L’ocytocine est une hormone peptidique produite par l’hypothalamus et sécrétée par l’hypophyse postérieure. Elle est notamment fabriquée par les femmes au moment de l’accouchement, où l’hormone joue un rôle important dans la mise en place du lien entre la mère et l’enfant. Mais l’ocytocine intervient aussi dans l’attachement qui se crée lors des relations amoureuses, et de manière générale dans le lien social avec des proches. 
Dans un article paru dans Neuroscience and Biobehavioral Reviews, des chercheurs britanniques ont comparé les études qui existent sur l’ocytocine et l’alcool. Ian Mittchell, principal auteur de l’article explique : « nous pensions que c’était une aire qui méritait d’être explorée, alors nous avons compilé la recherche existante sur les effets à la fois de l’ocytocine et de l’alcool et nous avons été frappés par les incroyables similarités entre les deux composés. »
L’ocytocine augmente les comportements sociaux comme l’altruisme, la générosité et l’empathie, elle nous rend plus susceptibles d’accorder notre confiance aux autres. Et si certains se donnent du courage en buvant un verre d’alcool, afin de dissiper peur et anxiété, l’ocytocine semble procurer ces mêmes effets. En effet, l’administration intranasale du neuropeptide est associée avec une augmentation de l’altruisme, de la générosité, de l’empathie et de la confiance, tout en diminuant peur, anxiété et stress. Mais l’hormone a aussi sa face sombre : comme l’alcool, elle peut inciter à des comportements agressifs, à la colère : peut-être parce que les mères sont aussi programmées pour être plus agressives afin de protéger leurs bébés.
Les similarités entre alcool et ocytocine seraient liées à des actions similaires dans le cerveau, comme l’explique Ian Mittchell : « Ils semblent cibler différents récepteurs dans le cerveau, mais causent des actions communes sur la transmission du GABA dans le cortex préfrontal et les structures limbiques. Ces circuits neuronaux contrôlent la façon dont nous percevons le stress ou l’anxiété, en particulier dans des situations sociales comme des entretiens ou peut-être même quand on a le courage de demander un rendez-vous à quelqu’un. »
Dans l’avenir, l’ocytocine pourrait proposer une solution pour traiter certaines situations psychiatriques ou psychologiques.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.futura-sciences.com 

En France, des soirées d'information sur le thème VIH, prévention et autotest, sont organisées par UTIP Ile-de-France (association de formation pharmaceutique continue).

La vente des autotest de dépistage du VIH (ADVIH), avec marquage CE, sera réservée aux pharmaciens soit directement dans les officines, soit sur leur site Internet. Il s'agira d'un test par immunochromatographie sur sang capillaire, prélevé au bout du doigt. Des sensibilités aux alentours de 99 % sont annoncées. Après migration du sang hémolysé dans le diluant, le résultat est lisible entre 15 et 20 minutes plus tard. Ce test n'est interprétable que pour une prise de risque supérieure à trois mois et il ne sera pas pris en charge par l'Assurance maladie.

A l'officine, le pharmacien est incité à utiliser son espace de confidentialité pour déterminer avec le patient de l'opportunité de réaliser ce test et à quel moment. Dans le cas d'une prise de risque récente, le traitement post-exposition (TPE) doit être pris entre 4 et 48 heures après.
La possibilité de réaliser seul un test chez soi est également envisageable et devrait permettre de dépister un plus grand nombre de séropositifs qui cherchent la discrétion et la simplicité ou jugent les autres modalités contraignantes.
Zitouni IMOUNACHEN 
Source : JIM

Des chercheurs de l’Université de Bordeaux et du Centre de recherche Inserm à Bordeaux ont revelé que les médicaments hypocholestérolémiants peuvent réduire d’environ un tiers le risque d’AVC chez les personnes âgées et en bonne santé.
L’étude a inclut 7 484 hommes et femmes, âgés en moyenne de 74 ans. ces derniers n’avaient pas d’antécédents de maladies cardiovasculaires ou d’AVC. Des entrevues et des examens médicaux ont été réalisés tous les deux ans ; la durée moyenne de suivi était de neuf ans.
L’analyse a montré que la prise de médicaments hypocholestérolémiants (statines ou fibrates) a réduit d’un tiers le risque d’AVC. Cependant, les médicaments n’ont eu aucun effet sur les maladies cardiovasculaires.
Toutefois, comme il s’agit d’une étude observationnelle, aucune conclusion définitive ne peut être tirée et d’autres études seront nécessaires pour confirmer les résultats. Mais à l’heure actuelle, on pourrait avancer que la prise à long terme de médicaments hypocholestérolémiants est un moyen pertinent pour prévenir les AVC chez les personnes âgées et en bonne santé.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : The British Medical Journal

Une méthode d’identification de la souche exacte du bacille tuberculeux présentée par des chercheurs britanniques ramène le temps nécessaire au diagnostic de plusieurs semaines à quelques jours. Cela permettrait d’identifier et de traiter rapidement les cas de tuberculose résistante.
La technologie mise au point par des chercheurs de l’University College de Londres permet de détecter les bacilles tuberculeux dans les échantillons d’expectorations en utilisant des sondes à ARN conçues pour se lier aux agents pathogènes de la tuberculose. Ces derniers peuvent alors être enrichis et séquencés tout de suite.
La méthode a été testée sur 34 échantillons prélevés sur des patients tuberculeux, à Londres et en Lituanie. Dans tous les cas, les résultats obtenus en utilisant la nouvelle méthode concordaient parfaitement avec ceux de la méthode classique de séquençage.
Cette nouvelle technique permettrait de traiter rapidement les personnes infectées, mais aussi de suivre la propagation des infections et de mettre un arrêt à ce que l’on appelle les « super-propagateurs », ont déclaré les chercheurs. Selon eux, l’application de la technique à d’autres maladies infectieuses comme la chlamydia, l’infection à VIH, les hépatites, etc. a également été testée avec succès.
Zitouni IMOUNACHEN 
Source : Journal of Clinical Microbiology

Les 29 et 30 mai, la ville de Marrakech abritera un colloque international sur le thème «Diabète et Nutrition». Cette manifestation organisée par Ligue marocaine de lutte contre le diabète sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a, pour objectif non seulement, de débattre des dernières acquisitions scientifiques en matière de traitement du diabète et de ses redoutables complications, mais également d'analyser et d'évaluer les résultats des différentes stratégies régionales de lutte contre cette épidémie mondiale, à la lumière des recommandations de la déclaration du sommet de l'ONU et en tenant compte notamment des directives de la FID et de l'OMS.
Le statut de l'infirmier dans la prise en charge du diabète sera au centre des débats du colloque. Il sera question de ses obligations professionnelles, ses droits et son rôle majeur dans l'éducation thérapeutique des personnes atteintes du diabète, eu égard les textes de lois les concernant en cours d'adoption.
Ce Colloque est organisé avec le soutien du ministère de la Santé, du conseil national de l'Ordre national des médecins, des sociétés savantes et des associations de la région Mena, membres de la Fédération internationale du diabète.
Zitouni IMOUNACHEN 
Source : Le Matin

Selon le bilan définitif de l'Institut de veille sanitaire (INVS), l'épidémie de grippe 2015 a durement frappé les personnes âgées. Elle a entraîné une surmortalité hivernale record de 18 300 décès en France.
Il s'agit de l'excès de mortalité le plus élevé depuis la mise en place du système d'évaluation de l'excès de décès hivernal, c'est-à-dire depuis l'hiver 2006-2007. Dominée par des virus A/H3N2 (dont une partie n'était pas couverte par le vaccin), l'épidémie a conduit 2,9 millions de personnes à consulter pour syndrome grippal.
En première ligne des victimes, les plus de 65 ans, qui représentent 90 % de cette surmortalité record, toutes causes confondues, enregistrée durant les neuf semaines de l'épidémie (entre les semaines du 12-18 janvier et du 9-15 mars 2015).
« Avec le virus H3N2, les épidémies sont plus graves et donnent plus de complications chez les personnes âgées, notamment chez celles souffrant déjà d'autres maladies. Selon une modélisation INVS, sur la période 2000-2009, en épidémie normale, si l'on avait 75 % de vaccinés chez les plus de 65 ans, on éviterait 3 000 décès sur la mortalité hivernale ».
La précédente évaluation (de 12 300 décès) de l'INVS pour cette épidémie n'englobait pas 100 % de la mortalité à l'échelle nationale.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.lemonde.fr