Article N° 6971
VACCINATION
Démarrage des campagnes de vaccination en Égypte
Abderrahim DERRAJI - 25 janvier 2021 09:42L'Égypte avait prévu de commencer sa compagne de vaccination dimanche dernier en donnant la priorité aux professionnels de santé, aux malades chroniques et aux personnes âgées.
L’Égypte a reçu, au mois de décembre, des vaccins de Sinopharm et d’après la ministre égyptienne de la Santé, Hala Zayed, une autre commande a été effectuée à AstraZeneca.
Le nombre de personnes qui ont contracté la Covid-19 en Égypte est estimé à 160.000 et le nombre de décès à 8.850.
Source : L'Orient Le jour
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Covid-19 : des affiches qui inquiètent !
Les antivax ont, une fois de plus, fait parler d’eux en France. Cette fois-ci, ils ont jeté leur dévolu sur Toulouse, ville où ils ont placardé des affiches imposantes diffusant des informations inexactes au sujet des vaccins.
On pouvait ainsi lire sur un panneau publicitaire de 4 mètres sur 3: «Un accident cardiovasculaire pour 100 injections : la santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux».
Cette campagne qui serait financée par le «Conseil scientifique indépendant» et le collectif ReInfo Covid, véhicule des données qui sont, pour le moins, en contradiction avec celles publiées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM-France).
En effet, d’après cette Agence qui suit de très près les effets indésirables des vaccins anticovid-19, un effet secondaire est signalé toutes les 850 injections de vaccin environ. Dans 76 % des cas, ces effets sont bénins. Une méta-analyse dont les résultats ont été publiés le mois dernier, a révélé que le risque de développer une myocardite après l’administration d’un vaccin à ARN messager est d’environ 1 sur 10.000 chez les enfants et adolescents masculins.
Le président du Conseil de l’Ordre des médecins de Haute-Garonne a saisi le préfet au sujet de cette affiche. Quant à la mairie de Toulouse, elle est désarmée vis-à-vis des affiches placées sur un terrain privé.
Cette affiche, qui sème le doute dans l’esprit de la population, devrait nous interpeller à plus d’un titre, d’autant plus que contrairement à ce qu’on pourrait croire, le SARS-CoV-2 et ses variants n’ont pas dit leur dernier mot !
Sans remettre sur la table le débat sur l’intérêt de la vaccination que nous avons traité dans plusieurs éditoriaux, on ne peut que constater, une fois de plus, les dégâts pouvant être engendrés par les campagnes anti-vaccination. Tout au long de la pandémie, nous avons assisté à une diffusion larga manu et à travers la Toile de séquences vidéo et d’articles contradictoires au sujet de la vaccination anticovid-19 et les traitements utilisés pour prendre en charge les patients.
En effet, en plus des messages mis en ligne par les autorités sanitaires et par de vrais spécialistes en la matière, un grand nombre de personnes en quête de buzz s’y est aussi mis, y compris des personnes qui sont à mille lieux du domaine médical. Malheureusement, ce sont les messages qui choquent le plus et qui remettent en question les versions officielles qui sont les plus diffusés.
Résultat des courses : le capital confiance dont jouissaient les vaccins est en train de partir en fumée surtout que les doses administrées aux populations ne les ont pas forcément immunisées contre les derniers variants du Sars-CoV-2. Ce dont on est sûr aujourd’hui, c’est que ça va être de plus en plus difficile de convaincre les populations à se faire vacciner aussi bien pour se protéger contre des variants plus virulents du Coronavirus que contre la grippe, même quand les bénéfices du vaccin l’emportent sur ses risques.
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Vaccin anti-Covid-19 : le ministère de la Santé recommande une 4e dose pour les plus de 60 ans
Dans un communiqué du 2 juillet, le ministère de la Santé et de la protection sociale préconise l'administration d'une dose de rappel six mois après la troisième dose, particulièrement chez les plus de 60 ans et chez les sujets ayant des comorbidités dès l’âge de 18 ans.
Le département de Khalid Aït Taleb recommande également le renforcement de l'immunité par l’administration d’une troisième dose, quatre mois après l'injection de la deuxième dose chez les personnes n’ayant pas reçu les trois doses.
Le communiqué indique qu’en cas d'infection récente par le Sars-CoV-2, la dose de rappel peut être administrée quatre semaines après la fin de l'épisode infectieux.
Tout en insistant sur l’importance des mesures préventives, le ministère de la Santé exhorte les services de santé à saisir l'opportunité du démarrage de la saison estivale pour promouvoir la vaccination contre la Covid-19.
Le ministère de la Santé rappelle que ces mesures s'inscrivent dans le cadre de l'actualisation de la Stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 et de la consolidation des acquis enregistrés dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
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France : Résultat du suivi des vaccins contre la Covid-19 couvrant la période 28 janvier 2022 – 10 février 2022
Depuis le démarrage de la campagne de vaccination par des doses Comirnaty® (Pfizer-BioNTech), les effets indésirables (EI) notifiés par les professionnels de santé ou par les familles ont atteint 89.758. Ces EI ont été analysés par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) rapporteurs (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse.) La majorité des EI ont été qualifiés d’attendus et non graves.
Plus de 107.167.500 doses de Comirnaty® ont été administrées au 10 février 2022.
En ce qui concerne le vaccin Spikevax® (Moderna), 21.611 cas d’EI ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lille et Besançon). Un grand nombre de cas concerne des réactions retardées locales non graves. Il faut rappeler que depuis le 8 novembre 2021, l’utilisation de ce vaccin est réservée aux sujets âgés de 30 ans et plus.
Le nombre total des doses de Spikevax® administrées au 10 février 2022 a dépassé 23.075.900.
En ce qui est du vaccin Vaxzevria® (AstraZeneca), quelque 28.764 cas d’EI ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Amiens et Rouen). La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées).
Ce vaccin est réservé, depuis le 19 mars 2021, aux personnes de 55 ans.
Le nombre total des doses de Vaxzevria® administrées au 10 février 2022 a atteint 7.853.900.
Le quatrième vaccin utilisé en France est produit par Janssen. 1.375 cas d’EI ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lyon et Grenoble).
Il s’agit généralement d’EI non graves, attendus et d’évolution favorable, en particulier des effets de ré-actogénicité (par exemple, des malaises).
Le recours à ce vaccin a démarré le 24 avril 2021 en France. Il est réservé aux sujets âgés de plus de 55 ans.
Au total, plus de 1.082.400 injections ont été réalisées au 10 février 2022.
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