Article N° 3424

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Un simple test urinaire pourrait détecter les papillomavirus

Imounachen Zitouni - 20 septembre 2014 21:25

Selon les experts, 80 % des femmes sexuellement actives sont infectées par ces agents pathogènes. Dans près de 90 % des cas, ces derniers sont éliminés de l'organisme sans causer de dégâts. Quand, ils persistent, ils sont responsables de maladies différentes et variées comme le cancer du col de l'utérus, le cancer anal ou les verrues génitales.

Si les traitements prophylactiques font débat, le meilleur moyen de prévenir le risque de cancer reste le frottis vaginal. Cet examen reste invasif. Afin d'en limiter l'utilisation, des chercheurs de l'Université de Manchester ont procédé à une méta-analyse qui portait sur plus de 14 études dont l'objectif était de comparer l'efficacité du diagnostic d'infection au HPV entre tests urinaires existants et celle des frottis.

Si les résultats montrent que le frottis reste le meilleur moyen de détecter ce type d'agents pathogènes, les résultats de l'étude publiée dans la dernière édition du British Medical Journal(BMJ) a montré que la fiabilité des tests urinaires est assez satisfaisante : 73% dans le cas d'un résultat positif et de 98% dans le cas d'un résultat négatif.

Si ce nouveau type d'examen permettra de toucher les femmes réticentes au frottis, ce qui devrait permettre de mieux diagnostiquer et donc de prévenir la survenue du cancer du col de l'utérus, les chercheurs rappellent toutefois qu'aujourd'hui, il est nécessaire de rester prudent et de garder le frottis vaginal comme un examen standard.

Source : http://www.informationhospitaliere.com/