Le Maroc ambitionne de réaliser 100% de dons de sang volontaires à fin 2016 comme recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et, par là, d'éliminer complètement les dons de compensation effectués par l'entourage du patient, a indiqué le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Mohamed Benajiba.
Dans un entretien à la MAP à l'occasion de la Journée nationale du don de sang  (5 décembre), Mohamed Benajiba a fait savoir que sur l'ensemble des dons collectés en 2014, 87% proviennent de dons volontaires, ajoutant que les dons de compensation atteignaient 50% avant 2010.
En matière de don du sang, le Maroc a affiché une progression soutenue depuis plusieurs années et les donneurs de sang sont de plus en plus nombreux, a affirmé Mohamed Benajiba, précisant que le nombre de dons a augmenté de 92.845 entre 2000 et 2010 à 111.819 entre la période 2010-2014. Toutefois, a-t-il déploré, le pourcentage de donneurs par rapport à la population demeure faible (0,95%), ce qui reste en deçà du taux minimum de 1% préconisé par l'OMS pour les pays en développement comme le Maroc.
Source : www.lematin.ma

L’Agence pour la Promotion et le Développement du Nord du Royaume (APDN)  a consacré 60 millions de DH pour le développement du secteur de la santé dans la province de Taounate. C’est ce qu’a indiqué Mounir El Bouyoussfi jeudi dernier.
« Ce budget est dédié au financement des opérations d’acquisitions des équipements nécessaires et modernes au profit des établissements et centres de santé de la province », a-t-il dit en marge de la cérémonie d’inauguration à Taounate d’un centre régional d’hémodialyse.
Il a fait savoir que le secteur de la santé occupe une place de choix parmi les axes prioritaires et stratégiques de l’agence du fait de son importance pour de larges franges de la société.
Selon ce responsable, la stratégie adoptée par l’APDN pour le développement d’un certain nombre de secteurs dans le nord du Royaume, a pour finalité de désenclaver la population, notamment rurale, la promotion de l’enseignement et de la santé pour réaliser le développement durable.
Source : www.lavieeco.com

La société italienne de production de médicaments à base de plantes : Aboca, a annoncé son implantation au Maroc. Selon le PDG d’Aboca, Valentino Mercati, le choix du Maroc s’explique par la stabilité du Maroc, son climat et l’existence de surfaces non contaminées.
Pour le moment, la société n’a pas dévoilé le montant de l’investissement, mais elle assure avoir trouvé des terrains à Marrakech et Agadir. Une équipe de pharmaciens et des botanistes ont déjà commencé à travailler pour l’entreprise. La culture des plantes médicinales devrait bientôt débuter.
Source : www.leconomiste.com

Des chercheurs américains ont révélé que les patients asthmatiques souffrant de migraine épisodique sont plus susceptibles de connaître une migraine chronique par la suite.
Les scientifiques de l’Université de Cincinnati, dans l’Ohio, ont analysé des données portant sur 4 500 personnes souffrant de migraine épisodique ou qui avaient moins de 15 migraines par mois. Les participants ont été invités à répondre à des questionnaires entre 2008 et 2009, puis ont été répartis en deux groupes, selon qu’ils avaient ou non de l’asthme.
L’analyse des données de l’étude de suivi, en 2009, a montré que 5,4 % des participants asthmatiques qui présentaient des migraines épisodiques souffraient à présent de migraine chronique, contre 2,5 % seulement des personnes non-asthmatiques.
L’asthme s’est avéré être un indicateur plus robuste que la dépression, qui était considérée auparavant comme l’indicateur le plus solide, ont déclaré les auteurs. Une explication possible à ce lien pourrait tenir au fait que les asthmatiques sont plus susceptibles de souffrir d’allergies, que d’autres études ont déjà liées à des maux de tête plus fréquents. Une autre possibilité est qu’un système nerveux parasympathique hyperactif ou un facteur environnemental ou génétique commun pourrait jouer un rôle déterminant, expliquent les auteurs.
Il pourrait être utile de prescrire des médicaments antimigraineux à titre préventif aux asthmatiques souffrant de migraine épisodique, selon M. Martin.
Source : Headaches

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s’est exprimée pour la première fois sur le sujet du vaccin Meningitec. L’agence a écarté tout risque pour la santé des personnes vaccinées avec Meningitec.
En août 2014, le laboratoire fabricant, Nuron Biotech, a détecté des particules de rouille dans une seringue de Meningitec et a lancé l’alerte.
En France, l’ANSM a procédé immédiatement à un rappel de lots, parfaitement maîtrisé par les pharmaciens. Selon les investigations, aucune seringue contenant des particules de rouille ne s’est retrouvée sur le sol français. Il reste possible que des seringues avec de la rouille sur le bouchon et sans contact avec le liquide aient été utilisées, mais « les résultats des investigations ont montré que la fréquence d’apparition du défaut est très faible (environ 0,2 %) et que tous les lots ne sont pas concernés », précise Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
De plus, des analyses toxicologiques ont été réalisées sur des seringues dont la quantité de rouille a été volontairement multipliée par dix et mise en contact direct avec le produit. « Même dans ce cas, les doses de métaux restent à des niveaux très inférieurs au seuil de toxicité », souligne Dominique Martin.
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr