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Article N° 2147
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Greffe d’organes : les professionnels de la santé peu informés
Dr. Zitouni Imounachen - 16 octobre 2012 17:15Selon le professeur Amal Bourquia, présidente de l'Association REINS, «la greffe d'organes demeure sporadique au Maroc. Depuis 1986, date à laquelle la première greffe de rein a été réalisée à partir d'un donneur vivant, ce sont à peine 200 interventions qui ont été accomplies ».
L'Association marocaine de lutte contre les maladies rénales mène depuis des années des campagnes de sensibilisation auprès de l'opinion publique pour les informer et les encourager à faire don de leurs organes. Pour atteindre son objectif, l'association a mené une étude auprès des professionnels de la santé afin d'évaluer leurs perceptions sur la greffe d'organes et vérifier leurs connaissances à ce sujet, voire leur disposition à donner un organe de leur vivant ou après leur mort. Les conclusions de cette étude sont pour le moins stupéfiantes. « Les résultats détaillés de cette étude montrent que 70% de ces professionnels n'avaient aucune formation sur la greffe et le don d'organes et que 60% ignorent tout de la législation marocaine et des aspects religieux du don », déplore Amal Bourquia, ne manquant pas de souligner que le peu de choses qu'ils connaissent, ils l'ont appris auprès des médias.
A noter que l'étude a concerné 1044 professionnels de la santé dont des biologistes, des médecins, des infirmiers, des pharmaciens.... Les sondés ont également exprimé leur souhait d'approfondir leurs connaissances. Quant à l'intention du don, 60 % seraient donneurs après leur mort et 20% pourraient donner de leur vivant. En somme, beaucoup de travail reste à faire pour développer la greffe d'organes dans le pays.
Source : http://www.lesoir-echos.com
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