Article N° 6622
VALPROATE
Valproate et dérivés : des cas d’exposition des femmes enceintes persistent !
Abderrahim DERRAJI - 06 février 2020 16:52Dans un point d’information daté du 4 février, l’ANSM rappelle que l’exposition au valproate des femmes en âge de procréer et pendant la grossesse a fortement baissé grâce à la mise en place des mesures visant à limiter cette exposition.
Cependant, l’Agence française déplore l’existence de naissances d’enfants issus de mères exposées au valproate pendant la grossesse malgré les risques malformatifs et neuro-développementaux induits par l’exposition in utero au valproate et de ses dérivés. Ces médicaments sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse dans l’indication troubles bipolaires et ne peut être utilisé chez les femmes enceintes épileptiques qu’en l’absence d’alternative thérapeutique.
L’ANSM a rappellé que selon de nouvelles données sur l’exposition aux médicaments contenant du valproate ou un dérivé (Depakine, Depakine Chrono 500, Micropakine, et génériques, Depakote, Depamide) sur la période de 2013 à 2019, le nombre de grossesses exposées au valproate a diminué de près de de -76 % dans l’épilepsie et – 82 % dans les troubles bipolaires, passant de 1 044 grossesses en 2013 à 224 (dont 138 dans l’épilepsie et 86 dans les troubles bipolaires) en 2018. Une part croissante de ces grossesses exposées a été interrompue (interruptions volontaires ou médicales).
Source : ANSM