23andMe, société spécialisée dans l'analyse de l'ADN des particuliers, vient de vendre, pour la première fois, les droits relatifs à la commercialisation d’un nouvel anticorps monoclonal bispécifique qui devrait permettre de prendre en charge certaines maladies inflammatoires. Dans un premier temps, l’entreprise américaine en question s’est intéressée à l'utilisation de ce nouveau traitement pour soigner les formes sévères de psoriasis. Des tests ont été menés sur des animaux et des essais cliniques sur l’humain sont également prévus.

Le Royaume-Uni est devenu, jeudi dernier, le premier pays à autoriser la conception de bébés à partir de l’ADN de trois «parents» grâce à une technique qui reste controversée, en particulier en raison de certains aspects éthiques. Le Comité d’éthique britannique a approuvé l’utilisation clinique de cette technique qui permet de combiner les ADN de deux femmes et d’un homme pour éviter la transmission d’une maladie héréditaire maternelle. Cette technique de fécondation in vitro avec «remplacement mitochondrial» divise les spécialistes : D’une part, ses défenseurs voient dans cette technique une solution qui permettra à 3000 couples anglais concernés de pouvoir donner naissance à des enfants, sans prendre le risque de leur transmettre une maladie génétique.    D’autre part, ses opposants estiment que cette technique n’est pas encore suffisamment mûre et va trop loin en matière de manipulation génétique en prenant le risque de glisser dans un terrain miné qui n’est autre que la sélection des bébés...