Article N° 4418
ELECTIONS
Le COPFR a un nouveau bureau
Abderrahim Derraji , Docteur en pharmacie - 16 avril 2015 16:47Le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens Fabricants et Répartiteurs (COPFR) a organisé le samedi 11 avril 2015 ses élections conformément aux dispositions du Dahir N°1-75-453 (1), du décret d’application N° 2-75-863 du 1er Février 1977 et de la Loi n° 115-13.
Ces élections tenues en présence d’un inspecteur du ministère de la santé ont été suivies par une réunion le 14 avril 2015 pour la répartition des postes.
La composition du bureau retenue est comme suit :
Notre comité saisit cette occasion pour féliciter le nouveau bureau sans oublier de saluer le travail de notre confrère Rachid Lamrini et de son équipe.
Source : PMA
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Un vœu unique pour 2024 : un bon Conseil !
Au cours de l'année écoulée, nous avons partagé avec vous quarante-six newsletters dédiées principalement aux enjeux du secteur pharmaceutique et médical. Le choix des sujets n’a pas été une tâche aisée, et il en est de même pour leur traitement.
Parmi les faits marquants de l'année dernière, la grève du 13 avril 2023, qui a rallié presque tous les pharmaciens, témoins de la détérioration constante de leur profession et de la diminution de leur pouvoir d'achat.
À la suite de cette mobilisation, l'administration a finalement convoqué des réunions avec les représentations syndicales pour trouver des solutions aux dysfonctionnements entravant l'exercice pharmaceutique au Maroc. Les pharmaciens d'officine attendent avec impatience l'annonce des résultats de ces pourparlers avec l'autorité de tutelle.
Il est essentiel de rappeler que la pharmacie marocaine stagne depuis au moins trois décennies, entravée par des pressions de toutes parts, la privant du droit de substitution, de la possibilité d'effectuer des tests rapides de diagnostic, de nouvelles missions, etc. Le blocage des Conseils de l'Ordre non renouvelés depuis 2019 accentue cette inertie. Plutôt que d'organiser des élections pour élire un bureau légitime capable de suivre les divers projets, y compris la régionalisation, on attend la mise en place de celle-ci, risquant de s'étendre sur des mois, voire des années.
Les dysfonctionnements au sein des Conseils auront des répercussions considérables sur la profession, d'autant plus que le secteur de la santé connaît une mutation sans précédent. Des textes cruciaux, impactant directement ou indirectement la pharmacie, ont été promulgués sans prendre en considération la contribution du pharmacien.
Sans un Conseil éclairé, imposer une formation continue adaptée aux attentes des patients sera ardue, et la profession ne pourra pas non plus faire face à certains éléments bafouant le Code de déontologie. L'absence d'instances ordinales entravera toute possibilité de nouvelles missions, compromettant ainsi la pérennité de la pharmacie au Maroc.
En conclusion, nous formulons le vœu le plus sincère pour que la profession soit dotée d’un Conseil légitime, un Conseil capable de la guider dans un environnement de plus en plus hostile.
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Conseils de l’Ordre : Pas de nouvelles, mauvaise nouvelle !
Depuis le début du Mondial, nous avons suivi les réalisations de notre Équipe nationale. On a cru, jusqu’à la demi-finale, que nos lions étaient imbattables, mais le destin en a voulu autrement !
Toutefois, le résultat obtenu dépasse, et de très loin, les prévisions des plus optimistes d’entre nous. Les Marocains, les musulmans et les Africains, pour ne citer qu’eux, se sont identifiés à l’Équipe marocaine et l’ont soutenue. Ils se sont réjouis de ses exploits et ont été peinés par leur élimination en demi-finale contre la France.
Nos joueurs ne se sont pas contentés de livrer des matchs d’exception et de jouer sans complexes, ils ont aussi donné une image qui va rester, à jamais, gravée dans nos mémoires. Une image où se sont entremêlés esprit d’équipe, abnégation, témérité et ambition.
Après tant d’émotions et après avoir passé des semaines à se délecter de la couverture des matchs et des réactions échangées à travers les réseaux sociaux, les pharmaciens vont devoir retrouver leur vie d’avant ce Mondial qui leur a tout fait oublier, y compris les élections ordinales. Ces élections qui sont en quelque sorte des «matchs» reportés sans aucune raison valable, et l’administration n’a toujours pas fait appel au «VAR» pour trancher !
Certes, le Conseil de l'Ordre des pharmaciens-biologistes a tenu son assemblée générale élective, le 18 juin 2022 et le Conseil de l’Ordre des pharmaciens fabricants répartiteurs en a fait de même le samedi 3 décembre 2022, mais ces deux Conseils sont dans l’impossibilité de former un Conseil national de l’Ordre étant donné que les occupants des deux Conseils régionaux n’ont pas organisé d’élections depuis 2017. Le plus étonnant, c’est que l’administration, qui est censée débloquer la situation, n’a toujours pas procédé à la dissolution des Conseils régionaux défaillants comme le prévoit le Dahir portant loi n° 1-75-453 du 17 décembre 1976 instituant un Ordre des pharmaciens.
Aujourd’hui, les pharmaciens ne comprennent toujours pas l'attitude irresponsable des conseillers qui continuent à siéger illégalement aux Conseils. L’addition sera salée, sachant que les lois les plus importantes ont été promulguées et d'autres textes le seront prochainement sans que la profession ne puisse donner un avis sur leur teneur.
Pour conclure, les pharmaciens se retrouvent actuellement devant une impasse. Seule l’administration peut mettre fin à l’insouciance et à l'irresponsabilité d’une minorité de pharmaciens qui n'a pas l'air de se rendre compte qu'elle est en train d’hypothéquer l’avenir d’une profession qui rend de loyaux services aux patients.
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Élection : qui doit rappeler les Conseils à l’ordre ?
Par un courrier du 14 octobre 2022, le Conseil de l’Ordre des pharmaciens-fabricants répartiteurs (COPFR) a convoqué les pharmaciens autorisés à exercer dans les établissements pharmaceutiques à une assemblée générale qui se tiendra le 3 décembre 2022.
Par le même courrier, le COPFR a lancé un appel à candidatures pour le renouvellement de la moitié des membres titulaires et des membres suppléants du bureau du COPFR. Les pharmaciens intéressés doivent adresser leur demande de candidature à la présidente du COPFR ou la déposer au secrétariat du COPFR. La candidature peut être déposée jusqu’au 17 novembre 2022 avant 12 h.
Les pharmaciens-biologistes ont toujours organisé leurs élections conformément aux textes en vigueur.
Malheureusement, le Conseil national ne peut pas être formé tant que les présidents des deux Conseils régionaux des pharmaciens d'officine ne se sont pas décidés à organiser leurs élections, situation qui dure depuis plus de cinq ans.
Par ailleurs, et tant que le président du Conseil national de l’Ordre continue à maintenir un service minimal, notamment en délivrant les autorisations d’exercer la pharmacie, ce statu quo a de beaux jours devant lui.
Cette situation commence à agacer les pharmaciens et leurs syndicats et celui des pharmaciens de la Wilaya du Grand-Casablanca ne fait pas exception.
En effet, ce dernier a d’adressé, le 18 octobre, un courrier au ministre de la Santé et de la protection sociale lui demandant de prendre les décisions qui s’imposent pour que les Conseils régionaux, qui sont devenus des «coquilles vides», se conforment à la loi en organisant leurs élections.
Pour rappel, la tutelle a déjà demandé aux Conseils régionaux d’organiser les élections et a même fixé une date limite pour leur organisation.
Hélas, les Conseils n'ont rien fait, sachant que la loi prévoit la dissolution de ces deux Conseils et la nomination d’une commission dont les membres sont choisis par le ministre de la Santé. Cette commission doit organiser les élections au plus tard 3 mois après sa désignation.
Aujourd'hui, la situation est exécrable. Sans instances ordinales, il ne peut y avoir de régulation de la profession.
Aussi, et à défaut de voir les présidents des conseils régionaux se conformer à la loi pour éviter une humiliation de plus à la profession, on espère que le ministre de la Santé fera ce qu’il a à faire, ou au moins le président du National arrête de cautionner cette situation en continuant à signer les autorisations d’exercer, sachant que sans renouvellement du bureau, le Conseil national actuel est aussi dans une situation illégale.
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