Article N° 5122
TIERS PAYANT
Publication de la convention relative au tiers payant
Rédaction - 24 mai 2016 23:24La conventions du tiers payant liant les pharmaciens aux caisses d'assurances maladies a été publié au Bulletin Officiel le mardi 19 mai 2006. Par conséquent, cette conventions deviendra effective le 19 juillet 2016.
Cette convention va permettre aux malades soufrants de pathologies lourdes de ne pas avancer les frais relatifs à l'achat des 86 médicaments défini par la dite convention.
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Source : BO
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AMO : Le portail de la CNSS permet aux pharmaciens de tracer les dossiers tiers payant
Les officinaux peuvent désormais suivre les dossiers relatifs au tiers payant à travers le site Internet de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale).
Il leur suffit de se rendre à la page : www.cnss.ma/portailps et de saisir leur identifiant national et leur mot de passe pour connaître l’éligibilité du patient et suivre les dossiers tiers payant déposés à la CNSS ainsi que les virements relatifs à ces derniers.
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Le tiers payant est une mauvaise affaire pour les médecins
Les médecins français devraient adopter le tiers payant à partir de janvier prochain. Cependant, des voix se lèvent pour attirer l’attention sur le dispositif qui sera mis en place pour éviter aux patients d’avancer les frais de consultation. Ce dispositif serait chronophage et coûteux pour les praticiens.
Une thèse qui a été consacrée au sujet et soutenue par Adeline Liquière à Toulouse a confirmé les craintes des médecins.
En effet, l’étude qu’elle a menée l'an dernier auprès de 181 généralistes de Midi-Pyrénées, a révélé que le temps que les médecins passeront à contrôler les remboursements est estimé en moyenne à 1h21mn par semaine. Cette enquête a également démontré que 80% des professionnels estiment subir une perte de revenu de 187 € par mois, du fait des rejets de feuilles de soins.
73% des praticiens craignent que la mise en place du dispositif tiers payant n’ait un impact négatif sur leur exercice et sur la santé publique. 50% des médecins reprochent à ce dispositif la perte de temps. 46 % d’entre eux craignent pour la liberté de prescription et 45% s’inquiètent pour leur statut libéral.
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Tiers payant : beaucoup de chemin reste à faire…
Les organisateurs du IVème Congrès national de pharmacoépidémiologie et pharmacoéconomie ont réservé toute la matinée du vendredi dernier à une session très intéressante au sujet du tiers payant des médicaments. Des intervenants en provenance d’Algérie, de Tunisie et de France ont exposé à l’assistance l’expérience de leur pays respectifs en la matière.
Ces trois experts ont mis en avant les points forts et les points faibles de leurs expériences. Ils ont aussi unanimement souligné l’importance de mettre en place des mécanismes permettant de rationaliser l’utilisation des ressources des caisses d’assurances maladies.
Le Dr Naoufel EL Melhouf, Directeur du conventionnement et de la normalisation au sein de l’ANAM et M. Hamza Guedira, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) ont présenté à l’assistance l’expérience marocaine qui n’est qu’à ses balbutiements. Et si le Dr. Melhouf n’a pas tari d’éloges envers le CNOP qui a contribué à faciliter la mise en place du tiers payant, Le président du CNOP a plutôt déploré les difficultés qui sont apparues lors de la mise en place du tiers payant. Les tracasseries administratives ont découragé de nombreux pharmaciens à s’impliquer dans le tiers payant.
Le forfait instauré pour les produits dit onéreux pose également un problème aux pharmaciens d’officine puisque, sans défiscalisation de ces spécialités pharmaceutiques, ils continueront à les vendre à perte. La faible marge accordée aux grossistes-répartiteurs n'est pas, non plus, de nature à les encourager à détenir ces médicaments en stock.
M. Kaddar (Algérie), F. Megerlin(France), Pr. Cherrah et K. Zghal (Tunisie)
De par le nombre des bénéficiaires du tiers payant, et le nombre très faible des spécialités pharmaceutiques concernées, l’expérience marocaine reste, somme toute, assez modeste si on la compare aux pays voisins. Nous sommes au tout début d’un processus et beaucoup de chemin reste à parcourir pour améliorer l’accès aux thérapies et particulièrement celles concernant les pathologies lourdes et chroniques.
On espère que la mise en place de systèmes d’information rassurera davantage les gestionnaires des caisses pour qu'ils continuent à améliorer les prestations fournies aux assurés.
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