Article N° 7875

CHIKOUNGUNYA

Un premier cas autochtone de chikungunya signalé en Île-de-France

Abderrahim DERRAJI - 01 août 2024 12:09

Un premier cas autochtone de chikungunya vient d’être recensé en Île-de-France, marquant une inquiétante tendance en raison de la prolifération des moustiques tigres favorisée par le changement climatique. Ces moustiques sont porteurs d’arboviroses telles que le chikungunya, la dengue et le Zika. Avec les Jeux olympiques à Paris, les autorités sanitaires ont renforcé la surveillance depuis début mai 2024.

Selon Santé publique France, la personne infectée a probablement été piquée par un moustique tigre puisqu’il n’a effectué aucun déplacement à l’étranger . Depuis le début de la surveillance, neuf cas de chikungunya ont été identifiés en métropole, ainsi qu'un cas autochtone de dengue dans l’Hérault début juillet. Lors de la détection de cas autochtones, des mesures de lutte renforcées, incluant des traitements de démoustication et la recherche active de cas, sont mises en œuvre.

La propagation des moustiques en Europe est accentuée par le changement climatique, créant des conditions favorables pour ces insectes dans des zones auparavant épargnées. En l'absence de traitement contre le chikungunya, qui provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires invalidantes, la Commission européenne a autorisé fin juin 2024 le premier vaccin contre cette maladie. Ce vaccin nommé Ixchiq a été développé par le laboratoire Valneva Autriche.

Source : Ouest-France