À la suite d’un Conseil des ministre béninois qui s’est tenu le mercredi 14 mars 2018, le Conseil de l’Ordre du Bénin a été suspendu pour une durée de six mois.

Cette mesure fait suite au jugement rendu par le Tribunal de première instance de Cotonou qui a condamné des responsables des sociétés "grossistes" de produits pharmaceutiques à 4 années de prison.

« L’Ordre n’a pas pu assurer ses missions et l’État a décidé de prendre ses responsabilités. Des éléments probants établissent une complaisance…» a déclaré à la presse ministre de la Justice et porte-parole du Gouvernement Joseph Djogbénou.

Depuis le 27 décembre 2014, Dr. Moutiatou Toukourou et le Dr. Charles Aïnadou se disputent la victoire des élections ordinales. Et malgré les arrêts du 19 janvier 2017 rendus par la Cour suprême, déclarant, entre autres, irrecevable la requête du camp Toukourou, le camp Aïnadou n’a jamais pu avoir accès aux comptes et locaux du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

D’après le compte rendu émanant du Conseil des ministres, la réforme envisagée portera  sur les cadres institutionnel, législatif et règlementaire du secteur de la pharmacie. Les textes régissant le Conseil de l’Ordre seront actualisés notamment pour permettre la mise en place d’une commission de surveillance et de contrôle de la distribution des produits pharmaceutiques ».

Le Gouvernement béninois a également décidé, le mercredi dernier , de retirer l’autorisation de mise en vente sur le territoire béninois des produits du laboratoire New Cesamex. Ce laboratoire indien dont la branche en Afrique est basée en République Démocratique du Congo est représenté au Bénin par le député Mohammed Atao Hinnouho chez qui la police a saisi environ 94 tonnes de médicaments.
http://www.jeuneafrique.com

D’après une étude publiée dans la revue spécialisée « Menopause », une équipe de recherche de « l’Imperial College », quelques jours à peine ont suffit à un traitement expérimental appelé MLE4901 de réduire de trois quart les bouffées de chaleur chez les femmes ménopausées.

L’essai clinique a été mené en double aveugle sur 37 femmes âgées de 40 à 62 ans souffrant d’au moins sept bouffées de chaleur par jour. Deux groupes ont ainsi été formés : l’un a reçu durant quatre semaines 80 mg par jour du MLE4901 et l’autre groupe a reçu durant la même période un placebo.

MLE4901 a permis de réduire significativement le nombre total de bouffées de chaleur versus placebo. Les résultats ont été visibles après trois jours. L’effet a été à la fois quantitatif et quantitatif. La fréquence des bouffées a été réduite de 72% par rapport à la valeur initiale. Quant à la sévérité des bouffées elle a chuté de 38% par rapport au début de l’étude.

Malgré ces effets bénéfiques, les essais cliniques sur ce médicament seront abandonné en raison des effets secondaires hépatiques. Par contre, deux autres composés proches du MLE4901 et ayant le même mode d’action avec moins d’effets secondaires, sont actuellement à l’étude aux États-Unis.
Source : https://www.santemagazine.fr

Martin Shkreli, souvent qualifié de «l'homme le plus détesté des États-Unis», vient d’écoper de sept années de prison par le tribunal de New York.

Cet entrepreneur pharmaceutique âgé de 34 ans incarne le capitalisme sauvage depuis qu’il a fait passer le prix du Daraprim ® de 13,5 à 750 dollars la pilule.

Mais les faits reprochés à Martin Shkreli n’ont pas de lien avec l’augmentation de ce médicament utilisé par les malade souffrant de Sida ou de paludisme. En effet, il a été condamné en en août dernier pour fraude sur titres et manipulation d'actions.

Son avocat Ben Brafman avait plaidé auprès de la juge fédérale Kiyo Matsumoto pour une sentence ne dépassant pas 18 mois de prison pour son client qu’il a décrit comme «un génie un peu autiste».

Quant à l'accusation, qui le présentait comme un menteur compulsif, elle a réclamé un minimum de 15 ans de prison en raison du manque de remords de Shkreli et de son obsession pour l'auto-promotion.

Les remords dont il a fait part lors de l'audience évoquant les «actions honteuses», ajoutés aux dons qu'il avait faits à des organisations caritatives avant son arrestation et à sa bonne conduite en prison, lui ont permis d’évier les 15 ans réclamés par l’accusation.
Source : https://fr.sputniknews.com

La fin de décembre dernier l’Egypte a connu d’importantes pénuries de médicaments. En effet, les malades ne peuvent plus s’approvisionner en pénicilline injectable ainsi qu’une dizaine de spécialités pharmaceutiques essentielles ne disposant pas d’alternatives thérapeutiques.
De nombreuses maladies sont concernées par ces ruptures de stock comme la maladie de Parkinson, des affections cardiaques, hépatiques et rénales.

Ces ruptures sont devenues récurrentes depuis 2016. Les malades sont contraints  de faire la queue devant les pharmacies vides ou de faire des appels désespérés aux dons d’hôpitaux.

Cette situation s’explique en grande partie par la dépréciation que connaît la Livre égyptienne (LE). Sa chute  par rapport au dollar en novembre 2016 ont lourdement affecté le secteur pharmaceutique égyptien qui importe ses matières premières, le matériel comme les emballages, les machines et les pièces de rechange.

« En Egypte, on fabrique des produits finis : 100 % des principes actifs sont importés, de même que le matériel comme les emballages, les machines et les pièces de rechange », a affirmé Gamal El-Leithy, le PDG de Future Pharmaceutical Industries.

L’Egypte abrite vingt-deux multinationales (55 % du marché), onze groupes publics (5 %), 14000 entreprises et 140 usines de production locales se partagent ce marché de 60 milliards de LE (2,7 milliards d’euros), qui emploie 300 000 personnes.

L’importation de matière première s’est compliquée depuis que le dollar fort est passé de 8,8 LE à 18 LE. Et comme les industriels ne peuvent pas répercuter le surcoût à la vente étant donné que le gouvernement impose un tarif fixe pour les médicaments les pénuries sont devenues inéluctables.
Source : http://www.lemonde.fr