Article N° 5011

RAMED

300 millions de DH de subventions pour le Ramed au profit du CHU de Rabat

Imounachen Zitouni - 22 mars 2016 15:00

Lors du conseil d’administration du Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat, le Pr. Abdelkader Errougani, directeur du CHU a affirmé que le montant de la facturation des prestations réalisées par les établissements de santé au profit des Ramedistes a connu un accroissement de près de 10% en 2015.

Selon lui, depuis avril 2012 jusqu’à décembre 2015, le nombre de patients examinés par les différents établissements relevant du CHU de Rabat a dépassé 930.000 personnes dont 735.500 cartes Ramed et 185.800 avec récépissés. Leur prise en charge médicale a généré une facturation estimée à 770.000 millions de DH. Des subventions ont été accordées par le budget de l’Etat pour contribuer au financement de cette prise en charge.

Au lancement du Ramed, le montant des contributions avoisinait une moyenne annuelle de près 40 millions de DH jusqu’à 2015 où il a atteint 230 millions de DH pour une facturation de 261 millions de DH. Et cela grâce, selon Pr. Errougani, à la signature d’une convention avec le ministère des Finances formalisant la contribution de l'Etat au financement du Ramed qui va passer à 300 millions de DH en 2016. Une véritable bouffée d’oxygène pour la trésorerie du CHU de Rabat qui permettra également de développer des compétences et des services pour des soins meilleurs.

Par ailleurs, en 2015, le CHU de Rabat a réalisé des «prouesses» dans la greffe d'organes. «Le nombre de greffes rénales est passé de 16 en 2014 à 31 en 2015, ce qui a permis à notre établissement de se positionner à la tête des 5 CHU du Royaume dans ce domaine», indique Errougani. L'hôpital vient également d'acquérir de nouvelles innovations dans les techniques de la fécondation in vitro pour l’infertilité des couples. Idem pour les maladies rhumatismales avec l'adoption de  techniques d’arthroplastie du genou, de la chirurgie endoscopique d’hernie discale lombaire, de la celio-chirurgie avancée. En matière de cardiologie, l’échographie tridimensionnelle, aujourd'hui en phase d’initiation, a été mise en place pour améliorer l’exploration et la prise en charge des pathologies cardiaques.

Source : http://www.leconomiste.com