Article N° 2254

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L'Association Lalla Salma promet de mieux prendre en charge la femme

Dr. Zitouni Imounachen - 11 décembre 2012 20:28

Annuellement, le Maroc enregistre près de 30.000 nouveaux cas de cancer. Ces cancers sont dans la plupart «provoqués» dans la mesure où certains facteurs de risque, quoique de taille, demeurent négligés. Les cancers gynéco-mammaires restent cependant les plus fréquents et représentent plus de 60% des cas de cancers chez la femme.

Pour le professeur Abdellatif Benider, chef du service de radiothérapie oncologie Ibn Rochd-Casablanca et membre du Comité scientifique de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC), «il faut savoir que le cancer du sein vient en tête des 35% de cancers qui touchent les femmes, ce qui représente le tiers 31%). Vient ensuite le cancer du col de l'utérus et enfin les cancers digestifs. Il a fallu dans ce sens qu'on se penche sur la création de centres spécialisés dans le traitement et diagnostic de ces cancers afin de mieux maîtriser la maladie et d'assurer une meilleure prise en charge de la femme». Il est question ici des centres régionaux d'oncologie généraliste qui ont été créés par l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer.

C'est le Plan national de prévention qui a recommandé, entre autres conseils, de procéder au dépistage et à un diagnostic précoces des cancers, notamment les deux cancers de la femme les plus fréquents, à savoir celui du sein et du col de l'utérus. «Vu la fréquence des cancers gynéco-mammaires, il a fallu créer un niveau intermédiaire entre celui primaire, à savoir celui du centre santé et celui du traitement, c'est-à-dire celui d'oncologie où le diagnostic devrait se faire de façon précoce. C'est dans ce sens que les centres de détection préventive ont vu le jour», note la même source.

Il est à noter également que le début de l'année 2013 verra l'ouverture de deux pôles d'excellence en oncologie gynéco-mammaire au niveau des villes de Rabat et Casablanca. La création de ces deux structures a mobilisé un fonds global de 100 millions de dirhams, elles seront dédiées aussi bien au traitement qu'à la recherche scientifique et assureront en principe une prise en charge de plus de 6.000 patientes par an.

Source : http://www.aujourdhui.ma