Article N° 6501
MINISTRE DE LA SANTÉ
Un chirurgien nommé à la tête du ministère de la Santé
Abderrahim DERRAJI - 12 juin 2025 22:56Khalid Ait Taleb vient de se voir confier le poste ministre de la Santé.
Ce chirurgien lauréat de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et qui a également été élu président de l’Alliance des CHU du Maroc en 2016, occupe le poste de directeur du Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès depuis sa mise en service en 2009.
Ce technocrate qui a été désigné récemment secrétaire général par intérim du ministère de la Santé, en remplacement de Hicham Nejmi, va remplacer Anas Doukkali qui n’est à la tête de ce département que depuis le lundi 22 janvier 2018.
Source : PMA
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Le Dr Olivier Véran, neurologue du CHU de Grenoble, qui était jusque-là député LREM (La République en marche) de l'Isère et co-rapporteur du projet de loi sur les retraites, vient d’être nommé ministre des Solidarités et de la Santé en remplacement d’Agnès Buzyn qui a vient de présenter sa candidature pour la mairie de Paris.
«Sur la proposition du premier ministre, le président de la République a mis fin, sur sa demande, aux fonctions d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé. Olivier Véran est nommé ministre des Solidarités et de la santé», a indiqué hier un communiqué de presse succinct de l'Élysée.
Ce jeune médecin socialiste s’est retrouvé à l’Assemblée en mai 2012 quand Geneviève Fioraso, dont il était le suppléant, a été nommée au gouvernement.
Après avoir siégé trois années durant au Palais Bourbon, il est devenu conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Il a eu également la charge de plusieurs fonctions syndicales au cours de son parcours.
Ce ministre de Santé âgé à peine de 40 ans va devoir faire face à la lutte contre l’épidémie du COVID-19 et au débat houleux sur les retraites.
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Un chirurgien au chevet du ministère de la Santé !
Depuis qu’on a eu vent d’un éventuel remaniement ministériel, une certaine fébrilité s’est emparée du secteur du médicament et de la pharmacie. Cette fébrilité s’explique par le manque de visibilité qui caractérise le secteur et par les difficultés que vivent ses différentes composantes, particulièrement depuis la mise en application du Décret 2-13-852 relatif aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés.
La nomination d’Anas Doukkali à la tête du ministère de la Santé avait nourri beaucoup d’espoir d’autant qu’il avait à cœur de conduire des réformes et de mettre de l’Ordre notamment pour garantir le respect du circuit légal de distribution des médicaments et des autres produits de santé.
En effet, avec l’aide du directeur du médicament et de la pharmacie, il a pu instaurer un climat de dialogue notamment avec les représentants des pharmaciens et les autres opérateurs du secteur. Les réunions qu’il a tenues avec les industriels et les répartiteurs et la mise en place de commissions ont permis de dégager des pistes de travail qui ont conduit à l’adoption de premières mesures très attendues, entre autres, par les pharmaciens d’officine dont le monopole défini par la loi 17-04 est de moins en moins respecté.
Le mandat d’Anas Doukkali n’a finalement duré que 20 mois et 20 jours puisqu’il doit passer la main à Khalid Ait Taleb, un chirurgien natif d’Agadir qui occupait le poste de directeur du Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès.
Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs entre l’ancien et le nouveau ministre de la Santé, ce dernier n’a pas manqué de saluer, et à juste titre, le travail accompli par le ministre sortant avant d’exhorter toutes les parties à continuer sur la voie de la réforme pour «reconquérir la confiance du citoyen».
Comme ses prédécesseurs, Khalid Ait Taleb va devoir faire face à de nombreuses contraintes afin de continuer à réformer son département qui a toujours autant de peine à répondre aux attentes des malades.
Certes, les compétences, la clairvoyance et l’engagement sont des qualités nécessaires pour que le ministre de la Santé puisse remettre sur pied son département. Mais, sans une vision globale et une stratégie concertée qui prend en considération les ambitions du pays, sans compromettre la pérennité de toutes les composantes du secteur, le Maroc ne pourra jamais aspirer atteindre l’équité à l'accès aux soins que prévoit l’article 31 de la Constitution.
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Anas DOUKKALI, nouveau ministre de la Santé
Le Souverain Mohammed VI a nommé, le lundi 22 janvier 2018, Anas DOUKKALI ministre de la Santé. Ce membre du Bureau Politique du PPS (Parti du progrès et du socialisme) qui occupait le poste de directeur de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), a enseigné dès 2007 à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, avant de devenir membre du Conseil d’administration du Centre Hospitalier Ibn Sina.Né le 4 avril 1973 à Rabat, Anas Doukkali a suivi un cursus scientifique qui lui a permis d’obtenir en 2002 un Doctorat option chimie-physique à la Faculté des sciences de Rabat. Fort de ce doctorat, il a intégré en 2003 le Centre national des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) où il s’est vu confier la charge du Laboratoire d’analyses en environnement. Entre 2005 à 2007, il est devenu professeur-assistant à l’Université Mohammed Ben Abdallah de Fès et à la Faculté polytechnique de Taza.
Anas Doukkali est également connu pour son engagement associatif. Il préside l’association « Takwia ». Il est également membre du réseau des Jeunes leaders politiques de l’Institut français ASPEN et membre du réseau des députés soutenant la transition démocratique dans la zone MENA.
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