quant à la dernière décision prise par le Conseil, celle-ci a trait à la communication. Les membres ont validé des actions prioritaires. A commencer par   la création  d’un site web dédié au CNOP ainsi qu’à ses quatre  composantes (CRPON, CRPOS, COPFR et CPB). 
Source : www.aujourdhui.ma

Lire la suite
Industrie pharmaceutique : l’hémorragie continue Industrie pharmaceutique : l’hémorragie continue

Selon le baromètre « Emploi 2015 » sur la base des données de 2014, le LEEM (Les entreprises du médicament) indique que le niveau des effectifs est au plus bas en France depuis dix ans, après sept ans de baisse continue. Sur les cinq dernières années, 10 % des postes ont disparu de ce secteur qui emploie aujourd’hui 98 810 personnes. Les pertes touchent en priorité les emplois commerciaux (26 % des salariés) dont le nombre a encore reculé de 1,47 % en un an. Les visiteurs médicaux sont les premiers concernés par les coupes drastiques, plus de 9 700 emplois ayant été supprimés entre 2004 et 2015. On dénombre 12 300 visiteurs médicaux à ce jour, ils ne devraient plus être que 5 000 à l’horizon 2018, selon les estimations.
Avec 42 696 salariés (soit 43 % des emplois pharmaceutiques, en érosion de 0,31 %), l’activité de production a elle aussi payé son tribut dans un pays qui, rappelle le LEEM, n’a produit que 8 des 130 nouvelles molécules autorisées au cours des deux dernières années (32 en Allemagne, 28 en Grande-Bretagne et 13 en Italie).
Source : http://www.lequotidiendupharmacien.fr

Lire la suite
Vaccin antigrippe nasal : possible même pour les enfants allergiques ! Vaccin antigrippe nasal : possible même pour les enfants allergiques !

Au Royaume-Uni, le Département de la Santé recommandait en 2012 la vaccination annuelle contre la grippe, de tous les enfants âgés de 2 à 16 ans, quels que soient leurs facteurs de risque, avec un vaccin vivant atténué administré par voie nasale.
Comme ce vaccin est préparé à partir d'un virus cultivé sur des œufs de poules, il paraissait donc légitime de se demander s'il présente ou non un danger pour les enfants allergiques aux œufs.
Pour trancher à ce sujet, un essai en ouvert  a été réalisé sur 779 enfants allergiques aux œufs à qui le vaccin par voie nasale était administré. Parmi eux se trouvaient 270 enfants qui avaient des antécédents de réaction anaphylactique aux œufs, dont 157 avaient présenté des symptômes respiratoires et/ou cardiaques. Plus de la moitié des enfants avait de l'asthme ou un bronchospasme récurrent, mais étaient bien contrôlés. Après la vaccination, les enfants étaient gardés en observation pendant 30 minutes, puis une surveillance par téléphone était maintenue pendant 72 heures et jusqu'à 4 semaines pour ceux qui avaient des antécédents d'asthme.
Les résultats sont très rassurants puisque sur la cohorte entière aucune réaction allergique systémique ni réaction anaphylactique n'a été constatée pendant le suivi, même chez les enfants ayant des antécédents d'allergie sévère à l'œuf. Des symptômes modérés immédiats, de type IgE médiés, (rhinite, urticaire localisée de contact, prurit oropharyngé) sont survenus chez 9 participants. Les réactions retardées ont en revanche été plus nombreuses, rapportées par 271 enfants. Là encore, aucun événement indésirable grave n'est survenu, mais 62 enfants ont présenté des symptômes respiratoires, et pour 29 d'entre eux il s'agissait d'un bronchospasme, sans qu'aucun facteur de risque ne soit formellement identifié. Aucune hospitalisation n'a été nécessaire. Quant au suivi au long cours, il n'a pas détecté d'aggravation de l'état respiratoire des enfants auxquels il était appliqué.
Les auteurs concluent que les enfants chez qui une allergie à l'œuf est connue peuvent bénéficier sans risque de la vaccination par ce vaccin vivant atténué. Il peut même selon eux être administré aux enfants avec un risque de bronchospasme est connu, s'ils sont bien stabilisés.

Source : British Medical Journal

Lire la suite
Les articles les plus lus sur pharmacie.ma
Abaisser la tension artérielle réduirait considérablement l’incidence des maladies cardiovasculaires Abaisser la tension artérielle réduirait considérablement l’incidence des maladies cardiovasculaires
Un antiparasitaire s’est montré efficace in vitro contre le Covid-19 Un antiparasitaire s’est montré efficace in vitro contre le Covid-19
Cytotec® : la fin d’une utilisation hors AMM… Cytotec® : la fin d’une utilisation hors AMM…
Covid-19 : Pourquoi l'ivermectine est-il mal aimé par l’ANSM et l’OMS ? Covid-19 : Pourquoi l'ivermectine est-il mal aimé par l’ANSM et l’OMS ?
Nouveaux sur medicament.ma
SSB 400, COMPRIMÉ
LABORATOIRE : PHARMA5
COMPOSITION : Sofosbuvir
INDICATION (S) : Traitement de l'hépatite C
PRESENTATION : Boite de 28 comprimés
PPV : 3000DHS
SAPHIR 100MG/12.5, SIROP
LABORATOIRE : COOPER-PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Flacon de 60 ML
PPV : 63DHS
SAPHIR 100MG/12.5, SIROP
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Flacon de 30 ML
PPV : 38DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 24 sachets
PPV : 167DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 16 sachets
PPV : 116DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 12 sachets
PPV : 88DHS
SAPHIR 500MG/62.5, SACHET
LABORATOIRE : COOPER-PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 12 sachets
PPV : 59DHS
Prochains événements
13ème journée pharmaceutique des Doukkala Le 20.06.2025 - Jdida Lire la suite
Pharma Health Expo : Salon international de la pharmacie et de la santé Le 03.07.2025 - Lire la suite
Voir d’autres événements
Qui sommes-nous ? - Charte d’utilisation
Partager Contactez-nous
Se désinscrire