Article N° 1095
Archives
Pour la mise en place d’un diplôme universitaire sur Nutrition et cancer
- 20 décembre 2010 11:46Une alimentation déséquilibrée ainsi que l'obésité, constituent des risques supplémentaires pour développer un cancer, la nécessité de directives nationales de nutrition pour les malades atteints de cancer, l'identification des activités socioprofessionnelles qui exposent le citoyen au cancer, le développement de l'éducation nutritionnelle et la mise en place d'un diplôme universitaire sur nutrition et cancer, sont les principales recommandations de la journée scientifique, organisée récemment par la Société Marocaine de Nutrition (SMN).Ainsi, la communauté scientifique nationale est appelée à fournir les informations nécessaires sur la nutrition et l'alimentation à la population marocaine et doit participer activement au programme nationale de lutte contre le cancer, relèvent les participants. Ils demandent aux décideurs des différents ministères, au CNRST, au CNESTEN, aux directeurs de recherche des différentes Universités marocaine et à la Société Marocaine de Nutrition, de faire le nécessaire pour contribuer au développement de la recherche opérationnelle axée sur les besoins du citoyen marocain en matière de Nutrition, rapportent Pr. Hassan AGUENAOU, secrétaire général de la SMN.Ils proposent que toutes les recommandations de cette journée soient réalisées en synergie avec l'association Lalla Salma de lutte contre le cancer. Une autre recommandation insiste sur le fait que l'obésité constitue un risque de développement du cancer, Et vue sa progression, il est indispensable de renforcer le programme national de lutte contre l'obésité. Et qu'il est important d'adopter un mode de vie sain impliquant activité physique ainsi qu'une alimentation équilibrée et diversifiée. La journée scientifique de la SMN insiste sur le fait que si la transition nutritionnelle et sociodémographique de la population marocaine, n'est pas accompagnée d'une campagne de sensibilisation et d'éducation, peut augmenter le risque desmaladies chroniques.Et étant convaincus de l'importance de la prise en charge nutritionnelle des patients atteints de cancer, les participants recommandent de mettre en place des directives nationales sur la nutrition des patients atteints du cancer. Reconnaissent le rôle du nutritionniste, de l'infirmier, du diététicien et du médecin généraliste et de l'oncologue au sein de l'équipe médicale chargée du suivi du patient atteint de cancer, les participants recommandent des formations continues pour mettre à jours les connaissances de ces professionnels. Ils recommandent aussi de faire ressortir le rôle des CHU en tant que partie intégrante de la lutte contre le cancer. Reconnaissent que l'allaitement maternel protège contre certaines forme du cancer, les participants recommandent de mettre en place des activités pour promouvoir l'allaitement maternel. Conscient que l'environnement du travail qui peut constituer un risque de cancer et demandent aux décideurs d'identifier les activités socioprofessionnelles qui exposent le citoyen au cancer et de prendre les mesures nécessaires de prévention. Conscient de l'importance de la formation et de la recherche en matière de Nutrition et cancer pour lutter contre la cancer, les participants recommandent à tous les directeurs de laboratoires de recherche relavant des universités des instituts et centres des différentes régions du Maroc (Rabat, Kénitra, Tétouan, Oujda, Meknès, Fès, Marrakech, Benimellal, Agadir, Settat, Mohammedia, Casablanca, El Jadida, Errachidia) présents, la mise en place d'un diplôme universitaire sur la nutrition et cancer, le développement de programmes de formation sur l'éducation nutritionnelle. Enfin, la structuration de la recherche au Maroc,ne peut être efficace qu'avec une politique efficace de l'Etat quiétablit le rôle des structures de gestion de la recherche, qui valorise les chercheurs et les doctorantsavec un statut adéquat, rapporte également Pr. Hassan AGUENAOU. Dr. Mohammed RHAZOINI -20 décembre 2010
Source :