PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°290 12 mai 2015
28119 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
PAS ASSEZ RICHE POUR ÊTRE MAMAN !

La société française Kallistem vient d’annoncer cette semaine qu’elle a franchi le dernier obstacle la séparant de son objectif final, à savoir la création de spermatozoïdes humains in vitro. Ce procédé pourrait permettre, entre autres, la prise en charge de certaines infertilités masculines secondaires à une chimiothérapie ou à une radiothérapie. Et même si certains experts affichent une grande prudence au sujet de cette découverte, celle-ci vient s’ajouter aux nombreuses avancées réalisées en matière procréation médicalement assistée (PMA).

La fécondation in vitro (FIV) qui a été développée pour la première fois , au Royaume–Uni par les docteurs Patrick Steptoe et Robert Geofrey Edwards, a permis à la famille Brown d’avoir, le 25 juillet 1978, une petite fille qui porte le prénom de Louise. Depuis cette date, 5 millions de bébés sont nés dans le monde grâce à cette technique.

Au Maroc, même si des centres de PMA ont vu le jour dans la plupart des grandes villes, et même si les médecins et biologistes maitrisent les techniques de PMA, le nombre de PMA réalisé annuellement reste très en deçà des besoins en la matière. Cette situation s'explique par le coût élevé des PMA puisqu'une une seule tentative de FIV peut coûter entre 25000 à 45000 DH. Et comme elle n'est pas prise en charge
par les caisses d'assurance maladies, peu de couples ont recours à la PMA. 

Pour sensibiliser les différents intervenants sur le calvaire qu’endurent les parents souffrant d’infertilité sans pouvoir bénéficier d’une prise en charge appropriée, l’Association marocaine des Aspirants à la Maternité et à la Paternité (MAPA), organise, le vendredi 15 mai 2015, à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca, un séminaire sous le thème « L’infertilité au Maroc : Quelle prise en charge médicale pour les couples infertiles ? ».

On espère que le ministère de la santé, les pouvoirs publics et les caisses d’assurance maladies prennent réellement conscience des conséquences de l’infertilité qui frappe sans décernement 1 famille sur 7 au Maroc. À l’instar des autres nations, nous devons, tout en oeuvrant pour garantir la pérennité des caisses d’assurance maladies, faire preuve de solidarité vis à vis de ces couples infertiles pour leur permettre d’être, tout simplement, des parents comme les autres…
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
Le secteur de la santé en souffrance dans la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen Le secteur de la santé en souffrance dans la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen
Une rencontre a été organisée par la Direction régionale de la santé de Kénitra pour la présentation du bilan d’activités 2014 et des perspectives d’avenir du pôle de la santé et de l’action sociale.
Zineb El Adaoui, wali de la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen, n’a pas manqué de mettre le doigt sur la réalité du domaine de la santé au niveau régional. Elle a rappelé, à cet effet, les disparités existantes entre l’espace urbain et le monde rural en matière d’équipements et de matériels médicaux au sein des établissements hospitaliers de la région, l’absence de contrôle et de suivi de la gestion hospitalière et médicale, la répartition déséquilibrée des ressources humaines, ainsi que l’existence de certains phénomènes qui nuisent à l’image du corps de santé, tels que l’absence récurrente du lieu de travail de certains médecins et cadres de santé, la dégradation des services d’accueil des patients et la pénurie en médicaments.
En vue de mettre un terme à cette situation peu flatteuse, le wali a appelé l’ensemble des acteurs et intervenants concernés, notamment la Direction régionale de la santé, à adopter une approche intégrée à même de rehausser la qualité des soins et des services en faveur d’une population majoritairement démunie.
L’exposé de la Direction régionale de la santé de Kénitra a reconnu l’existence d’un déséquilibre au niveau de la carte sanitaire régionale. Il a révélé à cet égard que la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen ne dispose que d’un scanner et qu’une province comme celle de Sidi Slimane à dominante rurale ne dispose que d’une capacité d’accueil hospitalière de 50 lits.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Le Matin
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3.000 enfants marocains souffrent de thalassémie 3.000 enfants marocains souffrent de thalassémie
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le Maroc compterait plus de 3.000 enfants souffrant de thalassémie, dont à peine 300 cas sont traités.
Ceci démontre clairement la méconnaissance de cette pathologie qui est à ce jour sous-diagnostiquée.
Le 9 mai, journée mondiale de la thalassémie, est donc une occasion pour les professionnels de la santé, notamment les hématologues, de démontrer la gravité de cette maladie mortelle.
Mohamed Khattab, chef du service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique au CHU Ibn Sina à Rabat et président de l’Association marocaine de thalassémie et des maladies de l’hémoglobine, explique qu’«il s’agit d’une maladie génétique, grave, coûteuse et contraignante. Il faut sensibiliser la population à ce propos et lever l’amalgame en l’occurrence l’hypothèse d’une anémie sévère.
En effet, seuls les enfants nés de parents porteurs du gène bêta-thalassémie peuvent développer les symptômes de la maladie appelée «Thalassémie majeure». Les premiers signes de la maladie se manifestent entre 6 et 12 mois: une pâleur cutanée puis des anomalies de squelette, notamment l’apparition d’une bosse frontale. Les enfants, qui héritent du gène porté par un seul parent, sont, donc, porteurs d’une thalassémie mineure, à ce niveau la maladie est asymptomatique. «Le mariage consanguin est l’une des origines de la maladie. D’où l’importance de faire des dépistages prénuptiaux. La maladie peut toucher 25% des enfants nés d’un mariage de couple porteur du gène», révèle Professeur Khattab.
Le traitement coûterait de 100.000 à 200.000 dirhams par an. Face à ce lourd coût, la greffe de la moelle osseuse est le seul remède. Cette pratique, dont la réussite est garantie à hauteur de 95%, coûte environ un million de dirhams. Après, le patient est totalement guéri. Cette pratique est presque inexistante au Maroc.
Le traitement le plus courant au niveau national est celui de la transfusion et de la chélation. Si le patient est suffisamment transfusé, il pourrait vivre au-delà de 20 ans. « Sur 16 régions, nous disposons de 11 centres dont trois connaissent une grande affluence, notamment ceux de Casablanca et de Rabat», déclare le médecin.
Mohamed Khettab interpelle les décideurs à améliorer la prise en charge des patients qui depuis 2011 ont un accès gratuit au traitement. Notons que certains pays sont arrivés à éradiquer la maladie, en imposant des mesures contraignantes aux personnes porteuses du gène. Pour le cas du Maroc, le dépistage précoce reste la première urgence à instaurer.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Aujourd'hui le Maroc
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Digoxine : prescription sous contrôle Digoxine : prescription sous contrôle
Les résultats d’une méta-analyse publiés le 4 mai dans le « European Heart Journal » a révélé que les patients sous digoxine présentent en moyenne 21 % plus de risques de mortalité que les patients ne prenant pas ce glycoside cardiotonique. La surmortalité s’élève même à 29 % pour les patients souffrant de fibrillation auriculaire, tandis qu’elle n’atteint que 14 % pour les insuffisants cardiaques.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe du Pr Hohnloser, de la Goethe Universität de Francfort  a épluché dix-neuf études portant au total sur le suivi de 235 047 patients souffrant de fibrillation auriculaire et de 91 379 insuffisants cardiaques, pendant une période de 1 et 4,7 ans et traités à des doses entre 0,126 mg et 0,250 mg.
Les chercheurs ont conclu qu’il convient d’apprécier la fenêtre thérapeutique étroite de la digoxine et que la thérapie particulièrement sans contrôle sérologique approprié est associée à un risque accru de mortalité. La digoxine doit être utilisée avec une grande précaution y compris sous monitoring des taux plasmatiques, notamment quand elle est administrée après une fibrillation auriculaire.
Zitouni IMOUNACHEN
Le Quotidien du Pharmacien
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La Côte d’Ivoire interdit les produits de dépigmentation de la peau La Côte d’Ivoire interdit les produits de dépigmentation de la peau
Tous les produits destinés à la dépigmentation de la peau sont désormais  interdits de commercialisation en Côte d’Ivoire. C’est ce que prevoit un decret adopté fin avril par le gouvernement par le gouvernement de ce pays.
Ces produits représentent depuis longtemps un véritable enjeu de santé publique dans plusieurs pays d’Afrique. Pour éclaircir leur peau, certaines femmes ont recours à des pratiques dangereuses. Elles utilisent notamment des crèmes dont la composition contient souvent de l’hydroquinone, un composé organique aromatique apparenté au phénol, utilisé comme dépigmentant, mais interdit depuis 2001 dans toute l’Union européenne. Elles peuvent également être riches en corticoïdes. On trouve en outre du mercure et ses dérivés et de la vitamine A.
Ces produits intégrés dans des préparations artisanales entraînent fréquemment des effets secondaires néfastes telle l’apparition d’une acné sévère, de tâches noires, de vergetures ou encore d’abcès. Des décès, liés à des infections cutanées sévères, ont également été recensés.
L’interdiction de ces produits en Côte d’Ivoire pourrait inciter d’autres pays également concernés par ce phénomène à suivre une voie semblable, même si de telles législations se heurtent souvent à l’hostilité de la population.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : JIM
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L'e-cigarette remise en cause L'e-cigarette remise en cause
Le tabac tue la moitié de ses consommateurs, soit près de 6 millions de personnes chaque année dans le monde. Alors pour arrêter de fumer, tous les moyens sont bons: substituts nicotiniques (patchs, gommes, comprimés, inhalateurs), traitements médicamenteux, thérapies comportementales et cognitives ou encore médecines non conventionnelles. «Et la cigarette électronique?» diront certains. Les
Un groupe de travail américain sur la prévention en santé publique, constitué de 16 experts, affirment que rien ne permet de dire aujourd’hui que la cigarette électronique est efficace lors d'un sevrage tabagique.
Les experts ont analysé les résultats de plus de 50 études sur l'efficacité des différentes méthodes pour arrêter de fumer. Ils en ont réalisé la synthèse sous la forme de recommandations publiées il y a quelques jours et destinées aux professionnels de santé. Les scientifiques y soulignent l'absence de preuves sur les effets de l'e-cigarette et ne recommandent pas son usage.
Selon eux, seules deux solutions sont efficaces pour s'affranchir de cette addiction. La première est la prise médicamenteuse: avec la varenicline (molécule commercialisée sous le nom de Chantix ou Champix), le buproprion (un antidépresseur appelé Zyban) ou les substituts nicotiniques. La deuxième, des thérapies cognitivo-comportementales. Ces dernières sont particulièrement conseillées aux femmes enceintes pour éviter des éventuels effets des médicaments sur le développement du foetus.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr
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L’Institut Pasteur et Stragen signent un accord de licence L’Institut Pasteur et Stragen signent un accord de licence

Un accord de licence mondiale exclusive de propriété intellectuelle vient d’être signé entre l’Institut Pasteur et Stragen, un groupe privé du secteur de la santé installé à Genève (Suisse).
Cet accord concerne des dérivés de composés inédits, inhibiteurs doubles des enképhalinases (DENKI) endogènes, pour le traitement de la douleur.
Après plusieurs années de recherche dans ses laboratoires, l’Institut Pasteur, en 2011, avait conclu avec Stragen un contrat de recherche collaborative pour le développement d’un de ses candidats médicaments innovants : l’Opiorphin®. Dans ce cadre, Stragen a sélectionné un nouveau composé prometteur appelé STR-324, pour le développement du futur du médicament. Le STR-324 est un peptide DENKI endogène humain qui a montré une excellente efficacité préclinique dans le traitement des douleurs nociceptive et neuropathique ainsi qu’un profil d’innocuité favorable. Il entrera en phase I d’essai clinique au troisième trimestre 2015.
« Après plus de trois ans de recherche, nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de confirmer le potentiel exceptionnel que nous décelons dans cet antidouleur inédit », déclare Jean-Luc Tétard, Président de Stragen. « Le STR-324 nous paraît très prometteur dans la thérapie de la douleur car il devrait présenter un bien meilleur profil d’innocuité que les principaux traitements de référence actuels par opioïdes. Le STR-324 a révélé un effet antalgique encourageant sur des modèles animaux de douleur postopératoire et neuropathique. Nous sommes ravis d’annoncer la signature de cet accord de licence avec l’Institut Pasteur. »
Zitouni IMOUNACHEN
Source:  http://www.mypharma-editions.com

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TÉRAZOSINE NORMON 2 MG
LABORATOIRE : IBERMA
COMPOSITION : Térazosine
INDICATION (S) : Traitement des symptômes de l'hyperplasie bénigne de la prostate ainsi que le traitement de l'hypertension artérielle légère ou modérée
PRESENTATION : Boite de 15 comprimés
PPV : 42.3DHS
TÉRAZOSINE NORMON 5 MG
LABORATOIRE : IBERMA
COMPOSITION : Térazosine
INDICATION (S) : Traitement des symptômes de l'hyperplasie bénigne de la prostate ainsi que le traitement de l'hypertension artérielle légère ou modérée
PRESENTATION : Boite de 30 comprimés
PPV : 79.5DHS
RISONEL 0,05 %
LABORATOIRE : BOTTU
COMPOSITION : Furoate de mométasone
INDICATION (S) : Corticothérapie par voie nasale
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PPV : 119.1DHS
TADALIS 20 Mg
LABORATOIRE : BOTTU
COMPOSITION : Tadalafil
INDICATION (S) : Inhibiteur sélectif et réversible des récepteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5)
PRESENTATION : Boite de 4 comprimés
PPV : 279DHS
TADALIS 20 Mg
LABORATOIRE : BOTTU
COMPOSITION : Tadalafil
INDICATION (S) : Inhibiteur sélectif et réversible des récepteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5)
PRESENTATION : Boite de 2 comprimés
PPV : 145.6DHS
TADALIS 20 Mg
LABORATOIRE : BOTTU
COMPOSITION : Tadalafil
INDICATION (S) : Inhibiteur sélectif et réversible des récepteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5)
PRESENTATION : Boite d'un comprimé
PPV : 81.5DHS
NO-FLAM 100MG
LABORATOIRE : SOTHEMA
COMPOSITION : Diclofénac
INDICATION (S) : Anti-inflammatoire non stéroïdien
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PPV : 30DHS
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