Selon une déclaration de l’OMS datée du 20 novembre 2016, plus de 250 000 habitants d’Alep ne peuvent plus bénéficier de soins hospitaliers. En effet, depuis les attaques perpétrées la semaine dernière, les deux seuls hôpitaux qui étaient encore opérationnels ont été démolis. D’après des informations fournies à l’OMS par ses partenaires en Syrie, aucun hôpital n’est actuellement opérationnel dans la zone assiégée de la ville.

Toujours selon le même communiqué, certains services de santé restent disponibles dans des petits dispensaires, mais les habitants n’ont plus accès aux soins de traumatologie, aux interventions chirurgicales majeures et à d’autres consultations pour les graves problèmes de santé en dépit de l’urgente nécessité de ces services. Cette situation est d’autant plus grave que l’état de siège que connaît la deuxième ville syrienne empêche le passage de tout convoi  humanitaire.
L’OMS exhorte, une fois de plus, l’ensemble des belligérants dans ce conflit à respecter la sécurité et la neutralité des établissements de santé comme le prévoit le droit international humanitaire.

Source : OMS