PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°301 28 juillet 2015
28106 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
QUAND LES SOMNIFÈRES PROVOQUENT DES INSOMNIES !

Il n’y a pas une semaine qui passe sans que la presse n’aborde le sujet des psychotropes. Les journalistes se délectent du moindre fait divers en relation avec le trafic de ces médicaments et particulièrement quand un pharmacien ou ses collaborateurs y sont mêlés de près ou de loin. Cela a abouti à une situation de suspicion vis a vis des psychotropes, des patients sous ces traitements et des professionnels de santé qui veillent sur leur prescription et leur délivrance.

En effet, les marocains ont une perception entachée de beaucoup d'aprioris et de méfiance vis à vis de ces médicaments majeurs et des patients qui les prennent. À cause de cette méfiance et cette suspicion injustifiée, certains malades finissent par arrêter tout bonnement des traitements dont ils en ont grandement besoin.
Les professionnels de santé ne sont pas en reste. La prescription, la délivrance et l’observance de ces traitements leur posent de grands problèmes. L’obsolescence du texte de loi règlementant les psychotropes qui date du début du siècle dernier et la mauvaise gestion des rendez-vous dans certaines structures de soins ne permettant plus aux patients de disposer réguliérement de leurs médicaments. Ce climat malsain peut même priver les malades de certains traitements qui ne font pas l’objet de mésusage, notamment certains antiépileptiques qui devraient pouvoir être renouvelés avec une ancienne prescription puisqu'ils appartiennent au tableau « C ».  


Les médecins et les pharmaciens vivent, de plus en plus, dans la crainte de voir surgir des trafiquants. Ces malfrats n’excluent aucun moyen pour se procurer certaines spécialités pharmaceutiques qu’ils revendent ensuite au détail.

Les pharmaciens et leurs collaborateurs se trouvent devant des cas où ils sont incapables de faire la différence entre une vraie ordonnance, une fausse ordonnance et une ordonnance de complaisance. Dans le doute, ils préfèrent prétexter, à contrecœur, une rupture de stock, particulièrement quand ils ne connaissent pas le « supposé malade ».

Aujourd’hui, cette situation qui pénalise lourdement le malade ne peut plus durer et les professionnels de santé ne peuvent plus continuer à travailler dans ces conditions. Il est temps que les représentants des professionnels de santé et les responsables des département du ministère de la santé et de l’Intérieur programment des réunions pour examiner cette situation et trouver des solutions permettant au professionnel de santé de continuer à prendre en charge leurs patients sans vivre dans la crainte d’être agressé, de priver les vrais malades de leurs traitements ou de se trouver derrière les barreaux au même titre que les vrais trafiquants de psychotropes !
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
ANSM : nouvelles mises en garde sur un traitement de l’hypertension ANSM : nouvelles mises en garde sur un traitement de l’hypertension

Dans un communiqué publié le 21 juillet, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu'un bilan récent de pharmacovigilance a montré la persistance de retards de diagnostic d'entéropathie liée au traitement de l'hypertension artérielle par l’olmésartan "et que, de ce fait, le nombre de cas graves rapportés reste élevé en France". Le risque de survenue de ces cas est estimé à 10 pour 100 000. L'ANSM "réitère ses recommandations formulées en juillet 2013 et juillet 2014 concernant les patients traités par olmésartan" auprès des professionnels de santé. A savoir :
Rechercher systématiquement des signes ou symptômes évocateurs d’entéropathie : diarrhée aiguë ou chronique, parfois d’instauration brutale, pouvant être abondante et entraîner une perte de poids importante, etc.
L’entéropathie peut survenir plusieurs mois, voire plusieurs années après le début du traitement.
En cas de signes évocateurs d’entéropathie, le traitement par l’olmésartan doit être arrêté et substitué si besoin par un autre antihypertenseur.
L’arrêt de l’olmésartan entraîne dans la majorité des cas une amélioration des signes cliniques d’entéropathie chez les patients. Le délai de régression des signes à l’arrêt du traitement est généralement rapide, de l’ordre de quelques jours.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : ANSM
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Le premier vaccin contre le paludisme va être autorisé Le premier vaccin contre le paludisme va être autorisé

Un avis scientifique favorable du Comité des produits de santé à usage humain de l’Agence européenne des médicaments (EMA) vient d’être octroyé au Mosquirix, un vaccin contre le paludisme – et contre l’hépatite B – de GlaxoSmithKline (GSK).
Ce candidat-vaccin est le plus avancé en termes d’essais cliniques, mais n’a fait preuve que de résultats modestes quant à la protection conférée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va se pencher sur ce dossier pour savoir si elle formule une recommandation d’utilisation du Mosquirix.
GSK n’a pas l’intention de commercialiser en Europe son vaccin antipaludéen. L’industriel a utilisé une procédure dite permettant de faire évaluer par l’EMA la qualité, la sécurité et l’efficacité d’un médicament ou d’un vaccin, dont la commercialisation n’est pas prévue dans l’Union européenne. L’EMA explique que cela lui permet « d’aider à faciliter l’accès à de nouveaux médicaments pour des personnes vivant hors de l’UE. »
Dans le cas des procédures habituelles, l’EMA rend son avis scientifique, et l’autorisation de mise sur le marché valable dans les 28 Etats de l’Union est signée du commissaire européen à la santé. Ici, l’expertise de l’EMA est utilisée pour servir de base à l’OMS. Un porte-parole de l’organisation onusienne a salué, vendredi 24 juillet, l’avis favorable de l’Agence ainsi qu’« une étape majeure dans le développement d’un vaccin contre le paludisme et un pas de plus vers des décisions sur la manière dont le vaccin sera utilisé. »
Zitouni ILMOUNACHEN
Source : Le Monde

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Cancer du sein : deux médicaments « bon marché » efficaces contre les récidives Cancer du sein : deux médicaments « bon marché » efficaces contre les récidives

Deux études britanniques, publiées dans The Lancet, "suggèrent que deux classes différentes de médicaments bon marché, les inhibiteurs de l'aromatase (IA) et les biphosphonates, peuvent chacun améliorer les perspectives de survie pour les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein en phase précoce".
Les inhibiteurs de l'aromatase (IA) correspondent à un nouveau type d'hormonothérapie, traitement qui a pour principe d'empêcher l'action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses. Ces traitements s'adressent aux tumeurs "hormonosensibles", soit 80 % du total des cancers du sein.
Dans le cadre d'un groupe de recherche britannique sur le cancer du sein (EBCTCG), des chercheurs ont passé en revue les données de neuf études sur les IA concernant un total de 30.000 femmes pour découvrir que ces médicaments donnaient de meilleurs résultats que le traitement standard par tamoxifène. "En comparaison du tamoxifène, le fait de prendre des IA pendant cinq ans réduit la probabilité de récidive du cancer d'environ un tiers (30 %) et limite le risque de mourir d'un cancer du sein d'environ 15 % sur les dix ans qui suivent le début du traitement", selon The Lancet. Pour le principal auteur du travail, le Pr Mitch Dowsett (Royal Marsden Hospital de Londres), les IA offrent "une protection significativement plus importante que celle du tamoxifène". Mais ces traitements ne sont pas sans effet secondaire (bouffées de chaleur, douleurs articulaires, fatigue, pertes osseuses) et il faut accompagner la prise au long court d'un bon suivi médical, souligne-t-il.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.sciencesetavenir.fr?

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Les antibiotiques pourraient augmenter le risque d’arthrite juvénile Les antibiotiques pourraient augmenter le risque d’arthrite juvénile

Une étude réalisée par des chercheurs américains a révélé que la prise d’antibiotiques pourrait augmenter le risque d’apparition d’arthrite juvénile. Selon l’étude, ce risque augmente  proportionnellement au nombre de prescriptions d’antibiotiques.
Les chercheurs américains auteurs de l’étude, ont analysé les données d’environ 450 000 enfants. Parmi ces derniers, 152 ont reçu un diagnostic d’arthrite juvénile.
L’étude a montré que la prise d’antibiotiques était associée à un risque accru de développer cette maladie auto-immune. En fait, le risque était doublé par rapport aux enfants du même âge qui n’avaient pas reçu d’antibiotiques.
D’autres études avaient établi un lien entre des infections virales des voies respiratoires supérieures et l’arthrite juvénile. Mais les résultats indiquent à présent que les enfants qui avaient reçu des antibiotiques pour traiter des infections des voies respiratoires supérieures avaient davantage de risque de développer la maladie que ceux dont l’infection n’avait pas été traitée. Les antiviraux et les antifongiques n’entraînaient pas de risque accru d’arthrite juvénile.
Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent deux possibilités. D’une part, il se pourrait que l’action des antibiotiques sur les bactéries intestinales augmente le risque de développer des maladies chroniques. D’autre part, il se pourrait également que le système immunitaire anormal rende les enfants plus vulnérables aux infections graves, avant même qu’ils ne reçoivent un diagnostic d’arthrite juvénile. Dans ce cas, les antibiotiques seraient un marqueur d’une immunité anormale plutôt qu’une cause de l’arthrite.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Revue Pediatrics

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La pauvreté influence le développement du cerveau des enfants La pauvreté influence le développement du cerveau des enfants

La pauvreté pourrait avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Seth Pollak de l’université du Wisconsin-Madison (États-Unis) et publiée dans le journal JAMA pediatrics.
Les chercheurs ont analysé 823 clichés issus de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) de 389 enfants et adolescents âgés de 4 à 22 ans. La collecte des données a commencé en novembre 2001 et a pris fin en août 2007. Les participants ont été sélectionnés en fonction d’une variété de facteurs soupçonnés d’affecter négativement le développement du cerveau.
Les résultats ont notamment mis en évidence que les volumes régionaux de la matière grise des enfants des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté fédéral étaient de 8 à 10 % en dessous de la norme de développement. Avec des conséquences pour la réussite scolaire. En moyenne, ces derniers ont obtenu 4 à 7 points de moins aux tests que les autres enfants de familles plus aisées. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que l’hippocampe appartient au système limbique et qu’il joue un rôle central dans la mémoire.

« Notre travail suggère que les structures cérébrales spécifiques de l’apprentissage sont vulnérables aux conditions environnementales de la pauvreté, telles que le stress, le manque de stimulation et des problèmes de nutrition. Si oui, il semblerait que le potentiel des enfants à la réussite scolaire soit réduit dès le plus jeune âge par ces circonstances. Le développement des régions du cerveau étudiées dans cette étude semble être sensible à l’environnement de l’enfant. Ces observations devraient permettre de déboucher sur des initiatives de politique publique visant à améliorer et à réduire les disparités entre les familles afin de modifier le lien entre pauvreté, difficultés dans le processus cognitif de l’enfant et réussite scolaire », concluent les auteurs de l’étude.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.futura-sciences.com

 

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Pourquoi cette chanson vous reste dans la tête? Pourquoi cette chanson vous reste dans la tête?

Pourquoi nous avons tous un jour eu une chanson dans la tête qui tournait en boucle et dont il semblait, sur le moment, impossible de se débarrasser. C’est pour établir un lien entre le ressenti de ce type d'expérience et la densité de la matière grise dans certaines zones du cerveau qu’une étude a été réalisée par des chercheurs de l'université Goldsmiths de Londres. L'équipe de recherche a demandé à 44 volontaires de remplir un questionnaire. Les résultats étaient ensuite comparés aux mesures de l'épaisseur du cortex cérébral et du volume de la matière grise réalisées par IRM.
D'après les résultats parus dans la revue spécialisée Consciousness and Cognition, plus une personne est irritée par la musique qui l'obsède, plus elle a de matière grise dans le pôle temporal droit, spécialisé dans le traitement des émotions. Au contraire, une personne qui dit être aidée à se concentrer par la ritournelle a plus de matière grise dans une zone du cortex parahippocampal droit, qui joue un rôle important dans la mémoire et les émotions associées à la musique.
La porosité à certaines rengaines ne serait pas uniquement due à la structure du cerveau mais aussi à son oisiveté. Dans un second temps, les scientifiques ont en effet demandé aux volontaires d'effectuer une tâche après avoir été exposés aux génériques des films Pretty Woman et James Bond, jugés particulièrement entêtants. Plus la tâche demandée était complexe et moins la musique persistait dans le cerveau des sujets après l'expérience. D'après les chercheurs, le fait de se répéter en boucle une chanson pourrait servir à maintenir le cerveau dans un état d'éveil proche de la rêverie et aiderait dans certains cas à la concentration.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr

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