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[ ÉDITORIAL ]
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La critique est aisée, mais l’art est difficile
Par Abderrahim DERRAJI
Philippe Néricault, comédien et auteur dramatique français, né le 9 avril 1680 à Tours, et dont le nom de scène était Destouches, n’est presque connu que par trois citations dont l’une d’entre elles est devenue proverbiale : «La critique est aisée, mais l'art est difficile».
Cette citation n’a pas pris une ride et particulièrement sous nos cieux. Même si l’art au sens de la citation s’est raréfié, la critique acerbe et «destructive» se pratique à profusion et en toute impunité. Avec ou sans commanditaires, certains journalistes ou apparentés n’hésitent pas à tirer à boulets rouges sur tous ce qui bouge en omettant au passage certaines règles de base et principes qui ont donné au journalisme ses lettres de noblesse.
Un des départements qui souffre le plus de cette problématique n’est autre que le ministère de la Santé. Les responsables du service chargé de la Communication sont amenés à publier chaque semaine des démentis afin de désamorcer l’effet de fausses informations publiées par des quotidiens ou des sites Internet. Le plus souvent, ces démentis sont publiés dans l’urgence par ce que le moindre article peut profiter de la viralité des réseaux sociaux pour transformer un incident anodin en une bombe dont les conséquences peuvent être désastreuses.
Bien évidemment, nul ne peut remettre en question la liberté d’expression qui est un droit inaliénable. Les journalistes qui en jouissent permettent à la presse de constituer un contrepoids qui devrait mettre à nu toute forme de dérive. Et c’est pour cette raison que la presse est qualifiée de quatrième pouvoir après les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
Quoi de plus normal que des journalistes qui critiquent le bilan d’un ministre ou le fonctionnement des services que son ministère chapeaute Seulement, les informations doivent être vérifiées.
Aujourd’hui, un grand nombre de bonnes volontés de notre pays ont préféré se retirer des associations, des instances, des partis politiques, etc. tout simplement par ce qu’ils ne supportent plus l’acharnement médiatique, le manque de respect ou la calomnie. La loi du «plus virulent» a tendance à s’enraciner dans toutes les structures, et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, certains journalistes censés être les premiers à dénoncer ces dépassements les catalysent en relayant des informations non avérées ou en optant pour un mutisme qui peut être tout aussi dévastateur !
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Revue de presse
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Casablanca Audition Center célèbre les enfants ayant bénéficié d'implantation cochléaire
Le centre «Casablanca Audition Center» dédié à la prise en charge globale de la surdité au sein de l’Hôpital universitaire international Cheikh Khalifa a célébré, samedi dernier, les enfants et les familles ayant bénéficié de son programme d'implantation cochléaire.
Lors de cette rencontre, des spécialistes ont pu suivre une conférence au sujet de la prise en charge de la surdité qui a eu lieu à l'amphithéâtre de l’Hôpital universitaire international Cheikh Khalifa.
Les cent enfants bénéficiaires du programme d'implantation cochléaire de l'Hôpital ont, de leur côté, pris part à des ateliers ludiques animés par des experts. Ces ateliers ont permis d'évaluer l’impact de cette intervention sur le quotidien de ces enfants.
Des experts, des représentants des pays d'Afrique subsaharienne, des institutionnels et des journalistes ont également pris part à un débat sur la problématique de la santé auditive au Maroc et en Afrique.
«En même temps qu'il célèbre le succès de notre programme d'implantation cochléaire au Maroc, l'événement d'aujourd'hui attire l'attention sur la nécessité d'encourager le dépistage précoce de la surdité infantile dans notre pays et dans le continent, notamment certains pays d'Afrique avec lesquels des partenariats sont en cours de développement», a déclaré le Dr Khalid SNOUSSI, chef du département ORL et chirurgie maxillo-faciale de l’Hôpital universitaire international Cheikh Khalifa.
À cette occasion, le Casablanca Audition Center a annoncé la prise en charge à titre gracieux d'implantations cochléaires au profit de quelques enfants originaires de pays d'Afrique subsaharienne.
Source : Pharmacie.ma
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Pompe à insuline : formation des endocrinologues d'Oujda
Le Centre hospitalo-universitaire Mohamed VI d'Oujda a abrité une conférence dédiée à l’apport de la pompe à insuline chez les diabétiques.
Ainsi, de nombreux professeurs et des spécialistes ont assisté à la mise en place de la première pompe à insuline chez une fille de 12 ans. Et ils ont également suivi des présentations sur l’évolution que connaît cette technologie.
Un groupe d’experts français a également pris part à cette rencontre et a partagé son expérience avec les spécialistes marocains.
La pompe à insuline constitue une bonne alternative à la prise en charge classique du diabète type I avec un impact indéniable sur la qualité de vie du malade. L’implication des patients est primordiale. Cependant, la mise en place de cette pompe nécessite une expertise pour garantir l’optimisation de cette mise en place et de son utilisation.
Source : Pharmacie.ma
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Ontario : soins vitaux aux enfants refoulés à la frontière américaine
Dans un communiqué, Eric Hoskins, ministre de la Santé de l'Ontario, a indiqué que son département travaillait sur une initiative humanitaire qui permettrait de fournir des soins et de sauver la vie des enfants qui devaient subir des opérations chirurgicales vitales aux États-Unis, mais qui sont touchés par le décret anti-immigration de Donald Trump.
Il a affirmé également que les fonctionnaires de son ministère travaillaient avec des partenaires fédéraux et des hôpitaux comme Sick Kids à Toronto, pour déterminer s’il serait possible de venir en aide à ces enfants refoulés. D’autant plus que Sick Kids est doté des moyens techniques et humains nécessaires pour mener à bien ces opérations qui ne peuvent pas être réalisées dans de nombreux pays.
Eric Hoskins n'a cependant pas fourni de détails, ni sur le nombre d'enfants qui pourraient bénéficier de ces prises en charge ni sur le budget qui leur sera alloué.
Source : http://ici.radio-canada.ca
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Comme les autres géants américains, Eli Lilly tient bon en 2016
Grâce aux volumes de vente réalisés sur son nouveau antidiabétique Trulicity et d’autres médicaments, Eli Lilly a pu réaliser, en 2016, une hausse de 7% par rapport à 2015.
Le revenu opérationnel avoisine les 3,4 milliards de dollars avec une progression de 29%. Quant au bénéfice net, il est de 2,7 milliards, soit une augmentation de 14%.
Le chiffre d’affaires (CA) réalisé par Trulicity est passé de 249 millions de dollars en 2015 à 926 millions en 2016. Le Cyramza (ramucirumab) a réalisé un CA de 614 millions de dollars soit 60% d’augmentation rapport à l’année précédente.
Un autre antidiabétique qui s’en sort bien est Jardiance (empagliflozine) qui a réalisé un CA de 201,9 millions de dollars alors que son CA de 2015 n’était que de 60 millions.
Trois produits phares de Lilly ont gardé leurs positions de leaders : Humalog, Cialis et Alimta. Quant à Erbitux, son CA a connu une progression de 42%.
D’après Lilly, ces augmentations en volume ont compensé en partie l'impact de la perte d'exclusivité de certaines spécialités pharmaceutiques notamment le Cymbalta, le Zyprexa et l’Alimta.
La division santé animale de Lilly a réalisé un CA de 3,15 milliards de dollars soit une baisse de 1% par rapport à l'exercice 2015.
Pour l’année en cours, Lilly table sur des revenus qui se situeront entre 21,8 et 22,3 milliards grâce aux portefeuilles actuels et aux nouveaux arrivants.
Source : http://www.industrie.com/Industrie.com
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