PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°296 23 juin 2015
28169 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : LE MAROC À LA RESCOUSSE DE L'AFRIQUE

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus meurtrière de la planète et particulièrement en Afrique. Ce continent paye un lourd tribut à cette zoonose qui tue un enfant africain toutes les minutes.
La prise en charge de cette maladie constitue un vrai problème de santé publique pour les pays africains et particulièrement ceux à faible revenu.

Le Maroc bien qu'étant épargné par cette maladie, contribue à améliorer sa prise en charge. En effet, 400 millions d'unités de traitement antipaludéens, y ont été produites entre 2007 et 2014, dont 50 millions  rien qu’en 2014. Le produit en question n’est autre que ASAQ Winthrop un antipaludéen à base d’artesunate et d’amodiaquine qui est produit dans le site industriel de Maphar Groupe Sanofi à Zenata (Casablanca).

Pour pouvoir relever ce challenge les équipes techniques et industrielles marocaines ont préparé et obtenu la certification OMS. Ils ont aussi mis au point une nouvelle forme galénique qui facilite la stabilité des deux principes actifs qui sont comprimés séparément et améliore l’observance à ce traitement.

Pour faciliter l’accès à ce médicament qui est enregistré dans 33 pays dont 30 en Afrique, son prix a été fixé à moins de 0,5 $ (3 jours de traitement) pour les enfants et à moins d’1 $ (3 jours de traitement) pour l’adulte. En d’autres termes, sa vente  s’effectue sans perte et sans profit dans le cadre d’appels d’offres internationaux.

Outre la solidarité qui permet aux malades résidents en Afrique sub-Saharienne d’accéder à un traitement de qualité à un prix bas, ce projet met en exergue les capacités des industriels marocains à relever les défis. Il est fort à parier que le contrat programme signé à Tanger en Février 2013 entre les associations d’industriels et plusieurs ministères en présence du souverain, va permettre aux opérateurs du secteur pharmaceutique,  dès qu’il aura pris sa vitesse de croisière, de réaliser un rêve qu’ils n’ont cessé de caresser, à savoir faire du Maroc un Hub pour tout le continent africain. 
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
Plus de 20 millions de faux médicaments saisis par Interpol Plus de 20 millions de faux médicaments saisis par Interpol

Selon un communiqué d’interpol, l’opération internationale « Pangea VIII  », destinée à lutter contre la vente illicite de médicaments sur internet, qui s’est déroulée du 9 au 16 juin 2015 dans 115 pays, a permis l’arrestation de 156 personnes à travers le monde et la saisie de 20,7 millions de médicaments contrefaits, pour une valeur estimée à 71 millions d’euros.
« L’opération Pangea VIII  a permis la réalisation d’importantes saisies dans les grandes zones de fret grâce à des ciblages opérés par les services douaniers. Elle s’est également focalisée sur les fournisseurs d’accès à internet, les systèmes de paiement en ligne et les services de messagerie qui sont les trois principaux vecteurs utilisés par les sites web commercialisant des médicaments et dispositifs médicaux illicites et dangereux. », indique pour sa part l’ANSM.
Près de 77 % des produits saisis provenaient d’Asie, principalement d’Inde. Par ailleurs, Cyberdouane a identifié 81 sites illégaux de vente de faux médicaments qui feront l’objet de procédures judiciaires ou de coopération internationale afin de garantir leur fermeture. Les sites hébergés à l’étranger seront signalés aux pays dans lesquels existent des cyberunités.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.mypharma-editions.com

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Le jeûne favoriserait le traitement du cancer Le jeûne favoriserait le traitement du cancer

La philosophie des travaux du biologiste américain, Valter Longo, directeur de l’Institut de la longévité à l’université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles, est que si on affame les cellules tumorales on augmentait les chances de guérison en rendant plus efficace l’action de la chimiothérapie.

Déjà dans les années 1990, le chercheur est parvenu à multiplier par dix la durée de vie de levures en les nourrissant moins. Il en déduit que ces petits organismes pourraient mettre en place des systèmes de défense sous restriction calorique. Il transpose alors son intuition au cancer, espérant que la protection induite par le jeûne puisse être mise à profit pour aider les patients à mieux supporter la chimiothérapie et combattre plus efficacement les tumeurs.

Sous sa direction, plusieurs équipes commencent à étudier l’effet de la diète sur des modèles cellulaires et animaux. Les premières conclusions, publiées en 2008 puis confirmées en 2012, montrent que des lignées de cellules "affamées" — c’est-à-dire privées de leur substrat énergétique — réagissent différemment des cellules normales à l’injection d’un anticancéreux courant, la cyclophosphamide. La raison ? Alors que les cellules saines mettent en place des mécanismes de préservation et survivent ainsi plus longtemps au traitement, les cellules tumorales se mettent à proliférer davantage avant que les tumeurs ne régressent.

De récents travaux, effectués à l’université de Gênes (Italie) et publiés en avril 2015 confirment cet effet positif du jeûne. Mais toutes ces études, aussi étonnantes que prometteuses, n’ont été menées que sur des modèles cellulaires et animaux. Des études de recherche clinique chez l’homme ont bien débuté dans quelques centres de cancérologie en Europe, mais leurs résultats ne sont pas encore disponibles. "Notre équipe est sur le point de publier les résultats d’une étude clinique “randomisée” portant sur 18 patientes en chimiothérapie, détaille ainsi Valter Longo. Les universités de Leyde (Pays-Bas) et de Berlin (Allemagne) sont également sur le point de publier des résultats d’études incluant respectivement 13 et 50 patients. S’ils sont positifs, des études de plus grande ampleur seront nécessaires, concernant notamment la progression du cancer", explique-t-il.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.sciencesetavenir.fr

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Comment réduire les risques d'ostéoporose à la ménopause Comment réduire les risques d'ostéoporose à la ménopause

Quel que soit le sexe, la masse osseuse diminue à partir de 30 ans, mais elle s'accélère à la ménopause, en particulier dans les deux à trois ans qui la suivent.
La diminution des œstrogènes favorise en effet l'activité des ostéoclastes, les cellules qui détruisent l'os. L'ostéoporose se retrouve ainsi chez 30 % des femmes à 65 ans et 60 % des femmes de plus de 80 ans. Plus d'une femme sur deux subira une fracture après la ménopause.
Il est toutefois possible de ralentir le rythme naturel de la perte osseuse et de retarder ses effets en agissant sur les facteurs de risque, dès l'enfance. Le capital osseux peut être entretenu tout au long de la vie par une consommation adéquate de calcium associé à une activité physique régulière. Cela favorise le maintien de la masse osseuse, même après la ménopause. Lorsque d'autres facteurs de risque sont identifiés - une mère ayant subi une fracture du col du fémur, un traitement long aux corticoïdes ou un traitement à l'anti-aromatase lié à un cancer du sein - , il est recommandé de faire une mesure de la densité osseuse.
Par ailleurs, les médicaments qui protègent l'os ne peuvent pas être prescrits trop longtemps: les traitements de substitution hormonale augmentent à moyen terme le risque de certains cancers et les biphosphonates ont de nombreux effets indésirables, il faut donc les réserver pour protéger un os vraiment fragilisé.
De nombreuses stratégies de protection de l'os peuvent néanmoins être mises en place, avant ou après la ménopause. Éviter l'alcool ou le tabac. L'alimentation est un paramètre important: l'apport de calcium doit rester constant par des produits laitiers et des eaux minérales riches en calcium. L'excès de café, de sel et de protéines est également néfaste car ces aliments favorisent la fuite urinaire du calcium. Enfin, si une maigreur excessive est un facteur de risque d'ostéoporose, une prise de poids trop importante va favoriser l'inactivité et la destruction de l'os.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr/

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La sérotonine serait impliquée dans l'eczéma La sérotonine serait impliquée dans l'eczéma

Des chercheurs du Buck Institute for Research on Aging et de l’université de Californie Berkeley ont recherché des gènes dont l’expression était corrélée avec le comportement de démangeaison chez la souris. Le récepteur HTR7 était très exprimé dans les neurones qui innervent la peau chez les souris qui se grattaient beaucoup. Or une signalisation anormale de la sérotonine a déjà été liée avec différents types de démangeaisons, dont l’eczéma.
Chez l’Homme, les démangeaisons sont parfois des effets secondaires de la prise d’antidépresseurs, qui peuvent élever les niveaux de sérotonine dans la peau. Or, dans cette étude, cet effet secondaire a aussi pu être observé chez des souris avec le médicament Zoloft : l’antidépresseur a causé des démangeaisons intenses, qui ont disparu quand HTR7 a été enlevé. HTR7 qui est exprimé chez les neurones qui innervent la peau pourrait donc être responsable des démangeaisons chez des patients prenant des antidépresseurs.
Du point de vue moléculaire, l’activation des récepteurs périphériques HTR7 favorise l’ouverture du canal d’ions inflammatoire TRPA1 qui, en retour, stimulerait les comportements de démangeaison. HTR7 et TRPA1 sont nécessaires au développement de la dermatite atopique chez la souris.
Pour Rachel Brem, un des auteurs de l’article, les problèmes de signalisation de la sérotonine dans la peau existent pour l’eczéma et la dermatite atopique, mais aussi dans d’autres formes de démangeaisons : psoriasis et démangeaisons allergiques. C’est pourquoi ces nouveaux résultats ouvrent la voie vers de nouveaux traitements pour de nombreuses pathologies.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.futura-sciences.fr

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Un composant de la cannelle pourrait prévenir le cancer colorectal Un composant de la cannelle pourrait prévenir le cancer colorectal

Une nouvelle étude américaine  a révélé que l’aldéhyde cinnamique pourrait être un puissant inhibiteur du cancer colorectal.
Dans leur étude, les chercheurs de l’Université d’Arizona, à Tucson, ont constaté que l’aldéhyde cinnamique, le composé qui confère sa saveur et son parfum caractéristiques à la cannelle, protégeait les souris contre le cancer colorectal. En particulier, les cellules des animaux avaient acquis la capacité de se protéger par désintoxication et réparation en cas d’exposition à un agent cancérigène.
L’étape suivante de la recherche consistera à déterminer si la cannelle, par opposition à l’aldéhyde cinnamique, prévient le cancer en utilisant ce même modèle animal de cancer.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : « Cancer Prevention Research »

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