Article N° 1407
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Merck supprime 13.000 emplois
- 01 août 2011 10:51L'américain Merck, deuxième laboratoire dans le monde projette de supprimer 13.000 emplois sur les 91.000 ce qui va lui permettre de réduire la masse salariale de 12% à 13%.Les licenciements devraient résulter du resserrement des fonctions administratives, de la réorganisation des bureaux et de la fermeture de sites de production, à la suite de l'acquisition de Schering-Plough en 2009. Une opération qui a coûté 41 milliards de dollars à Merck.L'objectif de cette opération de réaliser des économies pour pouvoir investir dans la recherche et se développer sur les marchés émergents. Ce plan devrait permettre de diminuer les coûts de 1,3 à 1,5 milliard de dollars et d'ouvrir de nouveaux postes dans des secteurs que le groupe juge stratégiques, a indiqué un porte-parole. C'est le deuxième plan de restructuration de cette importance en deux ans. En 2010, Merck avait déjà supprimé 12.465 postes, compensés par 6.500 créations de nouveaux emplois. Au total, le laboratoire aura donc réduit sa masse salariale de 20 % par rapport au niveau d'effectifs qu'il avait fin 2009 après le rachat de Schering-Plough.Avec les deux plans combinés, Merck pense pouvoir économiser entre 4 et 4,6 milliards de dollars par an d'ici à 2015.Le groupe a enregistré un résultat net trimestriel en ligne avec les prévisions des analystes à 2 milliards de dollars. Mais son chiffre d'affaires, en hausse de 7 % était très supérieur aux anticipations à 12,15 milliards de dollars.D'après certains analystes, d'autres firmes pharmaceutiques devraient effectuer des licenciement en masse en raison de l'environnement créé par la baisse des remboursements, voire du déremboursement pur et simple des médicaments dans plusieurs pays. L'américain Eli Lilly avait annoncé, par exemple en fin 2009 qu'il supprimerait 5.500 postes, soit 13 % de l'ensemble de ses emplois, pour réaliser une économie de 1 milliard de dollars. Cette restructuration avait été suivie par une vague importante de recrutements dans les pays émergents. Le numéro un mondial Pfizer avait quant à lui décidé de licencier 20.000 personnes en 2009, soit 15 % de ses effectifs, avant le rachat de Wyeth. .
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