[ ÉDITORIAL ]
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À quoi servent les prospectus ?
Pouvoir disposer d’informations sur sa maladie et sur la prise en charge médicale adoptée par le médecin est un droit du patient. La tendance actuelle consiste à faire de ce dernier un véritable acteur dans la prise en charge de sa pathologie. Ceci permet d’améliorer son adhésion à sa thérapie ainsi que la maitrise de l’iatrogénie des médicaments et des dépenses des caisses d'assurances maladies. L’éducation thérapeutique, qui a fait ses preuves dans de nombreux pays, a démontré tout l’intérêt que nous avons à impliquer les patients, et particulièrement les malades chroniques, dans cette prise en charge.
Les nouveaux outils de communication permettent aujourd’hui aux patients d’accéder à des bases de données très intéressantes, à l’image des sites Internet compendium.ch, base-donnees publique. medicaments.gouv.fr, lecrat.fr, etc. Ces bases fournissent aux patients de précieuses informations sur les médicaments et contribuent à améliorer l’observance des malades à leurs thérapies.
Le patient marocain a beaucoup de mal à avoir des informations officielles et fiables au sujet de son traitement. D’une part, et aussi paradoxale que cela puisse paraître, les prospectus qu'il doit garder jalousement, sont envoyés dans certains cas aux mutuelles ou aux assurances. Faute de quoi, celles-ci rejettent systématiquement le dossier de remboursement.
D’autre part, la compréhension et la lisibilité des notices constituent un réel problème. Il existe même des notices rédigées exclusivement en français, alors que la majorité de nos concitoyens est arabophone.
Par conséquent, et en dehors des informations fournies par le médecin et le pharmacien, un grand nombre de patients ne dispose d’aucun support lui permettant de s’informer au sujet de ses médicaments.
Autre aberration, et non des moindres, les médecins et les pharmaciens marocains ne disposent pas de monographies de médicaments actualisées. La dernière monographie qui rend de loyaux service aux professionnels de santé a été éditée en 2010!
Certains laboratoires essayent de trouver des solutions comme le laboratoire COOPER PHARMA qui a récemment ajouté à ses spécialités à base de valproate et/ou d'acide valproïque une fiche de mise en garde de couleur jaune, bilingue et très lisible. En agissant de la sorte, ce laboratoire permet aux patientes ayant envoyé leurs notices aux assurances de garder une fiche comportant des informations capitales sur la tératogénicité de ces anticonvulsivants. Cette initiative au demeurant très louable mérite d’être généralisée à toutes les spécialités présentant une tératogénicité, même si la logique aurait voulu que les instances professionnelles, les associations du secteur pharmaceutique, les associations de malades et les sociétés savantes se mobilisent pour que les assurances et les mutuelles n’exigent plus les notices pour rembourser les malades. D'autant plus que la CNSS, la mutuelle des FAR et certaines assurances se contentent de l’étiquette prix, du code à barres ou de la vignette.
En attendant cette mobilisation, on continue à priver nos malades de précieuses informations qui peuvent leur sauver la vie!
Abderrahim DERRAJI
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Revue de presse
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Un médicament extrait du cannabis à l'essai contre l’épilepsie de l’enfant
Un nouveau médicament extrait de Cannabidiol ou CBD : Epidiolex, est actuellement testé sur des enfants de Sydney (Australie). Le test vise à juger la capacité de ce médicament à réduire les crises d'épilepsie chez l'enfant.`
En plus de moduler les effets du THC (tétra hydro cannabidiol), il aurait des propriétés psychoactives. Des recherches sont donc en cours pour comprendre ses effets sur le cerveau et déterminer son efficacité pour le traitement de l'épilepsie.
Le Dr John Lawson, neurologiste à l'hôpital pour enfants de Sydney, dirige les tests qui ont débuté il y a un mois : « Ce ne sont que les premiers jours et nous avons vu des signes d'efficacité dans certains cas mais je ne pense pas que ce sera le cas pour la majorité. Ce médicament n'est pas un traitement miracle pour tout le monde », confie-t-il. « Une mère m'a dit que c'est comme si un voile s'était levé. Pour la première fois depuis des années, le nombre de crises a été divisé par deux pour sa fille ». Les tests se poursuivront sur trois mois et vingt autres enfants testeront aussi le médicament.
Même si Epidiolex n'est pas encore approuvé par les autorités sanitaires australiennes, les enfants pour qui le traitement est efficace pourront continuer de l'utiliser à la fin des trois mois.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
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Création d’un portail de signalement des évènements indésirables
Un décret paru au « Journal Officiel » du 26 août annonce la création d’un « portail de signalement des événements sanitaires indésirables ». Ce site internet permettra notamment de recueillir les signalements ou les déclarations effectués par les professionnels de santé et le public et relevant d'un système de vigilance ou de déclaration réglementé.
Plus précisément, ce site s'adresse au public, aux professionnels des trois secteurs de l'offre de soins (soins de ville, établissements de santé, établissements médico-sociaux), aux agences nationales de sécurité sanitaire, aux agences régionales de santé (ARS) et à l'Agence des systèmes d'information partagés de santé.
Un arrêté du ministre de la Santé, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, déterminera les conditions de fonctionnement de ce site internet et précisera également les modalités de transmission et de conservation des données recueillies dans les conditions garantissant leur confidentialité.
Source : http://www.lemoniteurdespharmacies.fr
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Ecoliers : un tiers des substances présentes dans le cartables sont nocives
Selon les résultats de tests menés par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, sur 52 articles couramment trouvés dans le cartable des écoliers, plus d'un tiers des produits "sont à éviter et contiennent un triste florilège de substances indésirables". Parmi les produits trouvés : des phtalates (perturbateurs endocriniens) dans des crayons de couleur et dans des crayons de papier, du formaldéhyde irritant dans un stick de colle, des impuretés cancérogènes, des conservateurs ou des parfums allergisants dans des encres.
Acheter un produit de grande marque n'est pas forcément synonyme de garantie : "c'est un produit Bic qui contient le plus d'allergènes et pour les cartouches d'encre, c'est chez Waterman et Paper Mate que nous avons trouvé les teneurs les plus élevées en méthylisothiazolinone, un conservateur particulièrement allergisant", affirme ainsi l'UFC-Que Choisir. Les substances nocives peuvent "être ingérées lorsque les enfants mordillent les stylos et les crayons, ou passer à travers leur peau lorsque ceux-ci se tâchent les doigts avec de l'encre ou de la colle", rappelle l'association. Pourtant, note-t-elle, mis à part une marque de feutres, "aucun des produits testés n'est en infraction, car ils bénéficient d'une situation réglementaire aussi vague que laxiste" en l'absence de textes spécifiques pour les fournitures scolaires, comme il en existe pour les jouets ou les tétines.
À l’issue de cette enquête, l'UFC-Que Choisir appelle les autorités à renforcer la réglementation afin de "prendre en compte la sensibilité des jeunes consommateurs". L'association recommande par ailleurs aux parents "de préférer les articles les moins à risques et déconseille l'achat des feutres ou stylos parfumés et de colles à paillettes".
Source : http://www.sciencesetavenir.fr
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Top 5 des aliments à éviter au supermarché pour rester en bonne santé
Vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour rester en bonne santé ?
Pour rester en bonne santé, voici cinq aliments à ne jamais mettre dans votre caddie, car ils augmentent le risque de surpoids, d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains cancers.
1- Les bonbons
Les bonbons, par leur contenu en sucres, accroissent le risque de caries, chez les enfants comme les adultes. Or les caries dentaires représentent un problème important dans le monde puisque, d’après l’OMS, elles touchent 60 à 90 % des enfants et près de 100 % des adultes. 100 g de bonbons gélifiés apportent 330 calories et 50 grammes de sucre. Le sucre nourrit des bactéries présentes dans la bouche ; celles-ci produisent des acides qui attaquent l’émail des dents.
2- Les boissons sucrées
Une étude européenne réalisée sur 15.000 personnes suivies pendant 15 ans a montré que les adultes qui boivent au moins une boisson sucrée par jour augmentent de 29 % leur risque de diabète de type 2. Une étude américaine estime qu’une canette par jour peut contribuer à un gain de poids de 6 kg par an !
3- Les chips
Les chips favorisent le grignotage en-dehors des repas. Elles sont riches en lipides et en sel, et l’excès de sel augmente le risque d’hypertension artérielle. Un petit paquet de chips individuel de 25 grammes apporte 125 calories avec une faible valeur nutritive.
4- Les biscuits
Énergétiques, les biscuits apportent des graisses et des glucides, avec généralement peu de fibres et de céréales complètes.
En 2013, une étude du Connecticut College sur les Oreos - des biscuits doubles fourrés à la crème -avait montré sur des rats que ces biscuits pouvaient provoquer une certaine addiction.
5- La charcuterie
La charcuterie englobe un ensemble de produits à base de viande dont la conservation est obtenue grâce à différentes techniques : fumage, ajout de sel ou de conservateurs comme du nitrite, des nitrates, du phosphate, du glutamate ou de l’acide ascorbique. Ces conservateurs sont ajoutés à la viande pour tuer des bactéries mais ne sont pas anodins.
La consommation de charcuteries (jambon, bacon, salami, chorizo, saucisses…) augmente le risque de cancer colorectal. Les nitrates et nitrites pourraient participer à cette augmentation du risque de cancer.
Source : http://www.futura-sciences.com
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Roche lance un système de surveillance de la glycémie innovant
Le groupe pharmaceutique suisse Roche, vient d’annoncer le lancement d’Accu-Chek® Guide, un système de surveillance de la glycémie de nouvelle génération qui entend simplifier la prise en charge quotidienne du diabète.
Disposant d’un étui à bandelettes anti-renversement SmartPack, qui permet aux utilisateurs de retirer une seule bandelette à la fois et d’éviter tout renversement ou toute contamination, le système Accu-Chek Guide permet notamment de lire directement sur le lecteur les tendances glycémiques détectées. Le patient est ainsi mieux informé des valeurs de glycémie trop élevées ou trop basses.
Le système offre en outre une connectivité sans fil Bluetooth Low Energy à la solution de prise en charge du diabète Accu-Chek Connect via une application mobile. Cette solution basée sur le cloud garantit un échange de données en ligne sécurisé et un enregistrement automatique des données. Les personnes souffrant de diabète, les soignants et les prestataires de santé peuvent partager pratiquement n’importe où les informations relatives au diabète, ce qui permet de dispenser des conseils en temps utile et d’effectuer une surveillance à distance.
Source : Roche Diabetes Care
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