Des modifications dans la composition du microbiome intestinal et d'autres localisations muqueuses pourraient avoir un impact sur l'homéostasie immunitaire des maladies inflammatoires et donc une influence sur le risque de survenue d'une PR.

Pour examiner l'impact potentiel des infections sur le risque de PR, un travail utilisant les données de l'étude cas contrôle EIRA (large étude de population sur la PR) a été réalisé. Au total, 6 401 sujets ont été inclus (2 831 malades et 3 570 sujets contrôles).

L'éventuelle exposition à une infection dans les 2 ans ayant précédé l'inclusion dans l'étude était auto rapportée par les participants via un questionnaire.

Les antécédents d'infections digestives, urinaires et génitales se sont révélés être significativement associés à un risque diminué de PR. Par contre, aucune association n'a été constatée avec les infections prostatiques, pulmonaires, sinusiennes, amygdaliennes.

Les auteurs concluent à un risque diminué de PR chez les sujets ayant fait une infection récente digestive ou urinaire et estiment indispensables des études sur les possibles interactions entre infections, microbiome et PR.

Source : http://www.univadis.fr