Article N° 1767
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Don d’organes : les Marocains sont frileux…
- 14 mars 2012 20:44Au Maroc, les donneurs d'organes se comptent sur les bouts des doigts. Les statistiques annoncées par le ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid, témoignent de ce constat alarmant. Lors d'une rencontre tenue le jeudi 8 mars, à Casablancasur «Le don des reins, une offrande de la vie», Mr Ramid a déclaré quesur une période de onze années, seulement 800 personnes se sont inscrites dans les registres de dons d'organes après décès. Le ministre a fait part de sa décision de faire don de ses organes, lui et son épouse, en février 2012, en marge de la soutenance, par sa fille, d'une thèse de médecine sur la greffe d'organes. A travers cet acte généreux, Ramid souhaite encourager les citoyens à suivre son exemple.Malheureusement, les Marocains ne seraient pas encore prêts à faire don d'un organe. Le manque d'information et la méfiance excessive font que beaucoup de famillesfont obstacle à ce geste qui peut sauver des vies. C'est pourquoi la communication en faveur du don d'organe s'impose plus que jamais. Elle ne doit pas être uniquement entreprise par le corps médical mais également par les autorités religieuses, la société civile ainsi que les politiques.D'ailleurs, le Maroc figure en queue de peloton des pays arabes en matière de transplantations. Si l'on prend le cas de la cornée, seulement 150 malades bénéficient d'une greffe chaque année, un chiffre dérisoire comparé à la demande sans cesse croissante.En matière de transplantation rénale, les greffes à partir de donneurs en état de mort encéphalique marque un nouvel élan dans l'histoire de la médecine. Les médecins travaillent en réseaux. Dernièrement, un prélèvement de rein a été réalisé à Marrakech pour être transplantéà Casablanca. Les CHU disposent de toutes les infrastructures sanitaires pour greffer simultanément des patients dans plusieurs villes du Royaume.Pharmacies.ma - 14 mars 2012
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