PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°273 06 juillet 2025
34396 Destinataires
[ ÉDITORIAL ]
LE GRAND MAGHREB : SURTOUT GARDONS LE CONTACT!

Les spécialistes maghrébins et Français en transplantation se sont retrouvés le weekend dernier à Fès pour brosser un état des lieux de la transplantation et du don d'organes dans les différents pays du Maghreb.
L'ambiance confraternelle et fraternelle qui a prévalu durant ce 6ème Colloque Franco-Maghrébin sur la transplantation a confirmé, une fois de plus, les similitudes entre les différents pays du Maghreb. D'ailleurs, les médecins et les pharmaciens tunisiens et algériens ne ratent pas une occasion pour inviter leurs confrères marocains à leurs différentes manifestations et vice-versa.
Le partage d'expériences entre des experts de renommée, pratiquant dans les différents pays du Maghreb est un levier important pour tirer vers le haut le secteur de la santé au Maghreb. Les décideurs qui sont amenés à effectuer des choix pour améliorer la prise en charge des patients, gagneraient à évaluer les expériences des pays voisins. Ceci, leur permettra de gagner un temps précieux et d'éviter certaines options qui ont montré leurs limites.
La collaboration entre les différents pays maghrébins, y compris dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, pourrait également permettre la mise en place d'un marché maghrébin commun avec des retombées économiques non négligeables. À l'image des nations européennes qui ont pu créer un marché commun qui leur a fait oublier les affres de la guerre et a fait de l'Europe une vraie puissance économique.
De nombreux atouts sont de nature à faciliter la création d'un marché maghrébin. Les pays du Maghreb ont une langue commune, la même religion et la même histoire. Pourtant la déclaration de Marrakech du 17 février 1989 peine toujours à devenir effective.
Pourtant, la crise économique mondiale, les bouleversements géopolitiques qui guettent la zone MENA et l'insécurité qui fait craindre le pire, auraient du rapprocher davantage les nations maghrébines. Malheureusement, il n'en est rien…

En attendant  une prise de conscience à la hauteur des enjeux et des défis qui attendent les différents pays du Maghreb, le "Maghreb de la santé" semble faire exception pour le plus grand bien des professionnels de santé et surtout des malades.

Pourvu que ça dure!  
Abderrahim Derraji

Revue de presse
Aucun cas d’Ebola n’a été enregistré au Maroc Aucun cas d’Ebola n’a été enregistré au Maroc

Aucun cas d'infection par le virus Ebola n’a été enregistré au Maroc, a affirmé le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, lundi à l'aéroport international Mohammed V à Casablanca.
«Vingt-sept cas suspects ont été répertoriés par les services sanitaires depuis le déclenchement de l'épidémie», a déclaré le ministre lors d'une rencontre avec la presse, notant que les tests réalisés sur ces cas se sont révélés négatifs.
Ces déclarations ont été tenues lors de la participation du ministre de la santé, aux opérations de contrôle sanitaire de passagers provenant de pays touchés par l'épidémie, mises en place dans le cadre du plan national de veille et de préparation à la riposte contre la maladie à virus Ebola.
Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, le président du Poste de coordination central (PCC) et le général de corps d'armée commandant la Gendarmerie Royale, Hosni Benslimane ont assisté, à leurs tours, á ces opérations.
Ce Plan, mis en œuvre en coordination avec la Gendarmerie Royale, l'Office national des aéroports et Royal Air Maroc, se décline en quatre mesures principales, à savoir la prévention de l'introduction du virus, la détection précoce, la préparation à la prise en charge et la sensibilisation et communication sur les risques.
Zitouni Imounachen - Source : lematin.ma 

 

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Un virus contre le cancer du pancréas Un virus contre le cancer du pancréas

À Toulouse, une équipe Inserm* étudie la faisabilité d’un traitement reposant sur l’injection de virus oncolytique, c’est à dire capable d’infecter et de détruire spécifiquement les cellules cancéreuses.
Les chercheurs Inserm ont travaillé avec un virus dérivé d’Herpes simplex, rendu inoffensif vis-à-vis des cellules saine de l’organisme mais capable de se répliquer spécifiquement dans les cellules cancéreuses du pancréas, et de les détruire. Cette prouesse a nécessité de nombreux remaniements du génome viral.
Ce virus modifié est actuellement licencié par une entreprise privée, et produit par une société de biotechnologie française.
In vitro, le virus se comporte comme attendu, n’affectant pas les cellules saines du pancréas mais se multipliant dans les cellules cancéreuses, se propageant dans les cellules malades voisines et les éliminant. Les chercheurs l’ont donc testé in vivo, sur des tumeurs humaines greffées à des souris. Une unique injection du virus modifié, associée à une chimiothérapie, a drastiquement réduit la taille des tumeurs, sans effet indésirable dangereux pour les animaux.
Selon Pierre Cordelier, responsable de l’étude et directeur de recherche au Centre de recherche en cancérologie de l’Oncopôle de Toulouse, "cette approche oncolytique est étudiée depuis longtemps pour une raison simple : alors qu’une cellule saine lutte efficacement contre la réplication d’un virus, une cellule cancéreuse est beaucoup plus vulnérable. Le processus de cancérisation fait sauter des verrous protecteurs, facilitant l’entrée et la réplication des virus dans ces cellules malades". "Mais il faut utiliser un virus qui reconnait très spécifiquement les cellules concernées  et très efficace d’emblée, car le traitement repose sur une injection intratumorale unique. Nous supposons en effet qu’une seconde injection déclencherait une réaction immunitaire rapide, qui entrainerait la neutralisation du virus", explique-t-il.
Pierre Cordelier déclare qu’il s’agit d’une nouvelle ère thérapeutique contre le cancer du pancréas. Plus rien ne s’oppose au lancement d’un essai clinique chez l’homme, si ce n’est l’organisation, la réglementation et le coût, estime-t-il. Mais compte tenu de la pauvreté de l’arsenal thérapeutique contre ces tumeurs et de notre expérience dans ce domaine, il y a de bonnes chances pour que cela ait lieu !
Zitouni Imounachen - Source : http://www.inserm.fr

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Les chances d’arrêt du tabac liées à la vitesse d’élimination de la nicotine Les chances d’arrêt du tabac liées à la vitesse d’élimination de la nicotine

Une étude parue dans « The Lancet Respiratory Medicine » révèle que les chances d’arrêt du tabac sont liées à la vitesse d’élimination de la nicotine. Ainsi, les « métaboliseurs dits normaux », soit 60 % des fumeurs, sont susceptibles de fumer plus et d’avoir plus de difficulté à arrêter le tabac en comparaison avec des métaboliseurs lents.

1 246 fumeurs souhaitant arrêter de fumer ont participé  à l’étude. Parmi eux, il y avait autant de métaboliseurs lents et normaux, répartis en trois groupes. Le premier groupe était traité avec des patchs à la nicotine et une pilule placebo, le deuxième groupe avec de la varénicline (Champix) et un patch placebo, le troisième groupe avec patchs et pilules placebos. Après 11 semaines de traitement, les métaboliseurs normaux du groupe prenant de la varénicline étaient presque deux fois plus nombreux à ne pas fumer que ceux sous patch nicotinique. En revanche, les métaboliseurs lents ont obtenu un résultat d’abstinence comparable sous patch nicotinique et sous varénicline. Selon les chercheurs, adapter un traitement à la vitesse à laquelle les fumeurs métabolisent la nicotine pourrait être une stratégie clinique viable pour aider individuellement les fumeurs à choisir la méthode d’arrêt qui fonctionnera le mieux pour eux. »
L’équipe de recherche espère que ces résultats conduiront à développer un test sanguin pour évaluer le métabolisme de la nicotine et ainsi orienter les fumeurs vers la méthode d’arrêt du tabac qui leur convient le mieux.
Zitouni Imounachen - Source : www.lequotidiendupharmacien.fr

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Les myrtilles auraient un effet antihypertenseur Les myrtilles auraient un effet antihypertenseur

Selon les résultats d'une étude menée par une équipe américaine et publiée récemment dans la revue scientifique du Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, consommer des myrtilles quotidiennement permettrait de faire baisser l'hypertension artérielle en à peine huit semaines. Plus précisément, les auteurs expliquent que les myrtilles pourraient ralentir la progression du passage de la pré-hypertension à l’hypertension.
Les recherches ont été menées sur des femmes ménopausées, car celles-ci affichent une incidence de tension artérielle élevée plus forte que les hommes. Les 48 participantes ont aussi été choisies parce qu'elles affichaient un début d'hypertension.
Divisées en deux groupes, elles ont été suivies pendant huit semaines. L’un des groupes recevait chaque jour de la poudre de myrtilles, tandis que l’autre recevait un placebo. À la fin de l’observation, les participantes qui avaient ingéré la poudre de myrtilles avaient une pression artérielle diminuée de 5% à 6,3%.
Des résultats d'autant plus encourageants que les doses à mettre en œuvre pour obtenir de tels résultats sont tout à fait possible à appliquer "dans la vraie vie". Ainsi, dans cette étude, les femmes ont consommé quotidiennement 22 grammes de myrtilles, soit l’équivalent d’une portion de myrtilles fraiches.
Zitouni Imounachen - Source : Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics

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