PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°321 15 décembre 2015
28758 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
Coopération Sud-Sud : le « win-win » ne suffit pas !

Feu Hassan II comparait le Maroc  à un arbre dont les racines plongent en Afrique et qui respire par ses feuilles en Europe. En effet, l’ouverture du Maroc sur l’Europe ne l’a jamais détourné de son attachement à l’Afrique. 
Depuis son accession au trône, SM le Roi Mohamed VI n’a pas cessé d'œuvrer pour redynamiser la coopération Sud-Sud et particulièrement avec les pays subsahariens. Il vient de réitéré cet attachement, lors du 3ème Sommet du Forum Inde-Afrique 2015, en invitant les pays du Sud à témoigner leur confiance aux pays du Sud et à investir leurs richesses et leurs potentialités pour servir les progrès partagés de leurs peuples en vue de rattraper les pays émergents.

Les laboratoires pharmaceutiques marocains sont totalement en phase avec cette approche puisqu'ils ont tissé des liens avec de nombreux pays africains. Certains d’entre eux ont même investi dans des sites de production de médicaments. Ceci a contribué à améliorer l’offre en médicaments dans ces pays et indirectement à contrecarrer le commerce de médicaments falsifiés qui représente un danger avéré auquel sont confrontés plusieurs nations africaines.
C’est dans ce cadre que M. Lahoussaine LOUARDI, ministre de la santé, a signé, lors des premières assises du médicament et des produits de santé, des conventions de coopération entre le Maroc et huit pays africains (1) représentés par leurs ministres de la santé. Ces assisses se sont tenues les 11 et 12 décembre à Skhirate en présence du chef du gouvernement M. Abdelilah BENKIRANE et de Moulay Hafid El Alamy, ministre de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique. Dans son allocution, M. BENKIRANE a fait part à l'assistance de son soutien au ministre de la santé, tout en exhortant les industriels opérant au Maroc à œuvrer pour des échanges Sud-Sud empreints d'une vision long-termiste où tous les partenaires seraient gagnants.  
Ont également pris part à ces assises des experts internationaux qui ont mis en avant les opportunités d’investissement qu’offre le continent africain. Le Maroc peut et doit renforcer son leadership en Afrique et devenir un hub qui permettra aux nations africaines d’améliorer l’accès aux soins et particulièrement aux médicaments.

Pour atteindre cet objectif, les industriels gagneraient à ne pas partir en rangs divisés, et à faire plus de recherche-développement, notamment en biotechnologie. Ces deux conditions sont nécessaires pour permettre aux industriels d'atteindre des tailles compatibles avec un développement pérenne.
Abderrahim DERRAJI

(1) Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Sénégal et Tchad.  
1ères Assises en photos : lien

Revue de presse
Vaccins : les accusations qui reviennent le plus Vaccins : les accusations qui reviennent le plus

L’une des accusations les plus répandues pour contester le bien fondé de la vaccination, est que si les pouvoirs publics essaient à toute force de vacciner massivement la population, la faute en revient aux industriels du médicament.
Certes, le marché des vaccins est détenu par peu d’acteurs, Mais ce secteur ne pèse que 2% du marché des médicaments, une "broutille" pour ces géants de la pharmacie. Et pas un seul vaccin ne se hisse dans le classement des dix médicaments les plus vendus dans le monde en 2013.
Le deuxième argument pour discréditer la vaccination est l’usage des "adjuvants" afin d’augmenter la réponse immunitaire. Si les vaccins vivants atténués n’en contiennent pas (rougeole, rubéole...), la plupart de ceux inactivés ou à base d’antigènes purifiés nécessitent d’y avoir recours (tétanos, diphtérie, coqueluche, hépatite B, papillomavirus ou HPV). Ces adjuvants véhiculent dans l’organisme un "signal de danger" et activent ainsi le système immunitaire. Ils permettent aussi de réduire la quantité d’antigènes par dose et, de fait, le nombre d’injections nécessaires pour obtenir une immunisation suffisante. Ces adjuvants sont l’une des principales causes de l’opposition à la vaccination, car jugés dangereux.
Mais, du point de vue scientifique, il manque une évaluation rigoureuse pour fournir la preuve formelle de la responsabilité de la vaccination dans l’apparition de séquelles graves. En 2004, l’Afssaps, l’agence nationale du médicament, suivie en 2013 du Haut Conseil de santé publique, ont conclu que "la responsabilité des vaccins dans les manifestations cliniques, quelquefois sévères et invalidantes, présentées par les patients avec une myofasciite à macrophages (MFM), ne peut pas être affirmée". Pour autant, le Conseil d’État s’est déclaré fin juillet 2015 favorable à l’indemnisation de deux personnes atteintes d’une (MFM) apparue suite à une vaccination obligatoire contre l’hépatite B. De quoi semer le trouble.
Les rapports officiels des plus hautes autorités de santé se sont accumulés ces dernières années pour tenter de faire retomber cette méfiance grandissante, sans y parvenir. Ainsi en 2012, l’Académie de médecine a estimé qu’il n’existait "aucune preuve à ce jour" permettant d’incriminer les vaccins ou les adjuvants dans la survenue d’une maladie auto-immune, ajoutant que tout moratoire portant sur la non-utilisation des adjuvants aluminiques rendrait impossible la majorité des vaccinations. Pour justifier le rejet de plusieurs demandes de moratoire, le ministère de la Santé s’appuie non seulement sur les rapports nationaux mais aussi internationaux, comme celui du Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale (GACVS) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a conclu à l’innocuité de l’aluminium dans les vaccins à partir des données épidémiologiques et informations tirées d’essais cliniques.
La vaccination a également été mise en cause dans la survenue de rares cas de syndrome de Guillain Barré (SGB), notamment après l’injection de vaccins anti-HPV ou antigrippal. Cette pathologie se manifeste par une paralysie progressive, débutant au niveau des jambes et remontant parfois jusqu’à atteindre les nerfs respiratoires voire ceux de la tête et du cou.
En France, l’ANSM a publié en septembre les résultats d’une étude pharmaco-épidémiologique notant un risque "limité", de l’ordre de un ou deux cas supplémentaires de SGB pour 100.000 jeunes filles vaccinées contre le papillomavirus comparés à celles vaccinées du même âge.
Source : http://www.sciencesetavenir.fr

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Une première : l’ibuprofène en patch Une première : l’ibuprofène en patch

Des chercheurs de l’université de Warwick (Royaume Uni) ont créé le premier patch qui délivre de façon prolongée de l’ibuprofène à dose constante et efficace. Cette nouvelle forme galénique présente un intérêt dans le traitement des douleurs chroniques, telles que les douleurs dorsales, les névralgies et l’arthrite. De plus, le patch permet de passer outre les effets secondaires de l’ibuprofène administré par voie orale, et offre un meilleur respect du dosage que dans les formes gel. Reste maintenant à le commercialiser.
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr

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Quand faut-il prendre les troubles de la mémoire au sérieux ? Quand faut-il prendre les troubles de la mémoire au sérieux ?

Les fonctions cognitives ralentissent avec l'âge, tout comme les capacités physiques s'amoindrissent, même chez des personnes en bonne santé. À 65 ou 70 ans, le travail de mémorisation demande donc plus de concentration, l'attention s'est réduite et il devient plus difficile de réaliser simultanément des tâches différentes. Les petits oublis se multiplient: ne plus savoir pourquoi on est allé dans une pièce ; zapper un rendez-vous ; égarer un objet ; ne plus trouver le mot juste ni réussir à mettre un nom sur le visage d'une personne à la télévision. Mais il ne s'agit pas de symptômes de maladies.
Enfin, on attribue souvent à la mémoire des défauts qui relèvent en fait d'autres fonctions cognitives, l'attention notamment.
Pas question donc d'aller consulter un neurologue aux premières difficultés à se souvenir de détails. En revanche, si les troubles de mémoire deviennent récurrents et qu'ils ont un impact sur le quotidien, il faut consulter, en commençant par son médecin traitant. Certaines maladies nuisent en effet à la mémoire. Le généraliste va donc rechercher en priorité un état dépressif ou anxieux, un manque de repos qui peut être lié à une apnée du sommeil, par exemple. Après avoir écarté ces hypothèses, il adresse ses patients à une Consultation Mémoire.
Mais là encore, il ne faut pas s'affoler trop vite: seules 30 % des personnes qui consultent dans une Consultation Mémoire se voient effectivement diagnostiquer la maladie d’Alzheimer.
«Si, par exemple, une personne oublie de transmettre un message à la suite d'un appel téléphonique important parce qu'elle ne se souvient pas de l'appel lui-même, c'est un signe qui doit alerter s'il se répète», explique Francis Eustache. Il peut en effet s'agir d'un début d'Alzheimer qui demande un avis médical. En revanche, le fait même de s'inquiéter pour sa mémoire est plutôt un point positif. «Les personnes qui manifestent des troubles significatifs de la mémoire, comme c'est le cas lors d'un début d'Alzheimer, ne s'en rendent pas compte. C'est plutôt l'entourage qui leur signale qu'ils ont oublié une information importante», commente le chercheur.
Ce phénomène s'appelle l'anosognosie: les patients ne réalisent pas qu'ils sont malades. De même, il faut s'inquiéter dès lors que la personne ne parvient plus à retrouver un objet alors qu'il est à sa place habituelle, ne sait plus utiliser un appareil connu, se perd dans des lieux familiers, oublie le prénom de ses proches ou des dates marquantes.
Source : http://sante.lefigaro.fr

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Le cerveau est incapable de gérer la lecture et l’audition en même temps Le cerveau est incapable de gérer la lecture et l’audition en même temps

En raison des capacités limitées du cerveau, la faculté de lire et d’entendre en même temps est restreinte. C’est ce que vient de révéler une étude britannique. Cela s’explique par le fait que les deux sens utilisent les mêmes ressources neuronales. Se concentrer sur l’un des deux sens conduit à supprimer l’autre, expliquent des chercheurs.
Une équipe de chercheurs de l’University College de Londres a demandé aux participants de l’étude de détecter des lettres précises de l’alphabet parmi un groupe de lettres affichées sur un écran tandis que des sons étaient joués en fond sonore. Certaines tâches étaient très faciles, tandis que d’autres exigeaient une concentration extrême. Les chercheurs ont eu recours à la magnétoencéphalographie pour mesurer l’activité cérébrale des participants pendant toute l’expérience.
« Les scanographies du cerveau ont montré que les personnes non seulement ignoraient ou excluaient les sons, mais qu’elles ne les entendaient pas réellement en premier lieu » explique l’auteure de l’étude, Maria Chait. Si la concentration visuelle était élevée, les sons étaient supprimés à un stade très précoce du traitement neuronal. Cela se manifestait par une activité réduite de la zone du cerveau concernée. L’activité du cerveau qui intervenait à un stade ultérieur, indiquant une perception consciente de stimuli sensoriels, était également réduite par la concentration extrême. Les participants ne pouvaient donc pas entendre des sons qu’ils auraient normalement entendus.
Source : Journal of Neuroscience

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Diabète de type 1 : Roche lance l’application mobile Novi-Chek Diabète de type 1 : Roche lance l’application mobile Novi-Chek

Roche Diabetes Care France proposera fin décembre Novi-Chek, une application mobile gratuite pour apprendre à vivre avec le diabète de type1.
Roche Diabetes Care France a souhaité faciliter l’apprentissage du patient en proposant aux 13-25 ans, adeptes des nouvelles technologies, l’application mobile Novi-Chek. Cette dernière a été conçue pour que les « nouveaux » patients diabétiques de type 1 puissent acquérir progressivement les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour bien gérer leur maladie, répondre aux questions qu’ils se posent, et d’offrir aux soignants un outil relais en dehors de l’hôpital.
Le jeune patient y découvre la physiopathologie du diabète de type 1, les types de traitement, le rôle de l’autosurveillance glycémique, les habitudes à adopter au quotidien que ce soit à la maison, à l’école ou au travail. Des quiz permettent de valider les connaissances nouvellement acquises et d’obtenir des points. Le cumul de ces points illustre l’ascension du patient vers l’autonomie.
L’application Novi-Chek propose également d’autres fonctionnalités pratiques telles qu’un glossaire, des rappels de glycémie programmables avant et après chaque repas, des informations sur le renouvellement de matériel d’autosurveillance glycémique et un espace pour noter des informations sur son traitement et ses contacts.
Source : Roche Diabetes Care
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LABORATOIRE : PHARMA5
COMPOSITION : Sofosbuvir
INDICATION (S) : Traitement de l'hépatite C
PRESENTATION : Boite de 28 comprimés
PPV : 3000DHS
SAPHIR 100MG/12.5, SIROP
LABORATOIRE : COOPER-PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Flacon de 60 ML
PPV : 63DHS
SAPHIR 100MG/12.5, SIROP
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Flacon de 30 ML
PPV : 38DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 24 sachets
PPV : 167DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 16 sachets
PPV : 116DHS
SAPHIR 1G, SACHET
LABORATOIRE : COOPER PHARMA
COMPOSITION : Amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 12 sachets
PPV : 88DHS
SAPHIR 500MG/62.5, SACHET
LABORATOIRE : COOPER-PHARMA
COMPOSITION : amoxiciline; Acide clavulanique
INDICATION (S) : Antibiotiques
PRESENTATION : Boite de 12 sachets
PPV : 59DHS
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