Sanofi Maroc et la Société marocaine d’endocrinologie diabétologie nutrition Smedian ont pour le 18 décembre 2021 la cérémonie de remise des prix de la quatrième édition du Prix Sanofi de recherche en diabète (PSRD).

Ce prix, qui a pour objectif de contribuer au développement de la recherche biomédicale, en général, et dans le diabète, en particulier au Maroc, a été organisé sous l’égide du ministère de la Santé et de la protection sociale ainsi que du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Vingt-quatre sujets de recherche ont été soumis par des médecins chercheurs exerçant dans les Centres hospitaliers universitaires, hôpitaux militaires et médecine libérale au jury de l’édition 2021. Pour l’édition 2021, sept villes ont participé : Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Oujda, Rabat et Tanger.

L’édition 2021 s’est déroulée dans un environnement lourdement impacté par la pandémie Covi-19 et particulièrement par le confinement qui a mis en exergue la nécessité du maintien à distance du suivi des patients diabétiques par les professionnels de santé. Les travaux soumis aux jurys ont concerné, de ce fait, la Covid-19 et d’autres thématiques, notamment le diabète et le Ramadan, le diabète de l’enfant, le diabète chez la femme enceinte, le pied diabétique, la digitalisation de l’éducation thérapeutique et du contrôle glycémique, etc. 

Cette cérémonie a également comporté un programme scientifique qui s’est articulé autour de 2 panels : «Le diabète au Maroc» et «Genèse et principaux indicateurs du Prix Sanofi de recherche en diabète».

«Malgré des avancées thérapeutiques décisives dans la prise en charge des patients, ces maladies chroniques restent un enjeu majeur de santé publique. Dans ce contexte, nos équipes se sont donné un objectif : Accompagner les patients et les professionnels de santé au quotidien avec des solutions thérapeutiques innovantes pour freiner la progression des maladies chroniques», a déclaré Amine Benabderrazik, président-directeur général de Sanofi Maroc, lors du discours inaugural qu’il a prononcé à l’occasion du Prix Sanofi de recherche en diabète (PSRD).

La cérémonie a été également l’occasion idoine pour tenir l’assistance informée de l’évolution des deux travaux de recherche ayant été primés lors de l’édition 2020 du PSRD. Leurs auteurs ont présenté des indicateurs qualitatifs et quantitatifs liés à leur implémentation. 

«Nous nous réjouissons de cette collaboration avec Sanofi Maroc et l’ensemble des intervenants de la recherche biomédicale sur le diabète qui représente un véritable enjeu de santé publique. Les thématiques proposées sont en ligne avec les impacts de cette pathologie sur le quotidien des patients et de leur famille», a déclaré le D^r Hamdoun Lhassani, président de la Smedian.

Trois travaux de recherche ont été primés pour cette édition 2021 du PSRD :

Deux travaux ont obtenu le 1^er prix, ce qui dénote de la qualité de leur contenu et de la difficulté de les départager. Le jury a donc décidé de décerner deux premiers prix aux travaux suivants :

- D^r  Imane Motaib de l’Université Mohammed VI des sciences en santé pour son travail intitulé : «Predicting Poor Glycemic Control During Ramadan Among Non-Fasting Patients with Diabetes using Artificial Intelligence (AI) based machine learning models: The future is already here».

-  D^r Imane Rami du service endocrinologie, diabétologie, nutrition au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oujda pour son travail intitulé : «Ana wa soukari, l’application marocaine d’autogestion du diabète de type 1 : Efficacité et satisfaction».

Le troisième prix a été décerné au :

- D^r Yousra Settai du Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques au CHU Ibn Rochd de Casablanca pour son travail intitulé «Efficacité du télé-consulting dans le suivi des grossesses diabétiques durant la pandémie Covid-19».

Le jury est composé de médecins, chefs de services, professeurs, représentants des institutions, experts, universitaires, épidémiologistes chargés de la prise en charge du diabète au Maroc.

«Pour être éligible, un travail de recherche doit être effectif et implémenté au Maroc lors des 3 dernières années. Il devra également générer une pertinence et un impact sur la santé publique» a déclaré la professeure Asma Chadli, chef du service endocrinologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca et présidente du Jury.

Cet évènement a été également l’occasion de présenter les tendances actuelles et futures de la recherche biomédicale dans le diabète. Des données et études quantitatives et qualitatives ont également été présentées. On peut notamment citer l’IDMPS (International Diabetes Management Practices Sud), la plus vaste étude d’observation du traitement du diabète chez l’adulte menée dans 51 pays, dont le Maroc. Cette étude lancée par Sanofi en 2005 a été menée en plusieurs phases, et s’est intéressée à près de 75.000 personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2, dans 51 pays de l’Amérique centrale et du Sud, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie et d’Europe centrale.

Sanofi s’engage à déployer une méthode collaborative fondée sur des coopérations avec des associations de professionnels de santé et de patients, des institutions de recherche, des leaders du secteur de la santé ainsi que d’autres secteurs d’activité. L’objectif est de faire progresser les connaissances scientifiques, promouvoir la convergence de la science et de la technologie, contribuer à l’amélioration des résultats de santé et à l’évolution des modalités de prise en charge thérapeutique du diabète.

Dans un communiqué du 18 décembre 2021, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a annoncé que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), instance chargée de la cybercriminalité vient de démanteler un réseau de trafiquants de médicaments.

D’après l’écrit de la CSPM, qui s’est constituée partie civile dans cette affaire, il s’agit d’étrangers résidents au Maroc qui seraient impliqués dans la vente de deux médicaments retirés du marché. Il s’agit d’Artotec® et de Cytotec® deux spécialités pouvant être utilisées pour déclencher un avortement. 

Dans le cas où les faits reprochés à ces accusés se confirment, ces derniers risqueraient les peines lourdes prévues pour exercice illégal de la pharmacie, non-respect circuit légal défini par la Loi 17-04 portant Code du médicament et de la pharmacie et mise en danger d’autrui.

Tout en reprochant au ministère de la Santé son incapacité à contenir ces trafics, la Confédération a vivement salué la réactivité, la vigilance et l’efficacité de la DGSN. 

Le groupe Sanofi vient d’annoncer que les résultats définitifs des essais cliniques concernant son vaccin anti-Covid-19 ne seraient disponibles qu’au premier trimestre 2022. La recrudescence de la pandémie pousse le géant tricolore à mettre les bouchées doubles afin d’accélérer la mise sur le marché de ce vaccin qui pourrait être utilisé comme 3^e dose chez les sujets ayant déjà reçu deux injections du vaccin anti-Covid-19.

Le groupe français a annoncé de premières données positives. «Ces données préliminaires montrent que nous disposons d’un solide candidat-vaccin de rappel, et ce, quel que soit le vaccin administré en primo-vaccination», a annoncé Thomas Triomphe, vice-président exécutif de Sanofi Pasteur. Les résultats préliminaires auxquels fait référence ce dernier montrent une multiplication de l’ordre de 9 à 43 des anticorps neutralisants en dose de rappel, et cela, quel que soit le vaccin reçu en primo-vaccination.

Sanofi a également indiqué que son vaccin, administré en tant que dose de rappel, a été bien toléré, avec un profil de sécurité similaire à celui des vaccins Covid-19 actuellement approuvés.

Le vaccin de Sanofi dont les essais cliniques ont été menés avant l’apparition du variant Omicron fait appel à une technologie à protéine recombinante, associée à un adjuvant développé par GSK.