Article N° 2476
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Ménopause : le processus de stockage des graisses est plus actif
Dr. Zitouni Imounachen - 02 avril 2013 18:48Une nouvelle étude réalisée par Sylvia Santosa, professeure adjointe au Département des sciences de l'exercice de l'Université Concordia, jette un regard novateur sur la relation entre le stockage des graisses et l'½strogène. La Pre Santosa et son équipe, au Minnesota, ont examiné le processus à l'échelle cellulaire. Ainsi, les deux chercheurs ont découvert que certaines protéines et enzymes sont plus actives chez les femmes en post-ménopause. Ce phénomène explique pourquoi elles accumulent des réserves lipidiques plus importantes.
Les travaux dont les résultats ont été publiés dans la revue Diabetes, ont révélé que la graisse dermique, que l'on trouve sur nos hanches et nos cuisses, est relativement inoffensive, alors que la graisse viscérale, qui couvre l'abdomen, est quant à elle plus insidieuse. Un rapprochement a été établi entre celle-ci et le diabète, les maladies du c½ur, les AVC et même certains cancers. Par conséquent, les femmes en post-ménopause risquent bien davantage de devoir affronter ces problèmes de santé lorsqu'elles accumulent plus de graisse viscérale. Compte tenu de ces dangers, il est très important de comprendre le lien entre ce type de graisse et les niveaux d'½strogène réduits associés à la ménopause.
Pour cela, la Pre Santosa a comparé le stockage des graisses chez les femmes avant et après la ménopause. Les chercheurs ont pu examiner l'activité de certaines protéines et enzymes jouant un rôle dans le poids que prennent les femmes à l'abdomen et aux cuisses après leur retour d'âge. En considérant ces facteurs ensemble plutôt qu'isolément, ils ont démontré de façon probante que le mécanisme global de stockage des graisses est plus actif chez les femmes après la ménopause. Autrement dit, leurs cellules emmagasinent plus de graisses qu'auparavant. De plus, les femmes en post-ménopause brûlent moins de graisses que leurs semblables en pré-ménopause. Non seulement leurs cellules en emmagasinent davantage, mais elles sont également plus réticentes à s'en défaire. Tous les éléments sont donc en place pour une prise de poids rapide.
L'accroissement de l'activité cellulaire révélé par l'étude n'était pas propre à la région abdominale. Toutefois, plus l'ensemble du corps emmagasine des graisses, plus on en retrouve à l'abdomen. La confirmation de changements dans ce processus après la ménopause aide beaucoup à comprendre pourquoi les femmes en post-ménopause commencent à accumuler plus de graisses viscérales. De même, en identifiant plus précisément les protéines et les enzymes qui favorisent le stockage des graisses, les chercheurs pourront
Source : Techno Science