Les résultats d’une étude américaine ont révélé que les femmes sous statines voient une augmentation de leurs comportements agressifs, alors que les hommes traités enregistrent une baisse de leur agressivité.
L’étude, menée de 2000 à 2005 sur 1 016 personnes – 692 hommes et 324 femmes ménopausées –  a été publiée dans la revue « Plos One » le 1er juillet.
Les chercheurs ont mesuré les niveaux d’agressivité des participants, leur sommeil et leur taux de testostérone pendant la semaine précédant le traitement, puis pendant les six mois de traitement. Trois groupes ont été constitués, sans que les chercheurs ou les patients ne sachent à quel groupe ces derniers appartenaient : un groupe de contrôle, un groupe sous simvastatine 20 mg, un groupe sous pravastatine 40 mg. Résultat : l’effet des statines diffère « selon les individus et surtout selon le sexe », l’agressivité augmente de manière significative chez les femmes sous statines, en comparaison avec le groupe de contrôle. En revanche, les statines réduisent le taux d’agressivité chez les hommes, encore davantage lorsqu’ils sont sous pravastatine.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr

Les fortes températures de la journée réduisent la qualité de notre sommeil. La faute à notre système interne de régulation de la température.
Selon le Dr José Haba-Rubio, du centre d'investigation et de recherche sur le sommeil de Lausanne (Suisse), « notre température interne est finement régulée pour que nos fonctions vitales ne soient pas perturbées.» S'il fait trop froid ou trop chaud, l'organisme va déclencher des mécanismes de régulation pour ramener la température du corps à 37 °C. En cas de chaleur importante, ce sont principalement la vasodilatation des vaisseaux superficiels et la transpiration qui permettent de tempérer le corps.
Ces processus sont cependant moins efficaces durant le sommeil. «Si la température interne augmente trop au cours de la nuit, le cerveau émet un signal d'alarme et c'est le moment où l'on se réveille», explique le Dr Haba-Rubo.
Pour dormir paisiblement, il faut que la température cutanée ne dépasse pas 30°C. Pour cela, il faut commencer par éviter de trop se couvrir et veiller à ce que la chambre soit bien ventilée. Pour les petits, les tours de lit en tissu peuvent gêner la circulation de l'air et il peut être utile de les retirer. Il faut placer des linges humides dans la pièce, voire humidifier les draps avec un brumisateur pour apporter un peu de fraîcheur. En s'évaporant, l'eau permet en effet de diminuer légèrement la température ambiante.
Mais lutter contre la chaleur amène souvent à dormir fenêtres et volets ouverts, ce qui peut aussi être source de nuisances, surtout en ville. Le Dr Haba-Rubo souligne que le bruit est un des plus grands perturbateurs. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser des bouchons d'oreilles type boule Quies, sous peine de ne pas dormir non plus, mais cette fois à cause du bruit ambiant.»
Idem pour la lumière. Pour favoriser l'endormissement, il faut éviter de s'exposer à une trop grande luminosité en fin de soirée. Et ceci vaut aussi pour la lumière provenant d'écrans. Mieux vaut donc bannir l'usage de tablettes, ordinateurs et consoles avant le coucher, d'autant plus que ces appareils produisent eux-mêmes de la chaleur.
Enfin, pour s'assurer un sommeil de qualité mieux vaut éviter tout ce qui conduit à une augmentation de la température interne du corps, en particulier la pratique d'activités physiques après 20 heures, les repas trop riches en graisses et la consommation de boissons alcoolisées.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr

Une nouvelle étude américaine montre que seuls deux verres par jour de jus de canneberge faiblement calorique peuvent contribuer à réduire le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’AVC.

Pour évaluer l’impact du jus de canneberge sur le santé, des chercheurs du ministère américain de l’agriculture ont recruté 56 volontaires sains adultes (âge moyen de 50 ans) pour participer à une étude. Les chercheurs ont mesuré au départ des paramètres comme la tension artérielle, la glycémie, les lipides sanguins et le taux de protéine C-réactive. Ils ont ensuite fourni aux participants l’équivalent de huit semaines de repas. Tandis qu’un groupe a bu un verre de jus de canneberge faiblement calorique, deux fois par jour (environ 470 ml), l’autre groupe buvait une boisson placebo de couleur et de saveur similaires.
Après huit semaines, l’équipe a mesuré de nouveau les paramètres pertinents et a constaté que les personnes qui avaient bu deux verres de jus de canneberge faiblement calorique par jour présentaient des améliorations à tous les niveaux. Les changements pouvaient se traduire par une réduction de 10 % du risque de cardiopathie et de 15 % du risque d’AVC.
« Ces résultats donnent à penser que les polyphénols aident à protéger notre organisme et pourraient être en mesure de nous prémunir contre un grand nombre de maladies », a déclaré Christina Khoo, l’un des auteurs de l’étude.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Journal of Nutrition

Pour déterminer la capacité de diverses bactéries responsables de la peste de provoquer des maladies, les chercheurs de l’Université Northwestern de Chicago, ont réalisé des analyses génétiques et d’autres expériences sur des souris .
L’ancêtre de la bactérie de la peste est le germe intestinal Yersinia pseudotuberculosis, qui peut causer des maladies intestinales sans vraiment nuire aux mammifères.
À un moment donné, cependant, l’agent pathogène a réussi à provoquer une pneumonie grave. Les chercheurs ont observé que les souches plus récentes pouvaient produire l’enzyme PLA, contrairement aux souches plus anciennes, comme Pestoides F (qui ne provoque pas de pneumonie chez les souris). Les scientifiques ont modifié une souche Pestoides F pour lui conférer la capacité de produire l’enzyme PLA, après quoi la bactérie pouvait causer la pneumonie.
À l’inverse, lorsque la capacité des souches plus récentes à synthétiser l’enzyme PLA était bloquée, ces bactéries ne causaient plus de pneumonie. L’équipe a donc conclu que les capacités de reproduction des germes dépendent fortement de l’enzyme PLA, dont la production est contrôlée par un plasmide qui a été acquis à l’occasion d’échanges avec d’autres bactéries intestinales.
Une autre différence majeure entre les souches anciennes et plus récentes de la peste est le gène contrôlant la production de l’enzyme PLA, à la position 259, dont la variante I a été progressivement remplacée par la variante T. Même si les deux provoquent une pneumonie, seules les souches possédant la variante T se propagent à d’autres organes. Ce n’est que de cette manière que la bactérie a pu provoquer les grandes pandémies de l’Antiquité et du Moyen Âge.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Nature Communications 

En Asie, on assiste à une brutale augmentation du nombre d’adolescents myopes. Ce phénomène ne peut être expliqué uniquement par le mode de vie urbain et la pression des études, qui forcent l’œil à toujours accommoder une vision de près. Des chercheurs chinois et canadiens révèlent en effet qu’une exposition insuffisante à la lumière naturelle pourrait en être responsable.
Pour arriver a cette conclusion, ils ont placé sous lumière naturelle, durant les premiers mois de leur vie, des macaques portant des verres déformants (pour mimer les contraintes subies par l’œil chez l’enfant). Ils ont constaté qu’ils ne devenaient pas myopes à l’adolescence contrairement à ceux qui étaient exposés à la lumière artificielle. Cela confirme que la croissance de l’œil, qui se poursuit jusqu’à l’adolescence, est régulée par la quantité de lumière naturelle que la rétine perçoit chaque jour. Quand cette lumière fait défaut, l’œil finit par se déformer, ce qui conduit à la myopie.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.sciencesetavenir.fr