PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°343 24 mai 2016
28271 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
PMA : que de mamans éprouvées !

En parcourant les colonnes de son quotidien préféré, Fatima Zohra, une quinquagénaire de Casablanca a versé une larme qui traduit son désespoir et les souffrances qu’elle a endurées, des années durant, sans voir son rêve de devenir maman se concrétiser.

L’article en question relatait deux événements importants qui ont ravivé ses souvenirs. Le premier événement était l’inauguration le 20 mai 2016 du premier centre public de procréation médicalement assistée (PMA) au sein de la Maternité  les Orangers. Ce centre qui a été conjointement financé  par la Commission Universitaire pour le Développement Belge et le Centre Hospitalier Ibn Sina,  permettra aux couples marocains souffrant de stérilité, de pouvoir bénéficier des dernières techniques thérapeutiques avec des coûts abordables. 
Quant au deuxième événement, il s’agit de la déclaration du ministre de la santé datée du 17 mai et par la quelle il a annoncé la signature prochaine d’une convention avec l’ANAM et les cliniques afin d’intégrer les spécialités pharmaceutiques utilisées contre la stérilité dans la liste des médicaments remboursables.

Bien qu’on ne puisse que saluer de telles initiatives, on ne peut s’empêcher de déplorer le retard pris par notre pays dans le domaine de la PMA et particulièrement dans le secteur public, d'autant plus que la prévalence élevée de la stérilité qui affecte un couple sur 10, aurait dû nous inciter à prendre des mesures pour rattraper notre retard. Pourtant, les solutions médicales ayant fait leurs preuves contre la plupart des infertilités existent depuis bien longtemps. En effet, le premier bébé « éprouvette » est né au Royaume-Uni le 25 juillet 1978. Quant au nombre de bébés nés grâce à la PMA, tous pays confondus, il a été estimé en 2012 à 4 millions d'enfants.


Le retard accusé par le Maroc dans ce domaine s’explique par le coût élevé de la prise en charge des couples infertiles et par le non remboursement des soins rentrant dans le cadre de la PMA. Ceci a contraint de nombreuses mamans à essayer des médecines plus accessibles, mais malheureusement non efficaces.  Dans la plupart des cas et après avoir essuyé de nombreux échecs, les parents se retrouvent seuls et doivent en plus faire face à la stigmatisation  de la société qui finit souvent par les fragiliser.  

Bien que ça soit trop tard pour Fatima Zohra et son mari, ce nouveau centre constitue une note d’espoir pour tous les couples stériles et on ose espérer que cette expérience pilote permettra la mise en place d’autres centres à travers le royaume.
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
Classement des meilleurs hôpitaux au Maroc Classement des meilleurs hôpitaux au Maroc

Le jeudi 19 mai 2016, le ministère de la Santé a annoncé les noms des hôpitaux et centres de santé ayant remporté les prix de la 6ème édition du Concours Qualité.
Les résultats de ce concours ont donné lieu à la victoire des hôpitaux de Mohammed V à Sefrou, Ghassani à Fès et Mokhtar Soussi à Taroudant, qui ont remporté les prix de cette édition sur la base du critère de la performance hospitalière et de la capacité d’accueil comprise entre 120 et 240 lits.
Quant au critère de la qualité dans la catégorie des hôpitaux dont la capacité dépasse 120 lits, l’hôpital de la Marche verte a occupé la première place avec 83,87%, suivi de Moulay El Hassan à Nouaceur (80,33%) et de Mokhtar Soussi à Chtouka Aït Baha (62, 67%).
L’hôpital Mokhtar Soussi à Taroudant s’est aussi accaparé le premier rang sur la base du critère de la qualité dans la catégorie des hôpitaux dont la capacité d’accueil est comprise entre 120 et 240 lits, tandis que l’hôpital Mohammed V d’El Jadida a remporté le même prix pour le compte de la compétition des hôpitaux dont la capacité d’accueil dépasse 240 lits (suivi par les hôpitaux Hassan II de Settat et Al Farabi d’Oujda-Angad).
S’agissant du classement régional des centres de santé sur la base de la qualité, le centre de santé Biada à Safi a remporté la première place, suivi par ceux de Médiouna et de Bir Tam-Tam à Sefrou (86.33%).
Cette édition a été marquée par la participation de 411 établissements de santé, y compris 333 centres de santé et 78 hôpitaux.
Cette manifestation a pour but de créer une concurrence entre les établissements de santé en termes de respect de la gestion de la qualité, dans l’objectif d’améliorer l’image des institutions de santé et élever le niveau de confiance entre le citoyen et le système de santé.
Source : http://lavieeco.com

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BDZ : le risque d’effets indésirables concerne la moitié des patients BDZ : le risque d’effets indésirables concerne la moitié des patients

Selon une étude réalisée par une équipe de l'INSERM, qui a étudié les données de la Sécurité sociale, 48 % des utilisateurs de benzodiazépines présentaient un facteur de risque d’effet indésirable au moment de la prescription en 2013.
L’étude montre que 40 % des utilisateurs de benzodiazépines présentaient un risque d’interaction médicamenteuse, le plus souvent avec un opiacé à visée antalgique (16 %) ou antitussive (7 %). Ensuite, 11 % des utilisateurs avaient des problèmes respiratoires (asthme, broncho-pneumopathie chronique obstructive, insuffisance respiratoire), qui sont à éviter avec la prise de benzodiazépines, étant donné que ces molécules peuvent conduire à une détresse respiratoire. Enfin, 7 % des utilisateurs avaient des comorbidités augmentant le risque de chutes et de fractures (risque déjà augmenté par la prise de benzodiazépines).
Pour Anne Bénard co-auteur de ce travail, « ces chiffres sont inquiétants étant donné le nombre important de sujets traités par benzodiazépines (13,8 % en 2013) », un taux qui atteint 40 % chez les femmes de plus de 80 ans, chez lesquelles le risque d’effets indésirables de ces médicaments est majoré.
Quant à la justification de toutes ces prescriptions de benzodiazépines : « Sur ce point, nos données ne permettent pas de répondre, l’indication exacte du traitement n’étant pas connue. Mais de précédents travaux ont déjà mis en évidence un mésusage de ces médicaments et des durées d’utilisation bien trop longues », rappelle la chercheuse. Pourtant, il existe des alternatives thérapeutiques : « les antidépresseurs de type inhibiteurs de la recapture de la sérotonine sont actuellement recommandés en première intention dans le traitement des troubles anxieux. Les benzodiazépines devraient être réservées au traitement symptomatique des manifestations anxieuses. Par ailleurs, leur place dans le traitement des troubles sévères du sommeil est questionnée, comme l’a récemment rappelé la Haute Autorité de santé », conclut-elle.
Source www.lequotidiendupharmacien.fr

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Syndrome du côlon irritable : Un test d’haleine pour le diagnostic ! Syndrome du côlon irritable : Un test d’haleine pour le diagnostic !

Selon une étude néerlandaise, une association de différentes substances contenues dans l’haleine peut fournir des informations sur la présence du syndrome du côlon irritable.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs de l’Université de Maastricht (Maastricht University) ont analysé l’haleine de 170 patients atteints d’un syndrome du côlon irritable et de 153 témoins en bonne santé. Des échantillons d’haleine ont également été recueillis chez 1 307 participants issus de la population générale.
Les scientifiques ont recherché l’association la plus significative de composés organiques volatils dans la cohorte clinique et les associations entre ces derniers et les symptômes gastro-intestinaux chez l’ensemble des participants.
Une association de 16 substances différentes présentes dans l’haleine, que l’on retrouve habituellement en cas de syndrome du côlon irritable, a été identifiée. Cette association de substances a permis de prédire avec exactitude la présence du syndrome du côlon irritable chez 89,4 % des patients et l’absence de l’affection chez 73,3 % des témoins en bonne santé. Par ailleurs, les résultats ont clairement montré que les participants présentant les résultats les plus anormaux au test avaient les symptômes intestinaux les plus sévères.
Il n’existe à ce jour aucun test diagnostique spécifique pour le syndrome du côlon irritable. « Nous savons à présent quelles sont les substances chimiques contenues dans l’haleine et dotées de propriétés diagnostiques que nous pouvons utiliser pour développer des outils non invasifs permettant d’assurer un suivi de la maladie et d’orienter les interventions thérapeutiques », a déclaré l’auteur principal Frederik-Jan van Schooten.
Source : Alimentary Pharmacology and Therapeutics

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Microbiote : les États-Unis à la pointe de la recherche Microbiote : les États-Unis à la pointe de la recherche

En octobre 2015, un groupe de microbiologistes américains publiait ensemble dans la revue Science pour réclamer une unification des recherches dans le domaine des microbiotes, ces populations de micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) qui vivent dans notre corps, dans les plantes etc.
Leur appel a été entendu. Vendredi 13 mai 2016, la Maison Blanche annonçait le lancement du National Microbiome Initiative (NMI), le premier consortium américain sur le microbiote. «Nulle part ailleurs dans le monde, le microbiote est soutenu à un niveau si élevé du gouvernement.» explique Stanislav Dusko Ehrlich, directeur de recherche à l'INRA.
Le budget, qui doit encore être approuvé par le Congrès, s'élève à un demi-milliard de dollars. Seulement un cinquième de l'argent vient du gouvernement, le reste est fourni par des universités et entreprises intéressées.
Avec le National Microbiome Initiative, le gouvernement souhaite faire entrer la recherche américaine sur le microbiote dans une autre dimension. Pour y parvenir, trois axes sont mis en avant. Les études interdisciplinaires, en multipliant les liens avec le département de la santé qui a déjà investi 20 millions de dollars. Le développement d'outils, permettant de mieux manipuler le microbiote. Et finalement, la création d'emplois dans le domaine. Au total, plusieurs dizaines de centres de recherche sur le microbiote vont ouvrir à travers le pays.
Source : http://sante.lefigaro.fr

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Naît-on intelligent ? Naît-on intelligent ?

Pour les scientifiques, l’«intelligence » est la capacité à s’adapter à de nouvelles situations. Or la source de cette capacité est située dans une région particulière du cerveau, les lobes frontaux du cortex cérébral, naturellement plus développée chez l’Homme que chez l’animal. Un bébé qui vient de naître serait donc naturellement intelligent. Mais ce n’est pas si simple !
En effet, le cerveau d’un nouveau-né n’est pas structuré de façon définitive, au contraire. Étant très malléable, il ne demande qu’à créer de nouvelles connexions neuronales, responsables de son apprentissage. C’est ainsi qu’un bébé apprend sans difficulté à marcher, à parler une ou plusieurs langues, à effectuer des gestes de la vie courante. Si les bébés en bonne santé ont tous plus ou moins les mêmes possibilités intellectuelles à la naissance, ils ne vont pas tous devenir des surdoués car l’environnement joue un rôle prépondérant dans le développement cérébral. L’ « effet Flynn », qui désigne le fait que le quotient intellectuel (QI) a tendance à augmenter de génération en génération, montre d’ailleurs que la génétique seule ne suffit pas à expliquer l’intelligence.
Deux facteurs permettent de favoriser le développement intellectuel de l’enfant. D’une part, une bonne alimentation est essentielle puisqu’elle offre au cerveau tous les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de façon performante. D’autre part, l’environnement familial est également primordial car il est la source principale de stimulations qui permettront de développer au mieux les capacités intellectuelles et l’envie d’apprendre de l’enfant. On ne « naît » donc pas intellectuel, on le devient !
Source : http://www.futura-sciences.com

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