Revue de presse
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Baisse des prix des médicaments: une nouvelle liste a été publiée
Une nouvelle liste de médicaments princeps et génériques dont les prix ont été revus à la baisse, vient d’être publiée au dernier Bulletin officiel (N°6396 du 17 septembre 2015).
Cette baisse concerne particulièrement les médicaments utilisés dans le traitement du cancer, du diabète, de l’hypertension artérielle, de l'hypercholestérolémie et de l’épilepsie.
Cette baisse est la deuxième procédée par le ministère de la santé. La première avait concerné près de 1.578 médicaments en 2014. Ces médicaments représentent 30% de l’ensemble des médicaments commercialisés au Maroc et qui couvrent quasiment toutes les classes thérapeutiques. Les pourcentages de baisse des prix atteignent pour 656 produits, 20 à 80%.
Notons à ce sujet que les médicaments indiqués pour le traitement des maladies cardio-vasculaires ont vu leur prix baisser de 50 à 78%. Pour les médicaments antinéoplasiques, les baisses ont atteint 50 à 72%. Les prix des médicaments (hospitaliers) utilisés exclusivement en milieu hospitalier, ont également été révisés à la baisse, atteignant pour certains produits jusqu’à 70%.
Par la suite, le ministère de la santé avait décidé au début de l’année 2015 de baisser les prix de 98 médicaments. Il s’agit particulièrement des médicaments utilisés dans le traitement des maladies chroniques, notamment les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’asthme, certaines maladies neurologiques, les cancers, les affections de l’appareil digestif…
Source : www.aujourdhui.ma
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Une approche révolutionnaire pour reboucher les "trous" dans le cœur
Pour réparer un orifice faisant communiquer de façon anormale deux ventricules ou deux oreillettes (malformations cardiaques les plus fréquentes chez un jeune patient), il faut recourir à une circulation extracorporelle, en d’autres termes, un dispositif qui, en dérivant la circulation sanguine en dehors du corps, court-circuite le cœur et les poumons. Une intervention chirurgicale à cœur ouvert est nécessaire, sans compter l’utilisation d’instruments métalliques qui peuvent éroder les parois cardiaques.
Pour y remédier, un dispositif médical, particulièrement ingénieux développé par des chercheurs de l’université Harvard (Cambridge, Massachusetts, États-Unis), de l’Institut Wyss (Boston), et leurs collègues italiens et irlandais, permet d'obstruer l’orifice anormal en appliquant un patch élastique biodégradable et un adhésif activable par la lumière, en l’occurrence des rayons ultraviolets.
Le système est composé de deux ballons, gonflables et dégonflables. Le premier permet d’appliquer sur les contours de l’orifice un patch, tandis que le second exerce une contrepression permettant son ancrage solide. Un adhésif est fixé sur la base du premier ballon. Une fois le système en place de part et d’autre de l’orifice à réparer, cette colle est activée par des ultraviolets provenant d’une fibre optique. La forme conique du premier ballon, une fois gonflé, permet de diffuser de façon uniforme le rayonnement UV sur toute la surface de défect circulaire.
Ce cathéter mini-invasif, muni de ballons et d’une source de lumière, a été testé avec succès sur le cœur battant de trois porcs. Cette approche est révolutionnaire dans la mesure où elle permettrait de réparer des orifices anormaux situés dans des organes profonds, sans utiliser d’instruments métalliques, mais aussi sans avoir à implanter à demeure du matériel chirurgical étranger (sutures, prothèse). Par ailleurs, le déroulement de l'intégralité de la procédure peut être contrôlé par échographie cardiaque 3D, ou sous le contrôle de la vue par endoscopie en cas de hernie abdominale ou de perforation d’ulcère digestif. Enfin, le cathéter ne reste à l’intérieur du corps que moins de 5 minutes. Aucune complication à long terme n’a été notée chez des rongeurs sur lesquels cette procédure a également été expérimentée, les chercheurs rapportant un taux de survie de 100 %.
Source : http://www.sciencesetavenir.fr
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Les acides gras trans ne sont pas nécessairement mauvais pour la santé
Une étude allemande suggère que de faibles taux d’acides gras trans (AGT) ne se traduisent pas automatiquement par une augmentation de la mortalité et qu’ils pourraient même être bénéfiques s’ils sont d’origine naturelle.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs de l’Université de Heidelberg ont analysé les données de 3 259 participants à l’Étude sur la santé et le risque cardiovasculaire de Ludwigshafen (Ludwigshafen Risk and Cardiovascular Health, LURIC). Les participants à l’étude étaient hospitalisés pour effectuer des coronarographies. Au cours de la période de suivi, d’une durée médiane d’un peu plus de 10 ans, 30 % de ces patients sont décédés. Les chercheurs ont analysé des échantillons de sang des patients pour identifier les concentrations totales en AGT, et faire la distinction entre les concentrations d’AGT d’origine industrielle et naturelle.
La proportion des AGT dans les échantillons de sang variait de 0,27 à 2,40 % du total des acides gras, avec une moyenne tout juste inférieure à 1 %. Une autre étude menée aux États-Unis pendant une période de même durée a fait état d’une concentration moyenne de plus de 2,6 %.
« Nous avons constaté que les concentrations plus élevées en AGT dans les membranes des globules rouges étaient associées à un taux plus élevé de LDL, ou « mauvais » cholestérol, mais aussi à un IMC inférieur, un taux inférieur de graisses (triglycérides) dans le sang et une moindre insulinorésistance et, par conséquent, un plus faible risque de diabète » déclare l’auteur de l’étude, Marcus Kleber. Il ajoute : « Nous avons également été surpris de constater que les augmentations des concentrations d’AGT d’origine industrielle n’ont pas été suivies par une hausse de la mortalité, ce qui contraste avec les observations effectuées aux États-Unis. » Les patients qui présentaient les concentrations les plus élevées en AGT d’origine naturelle (supérieures à 0,2 %) avaient un risque réduit de 37 % de mort subite d’origine cardiaque par rapport à ceux qui avaient la plus faible concentration. Après correction pour prendre en compte divers facteurs de confusion, il s’agissait de la seule association statistiquement significative.
« Nos résultats montrent que les faibles taux d’AGT d’origine industrielle que nous avons observés dans l’étude LURIC ne posent pas de risque pour la santé et pourraient donc être considérés comme sans danger. Nous avons également constaté que l’acide trans-palmitoléique est associé à une meilleure glycémie et une plus faible mortalité toutes causes confondues, mais surtout à un moindre risque de mort subite d’origine cardiaque » a conclu M. Kleber.
Source : European Heart Journal
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Une plainte durable de troubles du sommeil doit alerter
Le trouble du sommeil survient habituellement dans un contexte inquiétant pour l’enfant, de séparation des parents, de harcèlement à l’école notamment. À l’origine des troubles de sommeil chez l’enfant, on retrouve dans la plupart des cas (80 %), une difficulté d’ordre psychologique qui se traduit par une angoisse à l’endormissement. Quelques questions, un examen clinique (sans hypertrophie amygdalienne en particulier) suffisent à rassurer et à écarter toute arrière-pensée de maladie organique où le trouble du sommeil est escorté d’autres signes.
Autres troubles du sommeil, la famille des parasomnies, dont les terreurs nocturnes : l’enfant paraît terrorisé, mais ne se réveille pas. Il crie, transpire, est tachycarde et ses pupilles sont dilatées. Il ne garde aucun souvenir de l’incident et il ne doit pas être réveillé. Avec l’âge et les phases de sommeil paradoxal raccourcies, des accès de somnambulisme peuvent supplanter les terreurs nocturnes, caractérisés par des somniloquies amusantes certes, mais aussi des mises en danger qui obligent à quelques précautions…
Pour les 20 % de troubles restants, peuvent être imputés à un certain nombre de situations, comme les effets collatéraux de médicaments, bêta-bloquants pris dans le cadre d’une mucoviscidose, bêta2 mimétiques ou corticoïdes en traitement d’une maladie endocrinienne ou d’un asthme. Autre raison de troubles du sommeil, rare, une inversion de la sécrétion hormonale régulatrice du sommeil ; un traitement chimique est alors indispensable pour rétablir le rythme nycthéméral.
Le traitement des troubles du sommeil de l’enfant banaux consiste à rassurer essentiellement. En situation de crise, une benzodiazépine ou un anti-histaminique sur une durée très limitée peuvent être prescrits. En cas de pleurs nocturnes, une intervention trop précoce (avant 10 minutes) est déconseillée : l’enfant doit se réendormir seul.
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr
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L’hyperactivité vésicale : une pathologie et une gêne
L'hyperactivité vésicale chronique se distingue par une envie irrépressible et impromptue de se soulager, de jour comme de nuit, même si la vessie n'est pas remplie. Les malades sont sujets à des épisodes d'incontinence plus de dix fois par jour et deux à trois fois par nuit. Même si les risques d'avoir la maladie augmentent avec l'âge, toutes les générations sont concernées: chez les jeunes enfants, l'acquisition tardive de la propreté peut être un signe d'une prédisposition génétique.
Il ne s'agit pas ici de petites fuites urinaires mais bel et bien d'un relâchement de la vessie. Pour les malades et en particulier chez les femmes où les symptômes sont les plus forts, le port de serviette hygiénique ne suffit pas à se protéger. Aucun traitement ne permet une guérison complète mais il est possible d'atténuer les crises en période de stress en recourant à la rééducation du muscle du périnée (dont le relâchement libère l'urine) et à des traitements comme les anticholinergiques (qui apaisent le muscle de la vessie). En outre, les malades utilisent des astuces pratiques comme la géolocalisation des toilettes les plus proches.
Le dysfonctionnement de la vessie n'est pas psychologique, mais le stress peut ajouter aux effets, insistent les médecins. Avec un sommeil fractionné et une vessie qui peut lâcher à tout moment, depuis l'acte sexuel jusqu'à une importante réunion professionnelle, les malades sont souvent angoissés, fatigués et peuvent développer d'autres pathologies comme l'hypertension artérielle (29% des malades concernés). D'après une étude publiée dans le journal BJU International en 2001, 40% des patients éprouvent des troubles anxieux et 36% d'entre eux sont dépressifs.
Source : http://sante.lefigaro.fr
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