Le jeudi 02 avril 2015, le ministre de la santé, El Houssaine Louardi, a présidé à Rabat, l’opération de répartition de 138 ambulances hautement équipées en matériel de secours et de réanimation au profit de plusieurs provinces et régions.
Les ambulances acquises se déclinaient ainsi : 20 ambulances de type « A+ » dotées de matériel biomédical et technologique, 30 ambulances de type « A » dotées de matériel biomédical et technologique essentiel, 73 ambulances de type « B » dotées de matériel de premier secours et 15 ambulances munies de couveuses pour nouveau-nés prématurés.
L’enveloppe budgétaire allouée à cette opération s’élève à 86 millions de dirhams.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement de l’offre sanitaire et de la mise en œuvre du plan national de prise en charge des urgences médicales, particulièrement en ce qui concerne les urgences pré-hospitalières. 
Zitouni IMOUNACHEN
Source: Ministère de la Santé

Le Conseil d’administration de l’hôpital Cheikh khalifa Ben Zayed Al-Nahyan de Casablanca a nommé M’hamed Harif directeur général de l’établissement, succédant ainsi à Charif Chefchaouni Al Mountassir. Ce dernier a démissionné de ses fonctions pour des raisons «personnelles».
Le professeur Harif, médecin spécialiste en oncologie médicale, est connu par ses contributions innovantes au service de la santé au Maroc. Il est à l’initiative de la première greffe hépatique au niveau national. 
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.aujourdhui.ma

Selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine, un test sanguin de la mère contenant de l’ADN fœtal pourrait permettre de détecter la trisomie 21 ainsi que deux autres anomalies chromosomiques. Cette technique serait moins dangereuse pour la mère et le bébé que l’amniocentèse.
L’étude a porté sur 16.000 femmes dont la grossesse allait de dix à quatorze semaines. Les femmes examinées pour l'étude étaient âgées de 30 ans en moyenne et environ 25% avaient plus de 35 ans, un âge à partir duquel on estime que le risque de trisomie 21 augmente fortement.
Les analyses de sang ont permis d'identifier la trisomie 21 chez tous les 38 fœtus affectés. Les résultats ont été confirmés par des examens du nouveau-né ou prénataux, ainsi que par des analyses génétiques post-natales.
Une quantité plus importante d'ADN du fœtus circulant dans le sang de la mère est en effet une possible indication de certaines anomalies chromosomiques, dont la trisomie qui se caractérise par une copie supplémentaire d'un chromosome formant une des 23 paires de chromosomes.
Les techniques standard de dépistage appliquées au même groupe de femmes a détecté la trisomie chez 30 des 38 fœtus, ont précisé les chercheurs.
Alors que les tests standards se traduisent par un taux élevé de diagnostics faussement positifs, l'analyse de l'ADN fœtal dans le plasma maternel en a produit nettement moins: neuf, contre 854 pour le dépistage conventionnel.
Bien que ces résultats suggèrent la supériorité du test de l'ADN fœtal sur les techniques standards, ces dernières peuvent seules à ce stade "détecter le risque d'un ensemble d'autres anomalies du foetus", soulignent les chercheurs.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : doctissimo.fr

Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables chez l'homme d'infections de la peau et des muqueuses qui peuvent évoluer en cancers. Près de 100 % des cancers du col de l'utérus, 90 % des cancers de l'anus, 70 % de ceux du vagin et 15 % de ceux de la vulve ont pour origine une infection par un HPV ayant évolué pendant des années.
On sait aussi à présent que les HPV peuvent provoquer des cancers de la sphère oro-pharyngée. Parmi les nombreux types de HPV identifiés, les types 16 et 18 sont ceux qui sont le plus souvent associés à des lésions précancéreuses ou des cancers, alors que les types 6 et 11 sont responsables des condylomes acuminés. Mais d'autres types sont également retrouvés, de façon moins fréquente, dans des lésions cancéreuses génitales ou oro-pharyngée.
Une nouvelle formulation (Gardasil 9) conçu pour immuniser contre les types 6, 11, 16, 18 qui existaient déjà dans le Gardasil, mais aussi contre les types 31, 33, 45, 52 et 58, auxquels on attribue 20 % des cancers cervicaux et 30 % des lésions précancéreuses du col de l'utérus.
La FDA a déjà approuvé sa commercialisation aux Etats-Unis. Le 27 mars 2015, l'agence européenne des médicaments (EMA, European Medicines Agency) a reconnu son efficacité et recommandé son utilisation en remplacement du Gardasil. Dans son communiqué, l'agence rappelle que la sécurité du nouveau vaccin s'est révélée satisfaisante au cours de 7 essais cliniques ayant concerné plus de 23 000 personnes. La recommandation effectuée doit maintenant être transmise à la Commission Européenne, à qui revient la décision d'autoriser la commercialisation dans l'Europe entière.
Zitouni Imounachen
Source : Vidal

En France, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) a réalisé, dans le cadre de NutriNet Santé, une étude nutritionnelle de grande envergure INSV/MGEN dont les résultats confirment l’existence de liens forts entre sommeil et nutrition.
D’après l’étude, un lien très net entre obésité et sommeil est confirmé, quelles que soient les caractéristiques du sommeil étudiées et le risque d’obésité augmente chez les petits dormeurs (34 % pour les femmes et 50 % pour les hommes).
Concernant la relation obésité-insomnie, 10,4 % des femmes insomniaques sont obèses alors que seulement 7,5 % des femmes non insomniaques souffrent d’obésité. À l’inverse, on note que 27 % des femmes obèses sont considérées comme insomniaques. On observe une interaction entre hypersomnolence sévère et obésité, le risque de souffrir d’hypersomnolence est 70 % plus élevé chez les femmes obèses et plus de deux fois supérieur chez les hommes obèses.
Les données mettent en évidence une relation entre un meilleur sommeil et une alimentation saine et équilibrée. L’analyse du rythme alimentaire montre que certains comportements sont liés à une moindre durée de sommeil : sauter le petit-déjeuner, ne pas manger à heures régulières et consommer des collations plutôt que des repas. Le grignotage nocturne est majoré chez les insomniaques, qu’ils soient hommes ou femmes, les prises alimentaires entre le coucher et le lever sont significativement plus importantes en terme calorique. La consommation de café est également plus élevée chez les courts dormeurs ; une prise d’alcool le soir a des effets tour à tour facilitateur de l’endormissement et perturbateur avec des réveils nocturnes en deuxième partie de nuit.
Les études confirment qu’une restriction de sommeil sur plusieurs nuits entraîne une augmentation de la sensation de faim et des apports énergétiques, avec une attirance plus marquée vers les aliments caloriques riches en glucides.

À la lumière de ces données, il apparaît évident qu’une dette de sommeil comporte des risques pour la santé « Respecter quelques règles hygiénodiététiques peut améliorer la qualité de nos nuits et de nos journées. Il faut intégrer la problématique du sommeil dans les recommandations nutritionnelles avec le souhait de lutter contre certaines pathologies comme l’obésité, le diabète de type 2 ou les maladies cardio-vasculaires, affirme le Pr Serge Hercberg, coordinateur de l’étude NutriNet santé.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : le Quotidien du Pharmacien 

Une équipe coréenne vient de publier les résultats antalgiques à long terme de la stimulation cérébrale profonde (SCP) du noyau sous-thalamique. Ils sont issus de l'analyse des données de 24 patients ayant bénéficié d'un suivi de 8 ans après la SCP.
L’analyse a montré que 67 % des patients qui avaient des douleurs avant l'intervention ne prenaient pas de traitement médicamenteux spécifique. Les membres inférieurs étaient les plus fréquemment atteints. Tous ces patients ont vu leur douleur s'améliorer ou disparaître après 8 ans, et le nombre de parties du corps affectées diminuer de 21 initialement à 11. La SCP s'est montré efficace à la fois sur les douleurs non fluctuantes avec l'état moteur, qui ne répondent pas au traitement dopaminergique, et fluctuantes.
Trois quarts des patients ont toutefois développé de nouvelles douleurs durant leur suivi, principalement musculo-squelettiques. Elles étaient moins sévères à 8 ans qu'avant la SCP, mais au final, le nombre de patients douloureux était plus important à la fin de la période d'observation qu'en période préopératoire. Ils estiment cependant que, malgré ses limites, cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur la durabilité de l'effet antalgique de la SCP, et notent que l'émergence de douleurs musculo-squelettiques après l'intervention justifie un traitement individualisé.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : JIM : Journal International de Médecine