Revue de presse
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Solidarité : un hôpital marocain au profit des refugiés syriens
Pour faire bénéficier les refugiés syriens de prestations sanitaires, un hôpital de campagne marocain a été installé au camp Zaatari, dans le gouvernorat d'Al-Mafraq (nord-est de la Jordanie), depuis 2012. Selon des données de la direction de l'hôpital, le nombre des réfugiés syriens ayant bénéficié des prestations de l'hôpital s'est élevé à 549082, les enfants et les nourrissons arrivent en tête avec 224614 patients, suivis par les femmes (174306) et les hommes (150162). Ainsi, les différents services de l'hôpital ont prescrit 449201 ordonnances gratuites.
Le service des urgences a reçu 133371 cas, contre 79337 cas pour le service pédiatrique et 81612 pour celui de la médecine générale. Le nombre des naissances effectuées à l'hôpital a atteint 980 dont 898 par césarienne.
Le nombre de patients hospitalisés a atteint 14871 personnes, dont 649 blessés de guerre, tandis que 3818 interventions chirurgicales ont été réalisées à l'hôpital depuis sa mise en place en 2012.
L'hôpital offre ses services aux réfugiés syriens sur la frontière jordano-syrienne, bénéficiant d'une structure d'une capacité minimale de 60 lits, et une centaine de cadres médicaux, dont 32 médecins relevant d'une vingtaine de spécialités.
Source : www.lematin.ma
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Association de médicaments : « l’effet cocktail » démontré
Une équipe de chercheurs français vient de démontrer scientifiquement ce que l’on appelle « effet cocktail » lors d’associations de médicaments. Cet effet peut rendre toxiques des substances quand elles sont associées, alors qu’administrées seules, elles sont sans danger pour l’homme.
« Pour la première fois, nous apportons la preuve de l’existence d’un effet cocktail pour un récepteur, avec une explication scientifique », affirme Patrick Balandier, de l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier (unité INSERM U1194).
Avec William Bourguet, de l’université de Montpellier, Patrick Balandier a en effet montré in vitro que deux xénobiotiques, l’éthinylestradiol et le trans-nonachlor (un pesticide organophosphoré interdit depuis les années 1990), une fois combinés, bénéficiaient d’une excellente affinité avec un récepteur nucléaire impliqué dans la détoxification hépatique. « Ce récepteur, exprimé dans le foie, n’est pas activé en temps normal, explique Patrick Balandier. Il est sollicité quand il y a des molécules exogènes ou un excès hormonal à éliminer. S’il est actif alors qu’il ne devrait pas l’être, il risque par exemple d’éliminer des médicaments et d’en minimiser l’efficacité. On pense qu’il joue un rôle dans le manque d’efficacité des traitements anticancéreux. » Il ajoute : « Nous avons obtenu cette première preuve avec un œstrogène et un pesticide, mais ce phénomène pourrait être observé avec une combinaison de deux médicaments. »
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr
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Une chaine de pharmacies californiennes sanctionnée pour défaut de conseils
Dans les rayons des pharmacies américaines, les comprimés de paracétamol côtoient jouets, paquets de gâteaux et autres journaux « people ». Cela offre un visage très différent de la distribution de médicaments de celui auquel on est habitué.
Cela est en grande partie responsable du mésusage du médicament (notamment des anti douleurs) qui fait beaucoup de ravages. Les autorités californiennes considèrent que des effets secondaires évitables liés à un usage inapproprié de médicaments prescrits concernent chaque année 150 000 Californiens pour un coût de plus de 1,7 milliard de dollars. Un accompagnement amélioré des pharmaciens permettrait sans doute de limiter quelque peu ce phénomène.
Entre 2010 et 2014 : le Bureau californien de la pharmacie a transmis à la justice vingt-trois plaintes de patients concernant les pharmacies Walgreens évoquant des manquements graves à l'obligation d'information. La multiplication de ces signalements a conduit la justice californienne à diligenter une enquête : les inspections ont confirmé la présence d'importants défauts de conseils dans les comtés de San Diego, Alameda et Riverside. Aussi, les pharmacies Walgreens de Californie ont-elles été condamnées à une amende de 502 000 dollars (443 000 euros), que le groupe qui détient 500 enseignes dans l'Etat a accepté de payer, tout en refusant de reconnaître sa responsabilité. Outre cette amende, Walgreens est tenu de respecter désormais parfaitement les recommandations en matière de conseils aux patients et de proposer une formation interne à ses employés.
Source : JIM
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L’association de deux antihypertenseurs améliore le traitement
Une étude britannique présentée lors du congrès 2015 de la Société européenne de cardiologie (European Society of Cardiology, ESC), à Londres au Royaume-Uni, avance que l’association de deux médicaments antihypertenseurs pourrait améliorer l’efficacité du traitement et réduire les effets indésirables.
Dans leur étude, les chercheurs de l’Université de Cambridge ont inclus 399 participants obèses souffrant d’hypertension (moyenne d’âge de 61 à 63 ans) dont chacun présentait au moins un symptôme du syndrome métabolique. Pour abaisser leur tension artérielle, un groupe de patients (132) a reçu une dose standard d’amiloride, dont le risque associé est une élévation du taux de potassium. Un autre groupe (134 participants) a reçu une dose normale d’hydrochlorothiazide (HCTZ), connu pour augmenter le risque de diabète. Le troisième groupe (133 patients) a pris une demi-dose des deux médicaments. Le traitement de douze semaines a été suivi d’une autre période de traitement de douze semaines au double de la dose.
À la fin de l’étude, la glycémie et la tension artérielle ont été analysées. Alors que la glycémie a augmenté dans le groupe HCTZ, elle a diminué dans le groupe amiloride. Dans le groupe de traitement d’association, la glycémie est demeurée inchangée. La tension artérielle a été réduite dans les trois groupes de l’étude, mais l’effet le plus marqué s’observait dans le groupe qui avait reçu l’association des deux médicaments.
« Notre étude montre que l’amiloride est en soi un très bon médicament, au moins aussi efficace que le HCTZ, et que l’association d’une demi-dose d’amiloride avec une demi-dose de HCTZ est une formule « gagnante-gagnante » : elle permet d’obtenir une meilleure tension artérielle et une glycémie plus basse sans changer le taux de potassium », déclare l’auteur de l’étude, Morris J. Brown.
Source : www.univadis.com
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Les psychotropes sont surutilisés chez les handicapés mentaux
Selon une étude britannique publiée dans la revue « The BMJ », 70 % des patients auxquels on a prescrit des antipsychotiques ne souffrent d’aucune maladie mentale.
Les chercheurs de l’University College de Londres ont analysé les données de 571 cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, relatives à 33016 handicapés mentaux. Au début de l’étude, la moyenne d’âge des participants était de 36 ans ; la période de suivi moyenne était de 5,5 ans.
Au cours de l’étude, 9135 participants ont été traités par des médicaments antipsychotiques. Pourtant, chez 71 % de ces participants, aucun compte rendu de maladie mentale grave n’a été trouvé. Selon les données, 11915 personnes avaient manifesté un comportement problématique. Parmi ces derniers, 47 % ont reçu des médicaments antipsychotiques, alors que seulement 13 % montraient des signes de maladie mentale. Un quart des participants qui avaient reçu des antipsychotiques ne présentaient ni comportement difficile, ni maladie mentale.
La prescription de médicaments antipsychotiques est disproportionnée par rapport aux comptes rendus de maladie mentale et de problèmes de comportement, d’âge avancé, d’autisme et de démence, déclarent les auteurs de l’étude. Les chercheurs avertissent que « l’emploi inapproprié d’un traitement médicamenteux a des implications pour l’individu et les systèmes de santé ». Ils soulignent la nécessité d’améliorer le traitement médicamenteux des handicapés mentaux.
Source : British Medical Journal
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Le venin d'une guêpe brésilienne : très efficace contre le cancer
Pour se protéger de ses prédateurs, la guêpe brésilienne Polybia paulista produit un venin qui contient une molécule particulière : MP1, connue pour ses propriétés anticancéreuses et bactéricides.
Des chercheurs brésiliens et britanniques ont voulu savoir comment la toxine du venin détruisait de manière sélective les cellules cancéreuses sans endommager les autres cellules. Leur hypothèse était que MP1 se liait à des lipides membranaires spécifiques des cellules cancéreuses.
En effet, dans les membranes des cellules non cancéreuses de mammifère, des phospholipides appelés phosphatidylsérines (PS) et phosphatidyléthanolamines (PE) sont localisés dans le feuillet interne de la membrane, faisant face à l’intérieur de la cellule. Mais dans les cellules cancéreuses, ces phospholipides se retrouvent dans le feuillet externe, faisant face à l’extérieur de la cellule : les membranes des cellules cancéreuses perdent leur caractère asymétrique.
Pour savoir si ces phospholipides avaient un lien avec l'action de MP1, les chercheurs ont créé des modèles de membranes contenant ces phospholipides et les ont exposés à la toxine MP1. Les scientifiques ont alors montré que la présence des phospholipides PS augmente l’attachement de MP1 à la membrane d’un facteur 7 à 8. MP1 interagit avec les lipides anormalement répartis à la surface des cellules cancéreuses, créant des pores dans la membrane par lesquels des molécules essentielles à la fonction cellulaire, notamment les ARN et les protéines, peuvent s’échapper. De plus, la présence de phospholipides PE favorisait la capacité de MP1 à rompre rapidement la membrane, en augmentant la taille des trous d’un facteur 20 à 30. Ces résultats paraissent dans Biophysical Journal.
Comme la molécule MP1 agit seulement sur les cellules cancéreuses et n’est pas toxique pour les cellules saines, elle semble particulièrement intéressante pour envisager des applications en santé humaine.
Source : http://www.futura-sciences.com
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