PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°330 23 février 2016
34325 Destinataires
[ ÉDITORIAL ]
Formation continue : les professionnels de santé sont très demandeurs !

L’Université Mohammed VI des sciences de la santé a abrité le samedi dernier la première édition du Forum de la Formation médicale continue (Formedfor).
Lors de cette rencontre, les étudiants du MBA de santé ont présenté les résultats d’une enquête très intéressante menée sur 378 médecins et pharmaciens. Cette enquête a mis en avant les nombreuses attentes des professionnels en matière de formation continue.
Les résultats de cette étude ont révélé que les professionnels de santé marocains comptent, dans leur majorité, sur cette formation pour être au courant des avancées scientifiques, pour actualiser leurs connaissances, pour améliorer le service rendu au patient, pour développer des compétences, pour disposer d’une formation concrète et pour améliorer leurs performances.
Cette enquête a révélé également que les professionnels sont majoritairement favorables (72,9%) à ce que cette formation continue  devienne obligatoire.
La présentation de cette enquêté a été précédée par la présentation de l’expérience française en matière de formation continue. Le Dr. Philippe BONNET, président de l’Union nationale des associations de formation médicale et d’évaluation continues (UNAFORMEC) a présenté le cas français qui se caractérise par sa complexité et sa richesse.  Le cas des pharmaciens français a été présenté par le Dr. Stephane PICHON, président du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens de la région PACA. Ce pharmacien de Marseille a mis en avant le rôle joué par les instances ordinales dans l’accompagnement des pharmaciens dans leur développement professionnel continu (DPC). C'est également cette instance   qui est chargé de par la loi de contrôler si les pharmaciens s'acquittent de leur obligation tri-annuelle de DPC.
Les modalités de contrôle du DPC restent tributaires de la publication d’un décret en conseil d’état.
Le DPC a été introduit en France par l’article 59 de la loi 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.  (dite loi HPST). Cette DPC a pour objectif de favoriser l’échange des connaissances, les relations pluridisciplinaires, de faire valoir l’expertise acquise, valoriser et formaliser l’existant, de garantir la qualité et la sécurité des pratiques, et d’améliorer continuellement la qualité des soins et le service rendu aux patients.
Lors du FORMEDFOR, le Pr. MOLINA, le Pr. NEJMI, le Dr. ZAGHLOUL, le Pr. ANDALOUSSI, le Pr. BAHLAOUI et le Pr. NEJJARI  ont participé activement à cette journée de réflexion sur la formation continue.
Au Maroc, et bien que de nombreuses structures ont entrepris des initiatives louables en matière de formation continue, cette formation n’est malheureusement ni efficiente, ni équitable, ni organisée.  Une réflexion mérite d’être menée pour étudier l’éventualité de mettre en place un cadre juridique contraignant, de définir les prérogatives de chaque intervenant et de mettre en place une commission pour garantir l'indépendance du DPC.  
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
Sanofi Maroc initie un plan d’action destiné à améliorer la mixité hommes-femmes Sanofi Maroc initie un plan d’action destiné à améliorer la mixité hommes-femmes

Suite à la conférence conjointe organisée, le 29 mai 2015 à Skhirat dans le cadre du forum Women’s Tribune, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et Sanofi Maroc ont entamé une seconde phase relative à l’élaboration et à la planification d’actions concrètes destinées à améliorer l’égalité hommes-femmes au sein de Sanofi Maroc.
Dans ce cadre, Sanofi Maroc a tenu le 28 janvier 2016 au siège de la CGEM, son Comité Gender Diversity, composé d’une trentaine de collaborateurs, en présence de membres de la Commission RSE & Label.
Durant cette séance de travail , le cabinet Management Systems International (MSI) partenaire de la CGEM pour la mise en œuvre du projet « Wadâiyati »  a présenté les résultats du diagnostic mené, portant sur les principaux indicateurs liés à la mixité hommes femmes au sein de Sanofi Maroc.
Durant cette journée d’étude, le comité Gender de Sanofi Maroc a élaboré son plan d’action visant à améliorer les performances de la filiale marocaine sur les axes suivants : équilibre vie professionnelle-vie privée ; Engagement du Senior Management ; Développement du leadership des collaboratrices ; Pratiques RH en faveur de la mixité. La commission RSE & Label de la CGEM a participé à ces travaux et a apporté son savoir-faire méthodologique et technique.
« Chez Sanofi, la mixité hommes-femmes est inscrite dans les valeurs, la stratégie et la responsabilité sociale du Groupe ; Pour notre filiale au Maroc notre objectif est de continuer à détecter et valoriser les talents féminins au sein de nos collaborateurs mais également d’identifier les obstacles à leur promotion. Nous sommes ravi de collaborer avec la CGEM dans un esprit de partage d’expérience et d’échanges techniques sur ce sujet » a déclaré Haissam Chraiteh, Président Directeur Général de Sanofi Maroc.
Au Maroc, les différentes études sur le sujet confirment une représentation insuffisante des femmes dans la population active, notamment au niveau des organes de gouvernance des entreprises publiques et privées. D’où la nécessité d’encourager les synergies entre acteurs publics, privés et la société civile pour actionner les leviers d’égalité sur l’ensemble des axes et plus particulièrement celui de l’égalité professionnelle.

Source : PMA

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Le suivi biologique systématique est inutile au cours du régime sans gluten Le suivi biologique systématique est inutile au cours du régime sans gluten

Les produits sans gluten du commerce contiennent des taux de fer, B12 et folates inférieurs à ceux de la farine de blé. Les sociétés savantes spécialisées recommandent un suivi biologique pour le dépistage de ces carences sous RSG ou ne donnent aucune consigne sur le sujet.
Des pédiatres néerlandais ont repris rétrospectivement les dossiers des enfants qui avaient eu un suivi régulier entre 2009 et 2015, après le début du RSG : 9 à 18 mois plus tard puis après 1,5-2,5 ans et tous les 2,5 à 3,5 ans.
Au moment du diagnostic, un déficit en fer était observé chez 28 % des patients et une anémie carentielle chez 9%. Dans les 3 ans suivant le diagnostic, 3 filles ont développé une anémie carentielle. L'hémoglobine et la ferritine se sont normalisées chez les autres sans supplémentation sauf dans un cas. La carence en folates initialement présente chez 14 % des patientes n'a été constatée durant le suivi que chez 2 enfants qui avaient des taux sanguins limites (8,7 et 9,5 nmol/L). Une carence en vitamine D présente au diagnostic chez 8/30 patients (27 %), sans hypocalcémie, a été constatée pour 12 % à 19 % des sujets pendant le suivi mais ces résultats sont à interpréter en tenant compte de sa fréquence dans la population générale. Au diagnostic, aucun dysfonctionnement thyroïdien, n'a été noté mais 3 patients avaient déjà une thyroïdite d'Hashimoto et un une hyperthyroïdie. Pendant le suivi, 2 sujets ont développé une hypothyroïdie symptomatique, aboutissant à une prévalence de dysthyroïdie de 3,2 %
En conclusion, la recherche de signes biologiques de carence ou d'hypothyroïdie est justifiée au moment du diagnostic mais n'apporte pratiquement rien sous régime sans gluten bien suivi. Les examens ne doivent être pratiqués que s'il existe des signes cliniques qui attirent l'attention.

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En 2050, la moitié de la population de la planète sera myope En 2050, la moitié de la population de la planète sera myope

Selon une étude publiée dans la revue Ophtalmology, la moitié de la population de la planète sera myope en 2050.
Depuis plusieurs années déjà, les ophtalmologistes tirent la sonnette d'alarme : un quart des Européens est myope, prévenait une étude en 2015 ; plus inquiétant, 81 % des écoliers taïwanais ont des problèmes de vue, s'inquiétait-on dès 2004.
Cinq milliards de personnes affectées, cela représenterait une multiplication par sept de la myopie entre 2000 et 2050. Un phénomène de grande ampleur, et même un problème de santé majeur, selon les résultats de l'étude : « Une forte myopie augmente le risque de pathologies oculaires comme la cataracte, le glaucome, le décollement de la rétine ou la dégénérescence maculaire, qui peuvent mener à une perte de la vision ».
La myopie est un trouble de la vision en grande partie héréditaire, mais les facteurs environnementaux, les modes de vie, jouent effectivement un rôle significatif. Par exemple, rappelle l’étude, « la myopie est plus de deux fois plus élevée chez les Asiatiques que chez les Européens du même âge ». Chez les jeunes en Asie de l’Est, la myopie connaît même une augmentation spectaculaire.
Cette augmentation est due à la fois à la diminution du temps passé à l’extérieur, l’augmentation du nombre d’activité à l’intérieur, « l’usage excessif d’appareils électroniques » et par « les systèmes dits éducatifs à haute pression », ajoute l’étude, « en particulier à un très jeune âge dans des pays comme Singapour, la Corée, Taiwan et la Chine ».
Nous passons plus de temps à l’intérieur qu’à aucune autre période de l’histoire, et de plus en plus de personnes ont effectivement de plus en plus de mal à se passer de leur écran plus d’une journée, voilà le double nœud du problème. Début 2016 d’ailleurs, le site américain Wired rappelait d’ailleurs que les activités de plein air, pratiquées au début de l’enfance, réduisaient le risque de myopie.
Source : www.lesechos.fr

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Lutte contre le Zika : l'OMS demande 56 millions de dollars Lutte contre le Zika : l'OMS demande 56 millions de dollars

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un appel de fonds de 56 millions de dollars pour le financement de ses opérations de coordination de la réponse au virus Zika et de celles de ses partenaires pour la période de janvier à juin.
Sur ces 56 millions de dollars (50,2 millions d'euros), 25 millions doivent financer les actions de l'OMS et de ses antennes régionales sur le continent américain. Les 31 millions restants doivent alimenter les activités des partenaires de l'organisation.
Un fonds d'urgence établi récemment a permis de lancer les premières opérations. Il doit permettre de surveiller le virus Zika, améliorer le contrôle du moustique qui le propage, communiquer efficacement sur les risques et les mesures de protection, assurer un accès médical aux personnes infectées et accélérer la production de vaccins, diagnostics et traitements. Quinze sociétés recherchent actuellement à mettre au point un vaccin.
Source : www.lesechos.fr

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Le burn out, une maladie mal définie Le burn out, une maladie mal définie

Le burn out est une maladie qui n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie française de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»
«En l'état actuel, le burn out n'est pas un diagnostic médical, insiste le Pr Jean-Pierre Olié, corapporteur de l'Académie, avec le Dr Patrick Légeron, au nom de la commission Psychiatrie et santé mentale. Mais il y a une réalité, décrite très finement il y a plus d'un demi-siècle par le psychiatre français Claude Veil, sous le nom d'épuisement professionnel.» Dès 1959, ce pionnier de la psychopathologie du travail met en garde ses confrères dans une revue médicale (Le Concours médical): «L'état d'épuisement est le fruit de la rencontre d'un individu et d'une situation. L'un et l'autre sont complexes, et l'on doit se garder des simplifications abusives.»

Tellement complexe qu'un demi-siècle plus tard l'Académie s'avoue toujours impuissante à démêler l'écheveau de la souffrance au travail. Les sages invitent les organismes en charge de la recherche médicale à définir des critères clairs, à identifier des mécanismes de la maladie et, in fine, à proposer des mesures de prévention et des traitements.
Source : http://sante.lefigaro.fr

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