Article N° 4749

GROSSESSE

Grossesse : la prématurité n’est pas une fatalité

Imounachen Zitouni - 26 octobre 2015 01:24

Le moyen le plus sûr de réduire les complications de la prématurité serait de diminuer facteurs de naissance prématurée et qui sont le diabète, les grossesses tardives la prééclampsie.

Dans l'idéal, il faudrait d'abord que les femmes fassent leurs enfants plus tôt. Autrement, les possibilités d'intervention varient selon la situation. «Une femme qui a déjà accouché prématurément risque de recommencer. S'il s'agit de prématurité spontanée, en cas de béance du col utérin, un cerclage peut réduire le risque de récidive. Sinon, la femme doit surtout se reposer, éviter le stress au travail et au domicile, indique le Pr Goffinet, obstétricien (Maternité Port-Royal, AP-HP, Paris). Si le premier accouchement prématuré avait été déclenché pour une hypertension maternelle ou pour un retard de croissance intra-utérin menaçant l'enfant, le risque de récidive peut être réduit par de l'aspirine à petite dose.»

Si une prééclampsie ou un retard de croissance intra-utérin survient pendant la grossesse, il n'existe pas vraiment de moyens pour éviter l'évolution de ces maladies et la prématurité.

Enfin, en cas de diabète maternel déséquilibré, les médecins ont parfois tendance à déclencher l'accouchement ou à faire une césarienne vers 35-36 semaines. «Il serait plus souhaitable de bien équilibrer le diabète de la mère avant et de laisser ensuite la grossesse évoluer jusqu'à 37-38 semaines », estime le Pr Goffinet.

Source : http://sante.lefigaro.fr