|
[ ÉDITORIAL ]
|
|
NON RESPECT DES HORAIRES : GAME OVER!
Le climat entre pharmaciens souffre de plus en plus de la dérégulation qui affecte les horaires et particulièrement à Casablanca. Ce problème ne date pas d’aujourd’hui puisqu’il y a toujours eu des pharmaciens qui se permettaient de fermer leur officine un quart d’heure ou une demi heure après leurs voisins, voire un peu plus. Ce qui est nouveau par contre, c’est cette poignée de pharmaciens qui ouvre 24/24 heures et 365 jours par an sans nullement se soucier du préjudice économique que leur comportement déviant pourrait avoir sur les pharmacies avoisinantes et sur les pharmacies de garde. Ces dernières sont désertées par une clientèle qui leur préfère des officines faciles à retrouver puisqu’elles sont ouvertes en permanence.
Pourtant, forts d’un sondage en faveur de l’horaire actuellement en vigueur, les pharmaciens de Casablanca et leurs représentants n’ont épargné aucun effort pour que les contrevenants se conforment à la législation en vigueur, notamment l’arrêté préfectoral réglementant les horaires. Devant l’entêtement de ces confrères, les pharmaciens de la capitale économique ont organisé plusieurs sit-in : un devant la Wilaya, un devant Morocco Mall et deux autres devant des pharmacies ne respectant pas l’horaire légal.
Face à ce climat d’insurrection inédit, le Wali de Casablanca n’a eu d’autres choix que d’enclencher une procédure de fermeture de 3 jours à l’encontre des pharmaciens n’ayant pas donné suite aux avertissements qui leur ont été signifiées. Bien évidemment, le Wali n’a fait qu'appliquer la loi et répondre par la même aux doléances des instances professionnelles et des pharmaciens souffrant des dépassements d’horaires. Les pharmaciens lésés économiquement par ces des dépassement ont, paraît–il, démarré , à juste titre, une procédure en justice pour obtenir réparation du préjudice économique lié à ces dépassements.
Ces fermeture de 3 jours qui ont redonné de l’espoir aux pharmaciens concernés ainsi qu'à la grande majorité des pharmaciens adeptes de l’ordre et du respect des règles de déontologie, viennent nous rappeler que notre profession ne dispose plus de mécanismes lui permettant de s’auto-réguler. Car, le Conseil de l’ordre qui devrait garantir cette régulation est lui même en proie à une dérégulation qui dure depuis une décennie.
Heureusement, que la léthargie qui caractérise nos instances pourrait prochainement faire place à une redynamisation. En effet, des élections transparentes et démocratiques vont se tenir à la fin du mois. Ces élections doteront la profession de représentants qui pourront ,enfin, se prévaloir de disposer de la légitimité nécessaire pour jouir des prérogatives qui leurs sont conférées par le dahir de 1976 et par la loi 17-04.
Aussi, les pharmaciens, toutes tendances confondues, devraient apprendre à mieux gérer leurs différences et à conjuguer leurs efforts pour que la profession ne rate pas cette échéance historique que représentent les prochaines élections. Dans une deuxième phase, ils devraient être derrière leurs responsables pour préparer leur profession aux nombreuses mutations qui se profilent à l’horizon.
Abderrahim DERRAJI
|
|
|
Revue de presse
|
Un conseil fort pour faire régner l’ordre
Pour avoir divisé le flacon à usage unique de Lucentis en trois doses pour le revendre ensuite au prix du flacon, un pharmacien québécois s’est vu infligé une amende record d’environ 380000 dirhams, par l’Ordre des pharmaciens du Québec.
Cette opération qui n’était évidemment prévue, ni par le fabricant, ni par les organismes payeurs, lui permettait de percevoir à chaque fois le prix unitaire du flacon.
L’Ordre des pharmaciens du Québec qui a retenu 200 chefs d’inculpation dont celui de ne pas avoir informé les patients du reconditionnement du produit, a radié le titulaire pour une période de dix-neuf mois.
À l’approche des élections ordinales qui auront lieu le 31 août de cette année, cette sanction vient nous rappeler qu’un Conseil de l’ordre fort, comme celui du Québec, est le seul rempart contre les dépassements et le non respect des règles.
Si le règlement à l’amiable doit être la première voie à emprunter en cas de conflits ou de non respect des lois, il n’en demeure pas moins que l’Ordre devrait sévir et sanctionner lourdement, quand cela s’avère nécessaire. Car les pharmaciens marocains ne tolèrent plus, désormais, que certains confrères se considèrent au-dessus d’eux et au dessus des lois !
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Pharmacie.ma
|
|
|
Près de 260.000 étudiants vont bénéficier de l’AMO
Lors de la prochaine année universitaire, près de 260.000 étudiants bénéficieront de l'Assurance maladie obligatoire (AMO). C’est ce qu’a indiqué dimanche à Rabat, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Jamila El Moussali.
Ce nombre va dépasser les 460.000 bénéficiaires lors des cinq prochaines années, a-t-elle souligné à l'ouverture de la 8e session de l'académie des futurs cadres, organisée par le comité exécutif de l'Organisation du Renouveau Estudiantin (OREMA), ajoutant que l'adoption de ce système, auquel le gouvernement a consacré près de 110 millions de dirhams, s'inscrit dans le cadre des initiatives prises par le ministère dans le but de garantir la protection sociale, d'améliorer l'enseignement universitaire et élargir son champ d'action pour y inclure les étudiants et les fonctionnaires.
L'académie des futurs cadres est considérée comme l'une des principales étapes de formation au profit des étudiants et lauréats des établissements d'ingénierie, de médecine, de gestion et d'information au Maroc. Elle vise essentiellement la formation d'une jeunesse active dans la société, fière de son identité, de ses valeurs et de ses racines, notamment à travers le développement de la conscience politique et l'amélioration cognitive et intellectuelle des étudiants.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : lavieeco.com
|
|
|
Les labos aux USA accusés de silence coupable
Une étude de l’Université du Minnesota, publiée dans le « Journal of American Medical Association, Internal Medicine » a révélé que le retard pris par les laboratoires pharmaceutiques à déclarer à l’Agence fédérale du médicament (FDA), les effets secondaires graves liés à la prise de médicaments, empêche d’éviter un certain nombre de décès.
L’étude relève que sur plus de 1,6 million de cas d’effets secondaires graves étudiés au cours des dix dernières années, 9,94 % dont 40 500 décès, n’ont pas été signalés dans le délai légal de quinze jours. Les dispositions réglementaires prévoient en effet que le laboratoire doit informer la FDA de la survenue d’un effet secondaire grave comme un décès, un handicap, des malformations à la naissance ou de toute autre réaction grave.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr
|
|
|
Avis favorables du CHMP pour 10 nouvelles AMM de médicaments
Lors de sa dernière réunion du 20 au 23 juillet 2015 à Londres, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a rendu 11 avis favorables pour de nouvelles autorisations de mises sur le marché (AMM) pour :
- Mosquirix : le premier vaccin contre le paludisme, malgré des limites d’efficacité.
- Praluent (alirocumab), anticorps monoclonal anti-PSCK9 dans le traitement de l’hypercholestérolémie.
- Intuniv (guanfacine) dans le traitement du syndrome d’hyperactivité de l’enfant de 6 à 17 ans.
- Cresemba (isavuconazole) dans le traitement de l’aspergillose et de la mucormycose.
- Fexeric (citrate de fer) dans le traitement de l’hyperphosphatémie.
- Obizur (susoctocog alfa) dans le traitement de l’hémophilie acquise.
- Zerbaxa (ceftolozane/tazobactam) pour le traitement des infections intra-abdominales complexes, des pyélonéphrites aigues et des infections complexes des voies urinaires.
- Zalviso (sufentanil) , médicament hybride dans le traitement des douleurs post-opératoires.
- Ivabradine Anpharm (ivabradine) , dans le traitement de l’angor et de l’insuffisance cardiaque.
Deux médicaments génériques : Pemetrexed Lilly (pemetrexed) et Pemetrexed Sandoz (pemetrexed) dans le traitement du mésothéliome pleural malin et du cancer du poumon non à petites cellules.
Le CHMP a recommandé une extension d’indication pour :
- Qutenza (capsaicin) dans le traitement de la douleur chez les patients diabétiques souffrant de neuropathies périphériques.
- Revolade (eltrombopag) chez les patients souffrant d’anémie anaplasique sévère acquise.
- Mekinist (trametinib) en association avec dabrafenib dans le traitement du mélanome métastatique non résecable BRAF V600 chez les patients adultes.
- Tafinlar (dabrafenib) en association avec trametinib dans le traitement du mélanome métastatique non résecable BRAF V600 chez les patients adultes.
Le CHMP a, par ailleurs, lancé une procédure de réévaluation d’Inductos, utilisé dans les greffes osseuses, vertébrales ou tibiales.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.mypharma-editions.com
|
|
|
Bien choisir son lit pour préserver ses nuits
Le rôle premier d’un lit consiste à soutenir le corps, pour favoriser détente et relâchement. La fermeté requise dépend alors de la morphologie de chacun: plus on est lourd, plus elle se doit d'être importante. Mais si notre colonne vertébrale court le risque de s'incurver dans un matelas trop mou, avec mal de dos et courbatures garantis au réveil, un matelas trop ferme n'est pas forcément la panacée, même pour ceux qui souffrent de douleurs lombaires.
C’est ce que révèlent les travaux publiés dans la revue scientifique The Lancet par des chercheurs espagnols de la fondation Kovacs. Ces scientifiques ont fait tester pendant trois mois à 300 volontaires se plaignant de douleurs lombaires deux sortes de matelas: soit fermes, soit modérément fermes. Les patients, comme les enquêteurs, ne connaissaient pas la nature du matelas afin de garantir la fiabilité des résultats. Et, au bout du compte, il s'est avéré que les personnes ayant dormi sur les matelas les moins durs se plaignaient deux fois moins de douleurs dans leur lit ou au réveil, tout en étant deux fois moins nombreux à recourir à des médicaments pour se sentir mieux.
Seulement, la fermeté d'un matelas n'est pas le seul paramètre important dans la literie. Le sommier est tout aussi important: un matelas neuf sur un vieux sommier risque de perdre en fermeté, et tous les matelas ne vont pas avec tous les sommiers. Sans compter que ce sommier est indispensable pour assurer la bonne ventilation du matelas. Or, nous rejetons chacun environ 40 cl d'eau par nuit en transpirant, soit 150 l par an. Et c'est en ventilant qu'on évite au matelas de rester humide et de favoriser le développement des moisissures et des acariens, sources de problèmes respiratoires.
Les dimensions du lit auraient un impact sur les troubles du sommeil, du moins lorsqu'on y dort à deux. Un sondage réalisé récemment auprès de 1 000 personnes pour l'ONG américaine National Sleep Foundation, la compagne ou le compagnon qui gigote est source d'insomnie une fois sur quatre. Or, selon une étude commanditée par l'APL et décryptant le sommeil de 10 couples sur deux types de matelas, le nombre d'éveils nocturnes baisse de 25 % lorsqu'on passe d'un matelas de 140 cm de large à un matelas de 160 cm. Et d'un point de vue subjectif, on a l'impression au réveil d'avoir passé une nuit de meilleure qualité et l'on se sent plus frais. Cela ne résoudra pas les éveils nocturnes dus aux ronflements de sa moitié, en cause dans un tiers des cas. Ni le motif pour lequel se plaignent les «mal-dormants»: d'après un sondage réalisé en France par l'entreprise Harris Interactive, une fois sur six, ils sont réveillés parce que leur binôme a piqué toute la couette!
Zitouni iMOUNACHEN
Source : sante.lefigaro.fr
|
|
|
|
