Reprise des salons et congrès : Officine Expo ouvre le bal !
Par Abderrahi Derraji, Docteur en pharmacie
La ville de Marrakech abritera du 4 au 6 novembre la 18ème édition d’Officine Expo. Ce conclave était initialement programmé au début du mois de mars dernier, mais il a été reporté en raison de la pandémie Covid-19.
Les pharmaciens et leurs partenaires ne peuvent que se réjouir de l’organisation de ce premier salon post-Covid dont les organisateurs ont prévu un programme spécialement dédié à la pharmacie d'officine.
Depuis le début de la pandémie, les pharmaciens ont été privés de journées pharmaceutiques, de congrès et de salons aussi bien nationaux qu’internationaux. Ces rendez-vous qui sont souvent à forte valeur ajoutée, leur permettent de se former, de débattre des différentes problématiques de la profession, d’effectuer des achats auprès de leurs fournisseurs et surtout de se retrouver pour échanger et passer d’agréables moments ensemble.
Durant cette période complexe, les professionnels de santé se sont contentés de rencontres virtuelles. Ces séances pratiques et peu coûteuses conviennent parfaitement à la formation continue, mais moins aux débats qui restent étroitement liés à la qualité de la modération. Ces rencontres en ligne ne se prêtent pas non plus ou difficilement au B2B.
On pourrait croire que la fin des restrictions sanitaires et l’éventuel retour à une vie normale pourraient sonner le glas aux formations virtuelles. Mais ce n’est pas si sûr. Pendant les deux années qui viennent de s’écouler, les professionnels de santé ont appris à tirer profit des réunions en ligne qui sont faciles à programmer et permettent à des intervenants de différentes régions du Royaume, voire de plusieurs pays d’y participer. Il est donc fort à parier que les rencontres à venir seront en ligne ou en présentiel, voire mixtes.
Tant que la situation sanitaire reste maîtrisée au Royaume, d’autres rencontres seront programmées dans les semaines et mois à venir. On ose espérer que les pharmaciens profitent de ces rencontres pour œuvrer ensemble afin de mettre fin à la situation de blocage que connaissent les instances ordinales. Malheureusement, si chacun campe sur sa position sans prendre en considération l’intérêt de la profession, nous finirons par perdre espoir de voir nos instances contribuer, comme il se doit, à réguler la profession, à la défendre et lui permettre d’entamer une mue rendue inévitable pour suivre l'évolution que connaît le secteur.
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