[ ÉDITORIAL ]
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JAMAIS SANS MON SMARTPHONE!
Aujourd’hui, le Smartphone fait tellement partie intégrante de notre vie quotidienne que certaines personnes développent une peur panique d’en être séparées. Cette phobie porte le nom de nomophobie, pour no mobile phone phobia.
Pour mieux étudier ce nouveau trouble, des chercheurs de l’université d’État de l’Iowa ont développé un questionnaire, appelé le NMP-Q (Nomophobia Questionnaire. Ils ont commencé par identifier les quatre dimensions de la nomophobie : ne pas être en mesure de communiquer, perdre sa connexion, ne pas pouvoir accéder à l’information et renoncer au confort (commodité). À partir de ces résultats, les scientifiques ont développé un questionnaire en 20 items. Dans la deuxième phase, le questionnaire a été validé sur 301 étudiants. Pour chaque question, les participants devaient répondre sur une échelle de 1 (totalement en désaccord) à 7 (totalement d’accord). Ensuite, les scores de chaque item sont ajoutés. Plus le score est élevé, plus la nomophobie est sévère.
La mise en place de ce questionnaire représente la première étape d’un travail de recherche. Les initiateurs de ces travaux projettent de savoir, dans un deuxième temps, si certains usagers des Smartphones seraient plus enclins à la nomophobie que d’autres.
Hormis la nomophobie, et malgré leur grands apports au quotidien, les effets à long terme de ces bijoux de la technologie, demeurent méconnus et sujets à polémique. Troubles de l’audition, tendinite de texto, troubles du sommeil et addiction sont autant de troubles imputés aux Smartphone. Pire, l’Organisation mondiale de la santé considère les radiations émises par ces appareils comme « potentiellement cancérigènes pour l’humain ».
Au Maroc, et d’après le rapport de l’ANRT de 2014, l’engouement de nos concitoyens pour les Smartphones ne laisse aucun doute. Un marocain sur 3 en possède un, et ce nombre continue et continuera, sans doute, à augmenter. Cette situation doit nous interpeller et nous pousser à sensibiliser nos concitoyens sur les dangers du Smartphone tout en les incitant à un usage modéré. Ce travail doit concerner tous les citoyens mais particulièrement les jeunes qui sont très attirés par les jeux et les réseaux sociaux.
Rédaction
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Revue de presse
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Hikma achète l'activité US de médicaments génériques de Boehringer
Le laboratoire pharmaceutique britannique Hikma a annoncé mardi l'acquisition des activités américaines de médicaments génériques de l'allemand Boehringer Ingelheim, valorisées 2,65 mrd USD.
Hikma va verser 1,18 mrd USD en numéraire à Boehringer, qui recevra en outre 40 millions de nouvelles actions émises pour l'occasion par le laboratoire basé à Londres, conférant au groupe allemand 16,71% du capital d'Hikma une fois l'opération achevée. Au final, la transaction valorise l'activité américaine de génériques de Boehringer à hauteur de 2,65 milliards USD, a précisé le groupe britannique dans un communiqué.
Ces activités, réunies dans la filiale Roxane, comprennent 88 médicaments génériques, administrables notamment par voie orale et nasale, et 89 projets de médicaments en cours de développement ou d'approbation par les autorités américaines.
Comptant 1.360 employés, Roxane dispose d'un site de production unique à Columbus, dans l'État de l'Ohio (centre-est des États-Unis).
"L'acquisition de Roxane va faire de Hikma la sixième entreprise de médicaments génériques aux États-Unis, avec de bonnes perspectives de croissance", a souligné le laboratoire britannique, qui se présente comme "un leader mondial dans la fabrication des médicaments injectables (par piqûre, ndlr), un important fabricant de produits pharmaceutiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et un fournisseur de médicaments génériques de haute qualité aux États-Unis".
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Cancer du sein : un test pour prédire les rechutes
Une nouvelle méthode de détection des risques de rechute du cancer du sein bien avant que les nouvelles tumeurs ne soient détectables, vient d’être mise au point.
Selon l’article paru dans la revue Translational Medicine, un prélèvement sanguin permet de détecter l’ADN des cellules cancéreuses circulant dans le sang et d’identifier de manière précoce les patients pouvant développer de nouvelles tumeurs. Et ce, « huit mois avant que les tumeurs ne soient visibles avec les moyens conventionnels d’exploration », précise Nicholas Turner, responsable de l’équipe d’oncologie moléculaire de l’Institute of Cancer Research de Londres, à l’origine de cette méthode. Les tests menés sur 55 patientes ont démontré que sur les quinze femmes ayant connu une rechute de leur cancer, douze avaient été décelées avec succès par l’analyse de sang. Des essais cliniques plus vastes devraient être menés dès l’an prochain.
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr
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Attention aux céphalées intenses pendant la grossesse
Selon une étude réalisée par des scientifiques de la Faculté de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva, à New York City, l’apparition de céphalées de plus en plus intenses chez une femme enceinte hypertendue et sans antécédents, pourrait indiquer des complications de la grossesse, y compris une pré-éclampsie.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de femmes enceintes (140 femmes âgées de 29 ans en moyenne) qui avaient été orientées vers le service de neurologie de l’Hôpital Weiler de Montefiore pour une exploration de leurs céphalées. Des céphalées primaires ont été constatées chez 91 femmes, dont 90 % de migraines. Parmi les 49 patientes souffrant de céphalées secondaires, 51 % ont reçu un diagnostic d’hypertension artérielle liée à la grossesse, y compris les 38 % qui présentaient une pré-éclampsie.
L’indicateur le plus important de céphalées s’est révélé être une tension artérielle élevée. Comparativement aux femmes enceintes normotendues ayant des céphalées, les femmes hypertendues souffrant de céphalées avaient 17 fois plus de risque qu’une affection sous-jacente grave soit à l’origine de leurs céphalées. Les chercheurs ont également estimé comme significative la survenue de céphalées intenses pour la première fois. Chez les femmes touchées par cette affection, la probabilité que leurs céphalées résultent d’une autre affection était multipliée par cinq.
« Les céphalées pendant la grossesse sont très courantes, mais il n’est pas toujours facile de faire la distinction entre un état migraineux préexistant et récurrent, et des céphalées causées par une complication de la grossesse », souligne l’auteur principal, Matthew S. Robbins. Les auteurs conseillent aux médecins d’orienter les patientes souffrant de céphalées intenses, en particulier associées à une hypertension artérielle ou une absence d’antécédents de céphalées, en vue d’une exploration par neuro-imagerie et pour surveiller la survenue d’une pré-éclampsie éventuelle.
Source : Neurology ?
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Hypercholestérolémie : l’Amérique ne veut plus payer le prix fort
Deux nouveaux médicaments destinés à abaisser le taux de « mauvais » cholestérol dans le sang pourraient faire exploser la facture santé des États-Unis. Il s’agit du Praluent, du laboratoire Sanofi, et du Repatha d’Amgen, qui ont décroché leur autorisation de mise sur le marché (AMM) respectivement le 24 juillet et le 27 août. Destinés aux patients qui ne « répondent » pas bien aux statines, le traitement de référence de l’hypercholesterolémie, ils seront facturés environ 15 000 dollars par an. La note s’annonce d’autant plus élevée que ces « anti-PCSK9 » doivent être pris à vie. Aux Etats-Unis, 5 à 10 millions de personnes pourraient en bénéficier sur les 73 millions qui souffrent d’un excès de cholestérol.
« Le coût annuel pour les contribuables et les patients pourrait dépasser 100 milliards de dollars. Cela augmenterait de 30 % la dépense du pays en médicaments, qui s’est élevée en 2014 à 374 milliards de dollars », s’alarmait fin juillet Steve Miller, le directeur médical d’Express Scripts. Cette firme est le plus puissant pharmacy benefit manager du pays. Sa mission est d’aider les assureurs à sélectionner les médicaments qu’ils prendront en charge et négocier les prix avec les laboratoires. Très redoutée, elle peut signer l’arrêt de mort d’un médicament en refusant de l’inscrire sur son formulaire, la liste sur laquelle s’appuient les assureurs pour décider du remboursement de telle ou telle...
Source : www.lemonde.fr
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