Revue de presse
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Le ministère de la Santé a lancé un appel urgent au don du sang
Trois centres de transfusion sanguine frôlaient la phase jaune la semaine dernière. En effet, le stock de sang disponible était de moins de 7 jours. Les centres concernés sont Fès, Al Hoceima et Rabat. Suite à ce constat, un appel urgent au don a été lancé lundi dernier. Toutefois, Mohammed Benajiba, directeur du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie, se veut rassurant.
«Cette situation n’est pas alarmante, ni propre au Maroc. C’est une situation constatée à l’échelle mondiale», explique-t-il. Selon le même responsable, la période estivale est considérée comme une période de vacances et de congé.
Le personnel chargé de la collecte de sang n’est disponible qu’à hauteur de 50%. Les donneurs se font également de plus en plus rares.
Aujourd’hui, les centres de transfusion sanguine possèdent quelque 7.762 poches de sang, ce qui équivaut à 10 jours de réserve. «Cela signifie que jusqu'à présent, les indicateurs sont au vert. Mais ils risquent de virer au jaune».
S’agissant de la moyenne journalière de collecte de sang au Maroc, Mohammed Benajiba affirme qu’il n’existe pas de statistiques nationales. «Mais pour ce qui est de Rabat, le nombre de donneurs était limité en début de semaine. Il n’a pas dépassé 52 donneurs ce lundi, alors que la moyenne normale est de 280 dons par jour.
Mais depuis le lancement de l’appel aux dons, nous avons enregistré une hausse considérable. Mercredi par exemple, plus de 134 personnes se sont présentées pour faire don de leur sang». Le même responsable tient à préciser par ailleurs que l’appel au don ne signifie pas que la stratégie nationale n’a pas porté ses fruits.
Au contraire, explique-t-il, cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère qui prévoit le lancement d’un appel au don lorsque le stock de sang atteint la phase jaune.
Source : http://www.lematin.ma
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Sanofi et Evotec nouent une nouvelle collaboration
Sanofi vient de conclure une collaboration de recherche stratégique avec l’allemand Evotec pour le développement de traitements contre le diabète par modulation des cellules bêta. Ces traitements pourraient permettre de réduire, voire de supprimer, le recours aux injections d’insuline.
Le Dr Philip Larsen, Ph.D., Vice-Président, Responsable Monde, Recherche sur le Diabète et Recherche Translationnelle de Sanofi, a déclaré que « compte tenu du problème majeur de santé publique du monde, il est impératif que nous poursuivions les recherches en vue de développer des traitements innovants pour les millions de personnes atteintes de cette maladie progressive et invalidante ». « Cette collaboration tirera parti du savoir-faire technologique d’Evotec et de l’expérience approfondie de Sanofi ainsi que de son leadership dans le diabète. Notre vision commune est de transformer la manière dont le diabète est traité en développant de nouvelles approches thérapeutiques pour sa prise en charge. »
En vertu de cet accord, Evotec recevra des paiements d’étape, pouvant totaliser plus de 300 millions d’euros, selon les progrès réalisés en termes de développement, d’enregistrement et de ventes, ainsi que des redevances sur les ventes nettes.
« La recherche et le développement de médicaments fondés sur les cellules souches sont à l’avant-garde de l’innovation thérapeutique », a déclaré le Dr Cord Dohrmann, Directeur Scientifique d’Evotec. « Nous sommes très fiers de nous associer à Sanofi, un groupe qui possède une longue tradition dans le diabète, dans le cadre d’une collaboration véritablement complémentaire pour améliorer la prise en charge future de cette maladie. »
Source : Mypharma-editions.com
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Les allergies alimentaires ont doublé en 5 ans
L’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), estime que 3,5% des adultes et 8% des enfants présentent des allergies alimentaires.
En 1970, seulement 1% de la population était concernée, et il y a cinq ans, les malades étaient deux fois moins nombreux qu'aujourd'hui. Cette évolution globale s'accompagne d'une augmentation des réactions allergiques graves avec défaillance du cœur ou des reins, et des cas de polysensibilisations, c'est-à-dire d'allergies impliquant de nombreux aliments simultanément.
Pour expliquer ces augmentations, les scientifiques avancent plusieurs raisons. L'allaitement a diminué, or de nombreuses études attribuent des vertus antiallergéniques au lait maternel. Par ailleurs, la diversification alimentaire des nourrissons est devenue trop précoce: une étude finlandaise a montré que l'introduction de 4 aliments avant l'âge de 4 mois multiplierait par 3 le risque d'eczéma, principale réaction allergique du bébé, alors que seul le lait est indispensable avant l'âge de 6 mois.
L'avènement de l'alimentation industrielle et de plats cuisinés, qui contiennent de nombreux ingrédients, augmente également le nombre d'allergènes potentiels.
Ces allergies alimentaires vraies sont souvent confondues avec d'autres réactions désagréables provoquées par les aliments. C'est le cas des intolérances, en augmentation elles aussi, liées à l'insuffisance d'enzymes nécessaires à la bonne digestion de certains aliments, causant des troubles digestifs, ballonnements et douleurs. Le lactose du lait est ainsi mal digéré par 38% de Français.
Source : sante.lefigaro.fr
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Les récepteurs du glutamate sont hyperactifs chez les femmes dépressives
Selon des chercheurs américains, plusieurs gènes qui régulent les récepteurs du glutamate sont hyperactifs chez les femmes souffrant de dépression. Cela pourrait être la cause de l’incidence plus élevée de suicide chez les femmes dépressives.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs de l’Université de l’Illinois, à Chicago, ont effectué des analyses post-mortem sur le cerveau de malades mentaux et les ont comparées avec celles réalisées sur des échantillons de tissus cérébraux de personnes en bonne santé. Un grand nombre des patients souffrant de dépression étaient décédés en se suicidant.
Les chercheurs ont constaté que les femmes dépressives avaient des niveaux d’expression élevés de plusieurs gènes qui régulent le système du glutamate. En outre, il est apparu que l’expression de trois de ces gènes était élevée chez les hommes et les femmes qui étaient décédés en se suicidant.
Des études plus récentes ont indiqué que des médicaments, comme la kétamine, qui agissent sur le système du glutamate, peuvent rapidement éliminer la dépression chez les deux tiers des patients qui ne répondent pas aux traitements classiques.
L’auteure de l’étude, Monsheel Sodhi, a par conséquent souligné que les femmes souffrant de dépression sévère, qui sont à risque élevé de suicide, pourraient être les plus à même de retirer un bénéfice d’un antidépresseur comme la kétamine.
Source : Molecular Psychiatry
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Une analyse sanguine pour prédire les lésions cérébrales
Une étude américaine a révélé qu’après un traumatisme crânien, le taux d’une protéine particulière est non seulement révélateur de la gravité de la lésion, mais peut également prévoir l’issue à long terme.
Plus de 300 personnes ayant subi un traumatisme crânien et 150 patients ne présentant pas de traumatisme crânien ont participé à l’étude menée par l’Université Johns Hopkins, à Baltimore dans le Maryland. Dans les 24 heures suivant un traumatisme crânien, les scientifiques ont réalisé une prise de sang afin d’analyser trois enzymes dont ils présumaient qu’elles jouaient un rôle dans l’activité cérébrale et ont observé l’évolution des patients sur une période de 6 mois.
L’équipe a constaté que la présence de l’une de ces protéines, le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (brain-derived neurotrophic factor, BDNF) avait une valeur prédictive. Chez les personnes en bonne santé, le taux de BDNF était d’environ 60 nanogrammes par millilitre de sang. Mais en présence de lésions cérébrales, ce taux était de moins de 20 nanogrammes, et chez les patients ayant les lésions cérébrales les plus graves, ce taux n’était que de 4 nanogrammes par millilitre.
Le taux de BDNF ne renseignait pas seulement sur la gravité de la lésion, mais aussi sur le pronostic. Les patients qui avaient un taux élevé de BDNF se sont remis de leurs lésions dans les 6 mois. Chez les patients ayant les taux les plus faibles toutefois, des symptômes étaient encore présents 6 mois plus tard.
Ainsi, une analyse de sang pour mesurer le taux de BDNF au service des urgences pourrait fournir des informations importantes pour le traitement, ont déclaré les chercheurs.
Source : Journal of Neurotrauma
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