Article N° 1270

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La mélatonine contre l'obésité et les maladies cardiovasculaires

- 01 mai 2011 23:33
La mélatonine contre l'obésité et les maladies cardiovasculairesDes scientifiques de l'Université de Grenade ont démontré que la mélatonine sert à contrôler le poids sans besoin de réduire l'ingestion d'aliments. Elle améliore le profil lipidique du sang en réduisant les triglycérides, en augmentant le cholestérol-HDL et en diminuant le cholestérol-LDL. C'est ce qui ressort d'une étude qui vient d'être publiée dans la revue scientifique Journal of Pineal Research.La mélatonine se trouve à petites doses dans certains fruits et légumes, comme la moutarde, les baies de Goji, les amandes et les graines de tournesol, la cardamome, le fenouil, la coriandre et les cerises. Leur consommation pourrait donc contribuer à contrôler le poids et à prévenir les maladies cardiovasculaires associées à l'obésité et à la dyslipidémie. Les chercheurs ont analysé les effets de la mélatonine sur l'obésité, la dyslipidémie et l'hypertension associée à l'obésité chez des rats jeunes obèses diabétiques, un modèle expérimental du syndrome métabolique. Étant donné que les bénéfices dérivés de l'administration de la mélatonine se sont produits chez des rats jeunes, avant de développer des complications métaboliques et vasculaires, les scientifiques croient que la mélatonine pourrait contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires associées à l'obésité et à la dyslipidémie.Les auteurs de l'étude soulignent que si ces recherches se confirment chez les humains, l'administration de mélatonine et l'ingestion d'aliments qui en contiennent pourraient devenir un outil pour combattre l'obésité et les facteurs de risque qui y sont associés. Les scientifiques de l'UGR, membres de l'Institut de neurosciences et du Département de Pharmacologie de la Faculté de Médecine, ont réalisé ce travail en collaboration avec le service d'Analyse Cliniques de l'Hôpital Universitaire San Cecilio de Grenade ; le département de Physiologie et de Pharmacologie de l'Université de Salamanque ; le département de Pharmacologie de l'Université de Jordanie et le service d'Endocrinologie de l'hôpital Carlos III de Madrid.D'après eux, ces résultats laissent prévoir une baisse de l'incidence de maladies en rapport avec l'obésité et le diabète (cardiovasculaire, surtout) qui diminuent la qualité et l'espérance de vie des obèses.(Source: techno-science.net)

Pharmacies.ma02 mai 2011

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