PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°299 14 juillet 2015
29132 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
ÉLECTIONS ORDINALES : L'HEURE DE VÉRITÉ

Conformément au Dahir portant loi n° 1-75-453 et à la loi n° 115-13 *, les pharmaciens vont pouvoir élire, le 31 août prochain, leurs représentants au sein des conseils de l'ordre.

Cette prochaine échéance peut être qualifiée d’historique puisque les éléctions ordinales vont se dérouler, pour la première fois, dans les différentes régions du Royaume et sans vote par correspondance.

La Commission Spéciale Provisoire qui est présidée par le Directeur du médicament et de la pharmacie, M. Omar BOUAZZA, aura la lourde responsabilité de préserver ces élections de tout ce qui pourrait compromettre l’égalité des chances des candidats. Quant au Conseil National de l’Ordre qui a été élu incessamment, il devrait également suivre de près le processus électoral en s’assurant de sa conformité avec les textes législatifs qui régissent la profession.

En ce qui concerne les syndicats et les associations de pharmaciens, ils pourraient, dans les limites de leurs prérogatives, contribuer à la réussite de ces élections notamment en incitant leurs adhérents à participer massivement aux élections. En faisant de la sorte, ils pourront doter le conseil de l'ordre de la légitimité dont il a tant besoin.

Les instances ordinales d’autres professions sont passées par des périodes aussi difficiles, mais elles sont parvenues grâce à un sens aigu de la responsabilité de leurs ressortissants à organiser leurs élections dans un climat confraternel. On espère que les pharmaciens en prendront de la graine pour nous faire oublier certaines agitations qui sont en inadéquation avec l’évolution démocratique que connaît le Maroc.
Abderrahim DERRAJI

(*) Loi 115-13 portant dissolution des conseils régionaux des pharmaciens d’officine du nord et du sud et instituant une commission spéciale provisoire . 

 

Revue de presse
Un nouveau centre d'addictologie à Tanger Un nouveau centre d'addictologie à Tanger

Samedi dernier, S.M. le Roi Mohammed VI a procédé à l’inauguration d’un Centre d'addictologie à Tanger.
Ce centre, ayant nécessité un investissement global de 5,7 millions de dirhams, s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre les conduites addictives mis en œuvre sur instructions royales par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, en partenariat avec les ministères de la Santé et de l'Intérieur.
A l'instar de ceux réalisés par la Fondation à Casablanca, Rabat, Oujda, Nador, Marrakech et Tétouan, le Centre d'addictologie de Tanger développera des actions de sensibilisation et de prévention contre l'usage des stupéfiants, assurera la prise en charge médicale et sociale des personnes souffrant d'un comportement addictif, et œuvrera en faveur d'une implication effective des familles dans les actions de prévention.
Il s'assigne également pour objectifs la réinsertion sociale des personnes concernées, ainsi que l'encadrement et la formation des associations dans le domaine de la réduction des risques, notamment à travers la mise en œuvre et l'accompagnement sur le terrain des jeunes consommateurs de drogue et ceux qui présentent un risque d'addiction.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : lematin.ma 

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Assurance maladie : Les charges continuent de grimper Assurance maladie : Les charges continuent de grimper

Le régime d’assurance maladie obligatoire géré par la CNSS n’a pas encore atteint sa phase de maturité. Sur 4,9 millions d’ayants droit, 992.458 ont bénéficié de soins en 2014. Un chiffre qui a connu un accroissement de 29% comparativement à 2013.  En moyenne, 10.286 dossiers sont traités tous les jours. L’année dernière, la CNSS a recouvré 4,48 milliards de dirhams de cotisations alors que les prestations servies ont atteint 2,3 milliards de dirhams. Autrement dit, les cotisations représentent près du double des prestations.
L’assurance maladie obligatoire ne couvre pas tous les affiliés CNSS. Ceux qui se trouvent sous le coup de l’article 114 sont toujours exclus. Il s’agit de 3.776 entreprises affiliées comptant 682.954 salariés, soit près de 23% des 3 millions officiellement déclarés en 2014.
Dix ans après son lancement, l’AMO des salariés est loin du phénomène de surconsommation. Le taux de sinistralité, un indicateur qui renseigne sur le nombre des personnes ayant déposé au moins un dossier, ne dépasse pas 19,2%.  La fréquence des dépôts est à 2,65 en 2014 et le coût moyen par assuré s’élève à 2.379 dirhams. Chez les retraités en particulier, une population à risque, 3,65 dossiers en moyenne sont déposés et le coût moyen par personne est à 4.219 dirhams!
La montée en charge du régime s’est effectuée progressivement. Si, au départ, seules les maladies longues et coûteuses étaient couvertes, aujourd’hui, le régime s’est élargi aux soins ambulatoires et aux soins dentaires depuis janvier 2015. Ce qui pourrait booster la consommation. A fin mai 2015, 60.422 dossiers de soins dentaires ont été déposés pour une dépense de 22 millions de dirhams.  Pour encourager les assurés et leurs ayants droit à consommer les prestations AMO, des campagnes de sensibilisation  sont régulièrement organisées dans différentes régions. Car la confusion existe toujours sur les soins pris en charge et sur les modalités de fonctionnement du régime.
L’année dernière, 1,97 milliard de dirhams ont été déboursés en soins ambulatoires. Sur ce montant, la CNSS a remboursé près de 1,1 milliard de dirhams. Dans ces soins, le poste pharmacie représente 44% des actes effectués, suivi par les consultations et les visites. A elle seule,  la dépense pharmacie s’est élevée à 958,9 millions de dirhams, dont 59% ont été remboursés par la CNSS. L’effet baisse des prix des médicaments ne devrait se faire sentir qu’à partir de cette année puisque la mesure est entrée en vigueur durant la deuxième moitié de 2014.
Pour les consultations, la dépense s’est établie à 313,5 millions de dirhams dont 47% ont été remboursés par le régime AMO.
Les porteurs d’affections longue durée (ALD) ont bénéficié de 57% des prises en charge pour un montant de 842 millions de dirhams.  Et les affections les plus répondues auprès des bénéficiaires du régime AMO de la CNSS sont le diabète et l’hypertension artérielle alors que les tumeurs et l’insuffisance rénale ont concentré 51% des remboursements.  
L’AMO des salariés est un générateur d’affaires pour les prestataires privés de soins. Les statistiques de la CNSS révèlent que 914 millions de dirhams ont été versés aux cliniques dans le cadre des prises en charge, suivies par les polycliniques (96 millions de dirhams) et les CHU (56 millions de dirhams).
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.leconomiste.com

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Un vaccin contre le choléra efficace et moins cher Un vaccin contre le choléra efficace et moins cher

Une très vaste étude parue dans la revue The Lancet a révélé qu’un vaccin produit à moindre coût en Inde s’est révélé tout aussi probant qu’un concurrent plus cher approuvé par l’OMS.
Selon les auteurs, il s’agit de la première étude à démontrer l’efficacité du vaccin Shanchol (laboratoires Shanta), produit en Inde et testé dans des conditions de "vraie vie" en zone endémique en Asie. Elle a été menée auprès d’un échantillon de 270000 personnes vivant au Bangladesh, des adultes et des d’enfants des taudis de Dacca.
Différents groupes ont été constitués, le premier, près de 90 000 personnes, a reçu le vaccin et un second groupe a bénéficié en plus d’un programme informatif visant à inciter au lavage des mains et à la consommation d’eau potable comparé aux non-vaccinés, l'incidence globale des cas de grave déshydratation a été réduite de 37 % dans le groupe ayant bénéficié du seul vaccin et de 45 % lorsque le vaccin s'accompagnait de la campagne de prévention.
À ce jour, bien qu’il soit environ deux fois moins cher, Shanchol demeure moins utilisé que Dukoral. Chaque année dans le monde, trois à cinq millions de cas de choléra sont recensés et sont responsables d’environ 100 000 morts.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.sciencesetavenir.fr

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Microbiote: un élément clef  dans l’apparition des allergies Microbiote: un élément clef dans l’apparition des allergies

De nombreuses études ont mis en évidence l’importance du microbiote dans de nombreux mécanismes physiologiques comme la digestion, la synthèse des vitamines et l’immunité. De même, la perte ou la destruction de certaines familles bactériennes favorise le développement des allergies.
L'amélioration des niveaux d'hygiène conduit à un contact réduit avec les microbes qui va de pair avec une augmentation de l'incidence des maladies allergiques et auto-immunes, telles que le diabète de type II. De nombreuses études ont documenté cette hypothèse, en montrant que les enfants vivant en contact avec des animaux de ferme vont développer moins d'allergies au cours de leur vie. En revanche, des études expérimentales ont montré que l'administration d'antibiotiques au cours des premiers jours de la vie entraine une perte de la flore microbienne, et donc une augmentation de l'incidence de l'allergie.
Une nouvelle étude a montré chez la souris que les microbes intestinaux des premiers jours de la vie agissent sur le système immunitaire en bloquant des réactions allergiques. Ainsi, dans ce cas, la présence de micro-organismes bactériens ou fongiques provoque une réponse de cellules spécifiques, appelées cellules « de type 3 ». Les scientifiques de l'Institut Pasteur montrent que ce type de cellules activées au cours d'une agression microbienne agit directement sur des cellules immunitaires de type 2 et bloque leur activité, les rendant incapables de générer des réponses immunitaires allergiques. C’est la démonstration du rôle clé du microbiote dans la régulation des réponses immunitaires. Son déséquilibre peut « laisser passer » une réponse immunitaire de type 2 exagérée.
Ces résultats suggèrent qu’en trouvant le moyen de stimuler ces cellules de type 3, en mimant par exemple un antigène microbien permettrait de bloquer les cellules responsables des réactions allergiques.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.santelog.com

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Les médecins laxistes quand il s’agit de leur état de santé Les médecins laxistes quand il s’agit de leur état de santé

Une enquête conduite auprès du personnel soignant d'un hôpital pédiatrique de Philadelphie montre que le phénomène du laxisme des médecins par rapport à leur propre état de santé est largement répandu. Alors que 95 % des 536 soignants (médecins et paramédicaux) interrogés étaient convaincus que s'occuper d'un patient en étant soi-même malade expose ce dernier à un risque de contagion, ils étaient quand même 83 % à être allés travailler avec des symptômes au moins une fois dans l'année. Près de 10 % l'avaient même fait au moins cinq fois, rapporte l'étude publiée dans la revue Jama Pediatrics.
Les raisons les plus fréquemment avancées par les soignants pour expliquer leur prise de risque étaient le souhait de ne pas faire défaut à leurs collègues (cité par 99 % des sondés), la volonté d'être là pour leurs patients (92,5 %), et, dans une moindre mesure, la crainte d'être mal vus par leurs confrères (64 %) et le souci de la continuité des soins (63 %).
Les soignants entretiennent de longue date une relation ambiguë avec leur propre santé. «La vulnérabilité du médecin est un tabou. Le mythe du praticien dernier sur le pont est écrit dans l'histoire de notre profession: au temps des grandes épidémies comme la peste, ils continuaient à soigner les gens quel que soit leur état», rappelle Bruno Kézachian, président de la commission d'entraide au Conseil national de l'ordre des médecins.
Un déni du risque qui transparaît aussi dans leur faible adhésion aux stratégies de prévention, souligne le Dr Luc Duquesnel, président du syndicat de médecins généralistes libéraux Unof. «La vaccination contre la grippe saisonnière est en recul chez les soignants, alors qu'elle est gratuite», illustre-t-il. Comme Bruno Kézachian, il appelle à intégrer à la formation initiale médicale et paramédicale un module sur la santé du médecin. «Il n'y a évidemment aucune volonté de la part des médecins de nuire à leurs patients. Mais les usages font qu'ils négligent le principe selon lequel, en se protégeant eux-mêmes, ils protègent aussi les autres.»
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr

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Une plante OGM produit les oméga 3 Une plante OGM produit les oméga 3

Des chercheurs britanniques ont réussi la prouesse de faire pousser en plein champ des plantes génétiquement modifiées susceptibles de produire des oméga 3, que l’on ne trouve normalement que dans l’huile de poisson.
Les scientifiques du centre de recherche Rothamsted ont introduit des gènes d’algues marines, source naturelle d’acide gras, dans des graines de Caméline (une plante oléagineuse). Après des résultats concluants en laboratoire, les chercheurs ont répété l’expérience dans des conditions environnementales réelles. Avec succès. « Nos résultats font espérer que des plantes contenant ces acides gras et poussant en plein champ puissent contribuer à améliorer à l’avenir le développement durable de l’industrie de la pisciculture et de l’environnement marin », a déclaré le Dr Olga Sayanova, co-auteur de l’étude publiée dans le « Metabolic Engineering Communications ».
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr

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