Une étude publiée dans la revue britannique Nature suggère que la durée maximale de la vie humaine pourrait avoir été atteinte et qu'il est impossible d'aller au-delà.

Les auteurs de l'étude, dirigés par Jan Vijg, affirment que la durée de vie "est fixe et soumise à des contraintes naturelles". Pour leur recherche, ils ont étudié l'âge maximal atteint dans une quarantaine de pays.

En se concentrant notamment sur les "super-centenaires" en France, au Japon, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les scientifiques américains ont découvert que l'âge maximum au décès avait augmenté rapidement entre 1970 et 1990 avant d'atteindre un plateau en 1995.

Si aujourd'hui un nombre croissant de personnes vivent au delà de 70 ans, l'augmentation de la survie chez les personnes âgées de plus de 100 ans décline depuis une vingtaine d'années.

Depuis Jeanne Calment - décédée à l'âge de 122 ans - le record de longévité - "les doyens de l'humanité sont morts aux environs de 115 ans et nous prédisons que cela ne devrait pas changer dans un avenir prévisible", a indiqué Brandon Milholland, l'un des auteurs de l'étude.

Il n'exclut pas que quelqu'un puisse vivre plus longtemps mais les chances qu'un humain vive jusqu'à 125 ans sont quasi inexistantes, avec une "probabilité de moins d'1 sur 10.000", estime-t-il.

Les chercheurs reconnaissent que leurs résultats "suggèrent, mais ne prouvent pas, que la durée de vie humaine pourrait avoir une limite naturelle".

Pour étendre la longévité humaine au-delà de la limite des 125 ans, il faudrait des "avancées thérapeutiques" capables de "maîtriser les nombreux variants génétiques qui semblent déterminer collectivement la durée de vie humaine", ajoute-t-il.

Source : NATURE