Article N° 4313

IMMUNITÉ

Le mercure pourrait être impliqué dans les pathologies auto-immunes

imounachen Zitouni - 13 février 2015 19:32

Des chercheurs américains viennent peut-être d’identifier un lien entre l’apparition de maladies auto-immunes et un possible facteur environnemental.

Dans une étude, ils signalent que l’exposition au mercure, par la consommation de poissons ou de fruits de mer par exemple, pourrait constituer un facteur de risque.

Pour cela, des scientifiques de l’Université du Michigan, à Ann Arbor, ont analysé les données de femmes âgées de 16 à 49 ans, qui avaient participé à l’étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey, Enquête nationale sur la santé et la nutrition) entre 1999 et 2004. Ils ont constaté qu’une exposition plus importante au mercure allait de pair avec une augmentation du taux d’auto-anticorps qui sont des précurseurs des maladies auto-immunes.

Tout en soulignant que la consommation de poissons est considérée comme un mode d’alimentation sain, recommandée en particulier aux femmes enceintes ou qui allaitent, et à leurs enfants, les chercheurs recommandent aux femmes en âge de procréer qui présentent un risque élevé de maladies auto-immunes devraient être attentives au type de poisson qu’elles consomment : l’espadon, le maquereau roi et le tile ont des taux très élevés de mercure, tandis que la crevette, le thon en boîte et le saumon ont une faible teneur en mercure, explique l’auteure de l’étude, Emily Somers.

 

Source : Environmental Health perspectives