[ ÉDITORIAL ]
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LES AIDES-PHARMACIENS S'INQUIÈTENT POUR LEUR AVENIR
Le rideau vient de tomber sur la deuzième édition des journées de l’Association Attadamoune. Cette rencontre qui s’est déroulée à Agadir le weekend dernier a, une fois de plus, drainé des employés en pharmacie en provenance de toutes les régions du Maroc, et plus particulièrement de la région Souss Massa Draa.
La chaleur de l’accueil n’a hélas pas réussi à dissiper l’inquiétude qui se lisait aisément sur le visage des participants à ces journées. En effet, depuis que les aides-pharmaciens ont pris connaissance du projet de loi 25-14 (1), ils n’ont cessé de multiplier les démarches pour que leurs doléances soient prises en considération.
À la lecture de ce projet (2) élaboré en l’absence des représentants des employés en pharmacie, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec les premières moutures de la loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie. Comme cette loi, en dehors des sanctions , plusieurs articles ne sont pas clairement définis. La différence entre la version française et la version arabe est frappante et interpelle à plus d’un titre. La mise en application en l’état de ces deux versions risque d’induire des confusions et exposer les employés en pharmacie à de lourdes sanctions.
Après avoir débattu en long et en large de cette loi qui réglemente plusieurs professions très différentes par la nature de leur exercice, les participants à cette manifestation ont élaboré des recommandations rejetant sans équivoque, la mouture actuelle de la loi 25-14. Un contre projet sera prochainement finalisé et intégrera des dispositions en adéquation avec la réalité du métier d’aides-pharmaciens.
Ce contre projet devrait prévoir, entre autres, une période transitoire pour permettre aux pharmaciens et à leurs employés de se conformer à la loi, et surtout des dispositions particulières pour préserver les droits acquis des aides-pharmaciens en activité.
Abderrahim DERRAJI
(1) lien
(2) Présentation de la loi 25-14 : lien
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Revue de presse
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Lutte contre le SIDA : le ministère de la santé mène régulièrement des études épidémiologiques
En réponse à certains articles de presse faisant état de l'élaboration par le ministère «d'une étude sur les professionnelles du sexe», le ministère de la Santé précise dans un communiqué que cette étude «concerne les jeunes, les femmes et les catégories les plus vulnérables à cette maladie dont les professionnelles du sexe». En effet, le ministère de la Santé mène régulièrement des études épidémiologiques en matière de lutte contre le Sida.
Selon ce communiqué daté du vendredi 29 mai, ce type d'études et de recherches vise à «définir les facteurs de précarité chez ces catégories et déterminer leurs besoins en matière de santé uniquement, et ce pour leur garantir les services nécessaires».
Ces études et recherches adoptent une méthodologie scientifique recommandée par les organisations internationales telles l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme commun des Nations unies sur le VIH-Sida (Onusida).
Dans ce cadre, rappelle le ministère, la dernière étude épidémiologique réalisée par son département remonte à 2011 dans le but de définir le taux de contamination au virus du sida au sein de la société en général et au niveau de chaque catégorie.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lematin.ma
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Aucun cas de fièvre Lassa au Maroc
Un citoyen américain est décédé lundi dernier des suites d’une fièvre hémorragique appelée «fièvre lassa» qu’il aurait contracté pendant son séjour au Liberia. Ce dernier serait arrivé aux Etats-Unis, rentrant du Liberia, le 17 mai dernier après avoir transité par l’aéroport Mohammed V de Casablanca et n’a présenté les signes de la maladie que le lendemain de son arrivée.
Après plusieurs tests et analyses, les autorités américaines ont conclu qu’il souffrait de la fièvre de Lassa, une maladie virale qui cause des épidémies foudroyantes en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Le patient est décédé le lundi 25 mai.
Suite à cet incident, et afin de rassurer l’opinion publique, le ministère de la santé a publié un communiqué de presse. Selon le département d’El Houssaine Louardi, «bien que la probabilité que l’une des personnes sur l’avion ait contracté le virus Lassa soit très faible, le ministère de la santé compte opérer un suivi sanitaire pour ces personnes pendant toute la période d’incubation du virus, soit 21 jours».
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.aujourdhui.ma
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Couverture médicale des indépendants : le projet de loi bloqué
Le texte sur la couverture médicale et la retraite des indépendants, validé par le Comité interministériel sur le pilotage de la couverture de base, est bloqué au Secrétariat général du gouvernement (SGG). Ce dernier propose de scinder le projet de loi en deux textes distincts. Un sur l’assurance maladie, l’autre sur la retraite de cette population qui représente plus de 5,8 millions de personnes entre indépendants et professions libérales.
«Le risque en cas de séparation du texte en deux lois est que la retraite des indépendants soit bloquée», soulignent des sources proches du dossier. La crainte est que le dossier ne soit retardé le temps que la réforme globale du système de retraite, en attente depuis plusieurs années, soit tranchée. Ce qui pourrait poser des problèmes liés à «la continuité» de la prestation maladie pour cette population après l’âge de 60 ou 65 ans. «Comment continuer à financer la cotisation AMO des indépendants s’ils décident de prendre leur retraite par exemple?» s’interrogent des responsables.
En principe, l’adhésion des différentes catégories socioprofessionnelles devrait être progressive. Elle démarrerait par l’intégration immédiate des professions organisées comme les médecins et les architectes. Ensuite, à chaque fois que des professionnels s’organisent, ils devraient intégrer cette couverture.
Côté financement, un taux de cotisation forfaitaire serait fixé en fonction des catégories socio-professionnelles. Ce qui permettra de contourner la difficulté d’identification des revenus des travailleurs non salariés et de faciliter la gestion du régime. Dans son étude sur la couverture médicale des indépendants, l’Agence nationale de l’assurance maladie obligatoire (ANAM) avait relevé que la cotisation moyenne ne dépasserait pas 2.170 dirhams par an et par affilié.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.leconomiste.com
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L’épuisement professionnel reconnu maladie professionnelle en France
En France, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out, sera inscrit au rang des pathologies psychiques pouvant être reconnues comme maladies professionnelles dans le projet de loi sur le dialogue social.
Ces amendements ont été adoptés par l’Assemblée nationale jeudi soir. Ils n’en nécessitent pas moins des aménagements complexes en l’absence de consensus entre organisations patronales et syndicales. Le principal point de discorde réside dans le fait de déterminer si le burn-out et les autres pathologies psychiques d’ordre professionnel relèvent ou non de la branche accidents du travail-maladies professionnelles.
Des décrets préciseront les modalités de leur prise en compte par les caisses primaires d’assurance-maladie et par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles auxquels pourraient participer des psychiatres.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lequotidiendupharmacien.fr
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L’allaitement pourrait protéger contre les méfaits de la pollution
Des chercheurs espagnols, ont analysé des données portant sur 638 femmes enceintes, à partir de 2006. Ils ont régulièrement analysé des échantillons prélevés chez ces femmes et leurs enfants, maintenant âgés de huit ans. Les résultats de cette étude reposent sur l’état de la descendance à l’âge de 15 mois.
Lers scientifiques ont constaté un rapport inverse entre l’exposition aux particules (PM2,5) et le dioxyde d’azote (NO2) et le développement moteur des enfants. Une exposition plus importante entraîne des modifications du développement moteur par rapport à une exposition moyenne. Même si l’étendue des changements n’est pas inquiétante, elle est significative, car elle prouve l’existence d’un lien entre ces deux facteurs.
Les chercheurs n’ont toutefois pas constaté cette relation chez les bébés qui avaient été allaités pendant au moins quatre mois. Ni les particules, ni le dioxyde d’azote n’avaient d’effet préjudiciable sur leur développement moteur. Les chercheurs ont donc conclu que le lait maternel semble avoir un effet protecteur.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Environmental International
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