PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°291 19 mai 2015
30716 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
ÉLECTIONS ORDINALES : J - 100 !

L’Amical des Pharmaciens du Maroc a organisé la deuxième édition des ateliers printaniers le 16 mai 2015 à Rabat.

Lors de cette manifestation qui a eu pour thème : « La pharmacie d’officine  entre choix et espérances », les pharmaciens ont pris part à des conférences de qualité qui leur ont permis de suivre l’évolution des différents chantiers de la profession.
Le fonctionnement des instances ordinales et de la Commission Spéciale Provisoire (CSP) ont largement été évoqués durant cette rencontre. Deux pharmaciens d’officine membres de la CSP , M. Khalid ZOUINE et M. Abdelhafid OUALAALOU, ont fait part à l’auditoire des nombreuses difficultés qu’ils ont eu à surmonter pour continuer à assumer les prérogatives qui leur sont conférées par Loi n°115-13*. Ils ont également réitéré, sans équivoque, leur ferme volonté de se conformer à la dite loi,  notamment en organisant les élections ordinales avant le 3 septembre prochain.

Par ailleurs, ces deux orateurs, favorables à la régionalisation, estiment que sa mise en place est chronophage et toute précipitation ne pourrait que compromettre une large concertation entre tous les pharmaciens, y compris les pharmaciens du secteur public qui peuvent, légitimement, prétendre à une représentativité au sein du conseil national de l’ordre.
Faut-il rappeler que l’absence des conseils porte aujourd’hui préjudice aux pharmaciens et à tout le secteur du médicament. La dérégulation et les comportements anti déontologiques sont de plus en plus banalisés ce qui compliquera davantage le retour à la normale.
Bien évidemment, toutes les composantes de la profession n’ont pas forcément la même vision et certains confrères estiment qu'il faut mettre en place la régionalisation avant d'organiser les éléctions, ce qui nous fait craindre un nouveau bras de fer.

Même si l’éventualité de voir tous les pharmaciens unis comme un seul homme relève de l’utopie - ce qui n’est pas propre aux pharmaciens, d'ailleurs -, on ose espérer tout au moins, que le sens de la responsabilité et l’instinct de survie finiront par nous mettre à l’abri de comportements déviants et destructeurs qui ne trouvent leur explication que dans la quête permanente du pouvoir et de ses privilèges!
Abderrahim DERRAJI

(*) Loi n° 115-13 portant dissolution des conseils régionaux des pharmaciens d’officine du nord et du sud et instituant une commission spéciale provisoire
BO : No 6266 – 21 chaabane 1435 (19-6-2014).Lien 

Revue de presse
L'OMS a publié un guide pour mieux nommer les maladies L'OMS a publié un guide pour mieux nommer les maladies

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un guide de bonnes pratiques pour mieux nommer les maladies.
Chercheurs, responsables de santé et journalistes devront s'inspirer de ces lignes directrices établies avec l'Organisation Mondiale de la Santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), pour baptiser des maladies infectieuses émergentes avant qu'un intitulé officiel ne leur soit donné par le bureau de la Classification Internationale des Maladies (CIM) géré par l'OMS.
Les noms de personnes, de culture, de lieux ou d'animaux sont désormais à bannir, pour ne pas stigmatiser ni empêcher le grand public de comprendre de quoi l'on parle.
«Autrefois on recherchait une étymologie gréco-latine si possible descriptive: la fièvre typhoïde (du grec tuphos, torpeur), la diphtérie (du grec diphtera, membrane)», explique le Pr Alain Goudeau, spécialiste de bactériologie-virologie au CHRU de Tours. «Si la maladie était rare, on lui associait le nom de son découvreur. Pour quelque cas le nom d'un premier malade servait à baptiser l'affection - ce qui est sans doute regrettable.»
En effet, un nom mal choisi peut porter à confusion ou nuire au tourisme et au commerce. La grippe dite porcine par exemple, ne se transmet pas par les porcs ; certains pays ont pourtant interdit les importations de viande de porc après l'épidémie de 2009, jusqu'à ce que la communauté sanitaire internationale adopte la désignation officielle agréée de «grippe pandémique H1N1 2009». De même en 2012, certains pays arabes étaient mécontents qu'une maladie causée par un coronavirus ait été appelée syndrome respiratoire du Moyen-Orient, causant des retombées économiques et sociales négatives pour cette région.
L'OMS suggère donc de choisir des noms qui permettent de décrire les symptômes et leur sévérité, les patients, l'épidémiologie, la clinique ou l'environnement (juvénile, maternel, saisonnier, littoral), ou d'utiliser le nom de l'agent pathogène s'il est connu. Le nom doit aussi être court et aisément prononçable, afin d'être facilement retenu quitte à utiliser un acronyme (sida, H7N9…). Pas question pour autant, précise l'OMS, de changer les appellations des maladies infectieuses déjà connues, car il est très compliqué de changer le nom d'une maladie même s'il s'avère inexact.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr

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La dopamine intervient dans la douleur chronique La dopamine intervient dans la douleur chronique

Selon une nouvelle étude menée à l’Université du Texas, à Dallas, la dopamine contribuerait  à entretenir le niveau de douleur chronique.
Par le passé, des études avaient révélé le rôle d’autres neurotransmetteurs dans la douleur chronique, y compris la noradrénaline et la sérotonine. En procédant par élimination, l’équipe de l’étude a décidé d’examiner de plus près la dopamine. En administrant une toxine qui agit sur les neurones A11, ils ont constaté que les signaux de douleur aiguë étaient encore présents, mais la douleur chronique était absente.
Lors d’études ultérieures, les chercheurs souhaiteraient acquérir une meilleure compréhension de la façon dont le stress en particulier interagit avec les neurones A11. Cela pourrait conduire à la mise au point de médicaments capables d’inverser la douleur chronique, a déclaré Ted Price, de l’Université du Texas.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : The Journal of Neuroscience

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Les étudiants marocains ont leur assurance maladie Les étudiants marocains ont leur assurance maladie

Les étudiants de l'enseignement supérieur relevant des secteurs public et privé bénéficieront directement d'un régime de couverture médicale de base. En effet, le projet de loi n° 116-12 relatif à cette assurance a été adopté le jeudi 14 mai 2015 par le Conseil du gouvernement.
Bénéficieront de cette assurance, les étudiants de l'enseignement supérieur relevant des secteurs public et privé, les étudiants effectuant un stage de formation professionnelle, titulaires d'un baccalauréat et les étudiants étrangers.
Selon un communiqué du ministère de la Santé, la gestion de ce régime reviendra à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Ainsi l'étudiant adhérera à la Caisse, et profitera par conséquent, sur un même pied d'égalité que les autres adhérents, des soins et prestations de santé offerts par l'assurance maladie obligatoire.
Pour rappel, dans l'attente d'une couverture médicale globale, 34 % de la population profite de la l'Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO), tandis que 28 % des citoyens bénéficient du Régime d'Assistance Médicale (RAMED).
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.lavieeco.com

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Le taux de couverture par le RAMED a atteint ses objectifs Le taux de couverture par le RAMED a atteint ses objectifs

Le lundi 18 Mai 2015,  le Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) relatif au Régime d’Assistance Médicale (RAMED) a tenu sa 4ème session au siège de l’ANAM.
S’exprimant à l’ouverture de la séance, le Président du Conseil n’a pas manqué de rappeler l’importance de ce Conseil d’Administration en tant qu’espace d’échange, de coordination et de décision autour du RAMED.
Au cours de cette session qui a eu lieu sous la présidence du Ministre de la Santé, Professeur El Houssaine Louardi, le Président du Conseil a dressé le constat relatif aux contraintes auxquelles est confronté le RAMED, particulièrement en relation avec la gestion des ressources qui lui sont affectées et a rassuré quant à la démarche adoptée pour garantir la stabilité et la pérennité du régime.
Le rapport d’activité 2014, presenté par M. Jilali HAZIM, Directeur Général de l’ANAM, a revelé qu’à fin avril 2015, le nombre de bénéficiaires a atteint plus de 8,5 millions de personnes,  47% en milieu rural et 53% en milieu urbain soit un  nombre de foyer de plus de 3,1 millions. Ainsi, le taux de couverture par le RAMED a atteint 100% en rapport avec la population ciblée au départ.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : www.pharmacie.ma

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La vitamine B3 réduit l’incidence des cancers de la peau La vitamine B3 réduit l’incidence des cancers de la peau

Une étude clinique australienne vient de révéler que la prise quotidienne de nicotinamide (vitamine B3) réduit de 23 % l’incidence des cancers de la peau (hors mélanome) chez des personnes à haut risque, et notamment celles à la peau claire.
386 patients âgés en moyenne de 66 ans, qui avaient eu au moins deux diagnostics de cancers de la peau au cours des cinq années précédentes, ont été inclus dans cette étude. Ils ont reçu pendant un an soit du nicotinamide deux fois par jour, soit un placebo. Au final, les taux de nouveaux diagnostics de cancer de la peau (carcinome basocellulaire et carcinome spinocellulaire) sont 23 % plus faibles dans le groupe nicotinamide que dans le groupe placebo. Le nombre de kératoses actiniques a diminué de 20 % au bout de 9 mois dans le groupe nicotinamide. De plus, le nicotinamide présente de nombreux avantages : « la vitamine est bien tolérée et est disponible sans ordonnance à un prix peu élevé », relèvent les auteurs. En revanche, l’effet protecteur de la vitamine B3 n’a pas été testé sur le mélanome.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Le Quotidien du Pharmacien

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